interview Crédit Agricole Consumer Finance Sébastien Mariage
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À Crédit Agricole Consumer Finance, les carrières valent de l’or – L’interview de Sébastien Mariage

Banque et digital font très bon ménage, la preuve au Crédit Agricole Consumer Finance. La filiale du groupe consacrée au crédit à la consommation ne cesse de développer ses activités numériques. Témoignage de Sébastien Mariage (ESIGELEC et CentraleSupélec 00), directeur de l’IT, du digital, de la data et de l’innovation de la filiale.

interview Crédit Agricole Consumer Finance Sébastien Mariage
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Crédit Agricole Consumer Finance, une filiale consacrée au crédit à la consommation. L’essentiel en quelques mots ?

Tout le monde connaît le Crédit Agricole. Dixième banque mondiale, c’est un acteur majeur du développement bancaire. Crédit Agricole Consumer Finance est une entité spécialisée dans le crédit qui accompagne la consommation ou les projets familiaux des clients. Nous sommes présents en France avec la marque Sofinco, mais aussi dans dix-sept autres pays européens avec différentes marques. Au total, nous avons 15 millions de clients. Nous offrons donc beaucoup d’opportunités de développement à l’international, ce qui est plutôt plaisant pour des étudiants ou jeunes diplômés ! Enfin, notre modèle se base sur le financement en direct des clients qui souscrivent des crédits à la consommation, mais nous avons aussi des partenariats avec de grandes marques comme Fnac Darty ou Apple pour financer sur le lieu de vente.

En 2022, crédit et digital vont de pair. Quelles innovations le prouvent ?

Au-delà des innovations, ce sont nos avancées sur le marché qui le prouvent. Notre différence, c’est notre capacité à offrir l’expérience client la plus simple possible. Nous automatisons par exemple un maximum de choses, notamment sur les collectes de documents, pour permettre l’obtention la plus rapide du crédit. Google nous a benchmarkés et notre parcours client a été reconnu comme étant le plus digitalisé et le plus simple sur le marché français. C’est très valorisant et ça nous renvoie aux enjeux de demain concernant la révolution de l’expérience client. Il faut être conscient que l’on passe de l’ère des dossiers de crédit format papier à une gestion simplifiée sur smartphone en quelques clics. Enfin, innover c’est aussi trouver les facilités pour travailler différemment. Nous avons développé un large écosystème de coopération avec le Village by CA qui héberge des startups. En tant qu’entreprise innovante du groupe, nous sommes un laboratoire de tests permanents, particulièrement dans les domaines de la lutte contre la fraude ou encore de l’analyse de données. On commence aussi à incuber nous-mêmes, avec le développement d’une école sur l’intelligence artificielle. Rattachée à Crédit Agricole Consumer Finance, elle permettra d’inclure particulièrement les jeunes ne trouvant pas leur voie.

En tant que directeur de l’IT, du digital, de la data et de l’innovation, quelles sont vos principales missions ?

Mon rôle est de faciliter la transformation digitale des différentes BU des dix-sept pays où nous sommes présents. Mon but : chercher le meilleur dans chacun des pays pour le partager sur les autres marchés.  En tenant compte des différences culturelles qui peuvent exister entre les différents pays où nous exerçons. « Les moyens financiers d’une banque sont très conséquents. Travailler chez nous, c’est avoir les moyens de créer en bénéficiant des dernières technologies de pointe. »

Votre secret pour jongler entre les différents volets de votre poste ?

Ce qui unit tout le monde, c’est la volonté d’innover et l’orientation client. Malgré les différences culturelles, dès que l’on explique qu’un projet va améliorer l’expérience client, tout le monde va de l’avant ! La clé, c’est d’aligner tout le monde sur un projet collectif. Le site web et l’application mobile sont notre première vitrine. Les ingénieurs ou informaticiens ont donc la possibilité d’être des forces de proposition, et ils constituent notre première force commerciale. Cette vision est un sacré changement de paradigme, surtout pour le secteur bancaire.

Comment votre filiale s’investit-elle dans un numérique plus durable ?

Tout d’abord en finançant la transition énergétique. Nous finançons notamment les marchés automobiles qui connaissent des évolutions de réglementation au cœur du sujet avec les véhicules électriques. Mais notre chance dans le groupe Crédit Agricole, c’est d’avoir surtout toutes nos infrastructures regroupées dans le Crédit Agricole Group Infrastructure Platform (CA-GIP). Dans nos data centers, nous mettons en place tous les projets de modernisation qui mènent à devenir plus écoresponsable. De plus, la question du développement durable d’une application ou d’un logiciel est maintenant centrale. Nos informaticiens sont de véritables ambassadeurs de l’économie numérique durable. Ils lancent des initiatives de journées sans mails, de recyclage des PC, le tout sans demande de notre part ! Nous encourageons ces initiatives et je crois que les jeunes recrues nous choisissent parce qu’elles ont la possibilité de laisser libre cours à leurs initiatives.

La banque, un secteur visé dès votre école d’ingénieurs ?

Je ne savais pas ce que je voulais faire. J’ai même fait plusieurs écoles pour de me nourrir intellectuellement. Je suis arrivé au Crédit Agricole par le Crédit Lyonnais. C’était le projet entrepreneurial qui me plaisait. Je n’y connaissais rien, mais j’avais envie de participer à une aventure humaine, et de construire un projet nouveau. J’ai vécu la reconstruction de LCL sans jamais m’ennuyer. Au sein du groupe Crédit Agricole, j’ai pu changer de métier tous les deux ou trois ans sans jamais avoir eu besoin de lever la tête. Il y a très peu de turnover sur nos embauches car nous avons toujours l’impression de découvrir autre chose.

Le petit plus des jeunes talents que vous accueillez cette année ?

Sans hésitation, la prise d’initiative. Nous sommes dans des entreprises pyramidales qui se transforment pour permettre à chacun de développer son projet comme il l’entend. Cela offre la possibilité de libérer son potentiel, sa créativité. Aujourd’hui, les métiers qui étaient considérés comme secondaires sont devenus clés. Il y a une prise de conscience que l’externalisation n’est pas le moyen le plus efficace. L’informatique est la première force commerciale de l’entreprise et les compétences pointues en développement ont toute leur place dans notre entreprise. Nous avons d’ailleurs créé des filières d’expertises pour permettre aux collaborateurs de participer à la construction de notre stratégie, sans pour autant être managers. Ce sont de véritables ambassadeurs du digital qui font grandir tous les collaborateurs grâce à leur expérience.

#JobBoard

Crédit Agricole Consumer Finance recherche des postes de développeurs, mais aussi d’ingénieurs d’études capables de développer et de concevoir des solutions ou des systèmes complets. Différents profils experts sont également bienvenus dans les domaines de la sécurité informatique, de l’architecture informatique (le cloud notamment), et de  l’expérience client (UX design). « Je recherche surtout des profils qui ont de l’envie, une capacité à se former et le sens du client, c’est-à-dire le sens du service » conclut Sébastien Mariage.

Contact : smariage@ca-cf.fr

Chiffres-clés

70 ans d’existence

15 millions de clients

92,5 milliards € d’encours gérés par Crédit Agricole Consumer Finance