6 chiffres pour comprendre le premier job idéal des jeunes diplômés en 2025
Six chiffres pour comprendre le premier job idéal des jeunes diplômés en 2025 - Crédit Unsplash

6 chiffres pour comprendre le premier job idéal des jeunes diplômés en 2025

300 000. C’est le nombre de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui entrent pleins d’espoirs, d’attentes (et parfois d’exigences !) sur le marché du travail chaque année. Mais comment les jeunes diplômés voient leur job idéal ? Grâce à l’enquête Début de carrière, ce que veulent les futurs diplômés en 2025 (JobTeaser / NewGen Talent Centre de l’EDHEC) publiée le 6 février dernier, découvrez six chiffres pour comprendre le premier job idéal des jeunes diplômés en 2025. Attention le 3e va vous surprendre !

94% des jeunes diplômés voient dans le travail un facteur d’épanouissement

Bonne nouvelle, en 2025 le travail reste une forte source d’épanouissement pour les futurs diplômés. 94% des jeunes talents considèrent en effet le travail comme un facteur d’épanouissement personnel. « C’est pour ça qu’ils sont très exigeants vis-à-vis des entreprises qui les recrutent : ils veulent aimer leur travail » indique Manuelle Malot, directrice du NewGen talent.

83% des jeunes diplômés ont une vision positive de l’entreprise

Le nombre de futurs diplômés qui ont une vision positive de l’entreprise. Mais attention, s’ils l’estiment collaborative et captivante, ils la perçoivent aussi comme verticale, compliquée et stressante. « C’est une aventure collective qu’ils ont envie de vivre et il ne faut pas les décevoir » ajoute-t-elle. Rien d’étonnant donc à ce qu’une fois en entreprise, les jeunes diplômés jugent plutôt sévèrement l’expérience collaborateurs.

Et le Top 10 du premier job idéal des jeunes diplômés en 2025 est…

Dans le Top 10 des attentes des jeunes diplômés, les cinq premiers critères tiennent dans un mouchoir de poche. Ils plébiscitent en effet à parts égales un environnement de travail bienveillant, une bonne relation avec les équipes, un bon équilibre pro/perso, un travail qui a du sens et une bonne rémunération. Viennent ensuite des tâches qui les mettent au défi, travailler dans une entreprise qui a des valeurs, une bonne relation avec la direction, des avantages hors-salaire attrayants et une politique d’inclusion / diversité. Mais une fois en entreprise, leur ordre des priorités a la bougeotte ! A titre d’exemple, si pour attirer les talents, la rémunération n’arrive qu’en 5e position, elle se place largement N°1 pour les retenir. Un ordre des priorités qui fluctue aussi en fonction des profils. Quand les diplômés universitaires plébiscitent la bienveillance, le sens et l’équilibre pro/perso, les profils issus d’écoles de management privilégient quant à eux une bonne rémunération, une bonne relation avec l’équipe et un environnement de travail bienveillant. Quant aux profils issus d’écoles d’ingénieurs, ce sont le relationnel avec l’équipe, le sens et l’équilibre pro/perso qui ont leurs faveurs.

1 étudiant sur 3 n’envisage pas de CDI en sortie d’étude

Si les critères du job idéal fluctuent en fonction des profils, tous les jeunes diplômés se rejoignent sur un point : la flexibilité. De fait, alors que le CDI est depuis toujours considéré comme le Graal du premier emploi, aujourd’hui, plus d’un étudiant sur trois n’envisage pas de CDI en sortie d’étude, privilégiant le CDD, le VIE, l’entrepreneuriat, un graduate program ou le freelance. « Le CDI n’est plus la voie royale. Pour des raisons conjoncturelles bien sûr, mais aussi parce que les Z sont une génération pleine d’incertitude. Ils se projettent assez peu sur un premier emploi et 40% des étudiants en sortie d’étude ne savent pas quelle carrière et quel métier faire une fois diplômés » explique Manuelle Malot.

« Désormais, les jeunes diplômés voient la carrière comme une succession d’expériences plus courtes qui vont les développer professionnellement et personnellement et les rendre toujours plus employables.  Pour chaque nouvelle expérience ils se demandent quelle nouvelle compétence elle leur permettra de cocher sur leur CV ou leur profil LinkedIn » – Manuelle Malot, directrice du NewGen Talent Centre de l’EDHEC

20% des jeunes diplômés préfèrent un job mal rémunéré mais qui les passionnent

D’autant que le match passion vs salaire se transforme en vrai dilemme pour les futurs diplômés. 20% déclarent préférer un job mal rémunéré mais qui les passionnent, 18% déclarent préférer un job très bien rémunéré mais qui ne les passionne pas et 62% hésitent encore. Et on ne peut pas leur donner tort : pourquoi faudrait-il avoir à choisir ?

18 mois, la durée idéale du premier job pour un jeune diplômé

Les jeunes diplômés évaluent à 18 mois la durée médiane idéale pour un premier poste (vs presque 36 mois pour la Génération X).

82 % ne se projettent pas au-delà de deux ans

Le premier job idéal des jeunes diplômés en 2025… est un job qui ne traine pas sur la longueur ! « Attention, ça ne veut pas dire qu’ils veulent forcément changer d’entreprise ou de secteur mais qu’ils veulent, a minima, changer de poste ou de métier. Leur vision de la carrière est très différente de celles des autres générations qui croyaient à l’entreprise et qui voulaient y rester. Désormais, les jeunes diplômés voient la carrière comme une succession d’expériences plus courtes qui vont les développer professionnellement et personnellement et les rendre toujours plus employables.  Pour chaque nouvelle expérience ils se demandent quelle nouvelle compétence elle leur permettra de cocher sur leur CV ou leur profil LinkedIn. Ils ne rejettent pas leur première entreprise mais face à un monde qui évolue, ils pensent employabilité avant tout » conclue la directrice du NewGen Talent Centre.

Peur de l’engagement et prise de conscience de l’importance de l’adaptabilité face à un monde incertain sont donc les deux facteurs clés qui influent sur le premier job idéal des jeunes diplômés en 2025. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils se détournent de l’entreprise… dès lors qu’elle sait se réinventer. Les recruteurs sont prévenus !

>>>> Est-ce que les jeunes diplômés sont heureux au travail ? Pour avoir la réponse, ça se passe ici !