Communication de crise, infobésité, fake news, digitalisation … la communication est plus que jamais sur le devant de la scène en 2021. Une place centrale qui demande des professionnels réactifs et toujours up to date : car non, tout le monde ne sait pas faire de la com’ ! Marianne Conde Salazar, directrice de l’ISCOM nous en dit plus sur les enjeux de la communication en 2021.
Avec la crise, le monde de la communication a repris ses lettres de noblesse ?
Nous nous dirigeons effectivement vers un monde où nous allons revoir les modes de production et de consommation. Cela appelle une communication de partage bien sûr, mais aussi une communication de sens, au plus près de l’essence même du produit, du service et de a mission des entreprises. Schématiquement, il ne s’agit plus pour une marque de dire « voici mon nouveau produit », mais « voici mon nouveau produit et voilà pourquoi et comment je le produis ». De fait, la marque prend une importance encore plus grande : au-delà de la marque, le consommateur regarde avant tout l’engagement d’une entreprise.
D’où l’importance de professionnaliser les métiers de la communication à l’ISCOM ?
Ce mouvement implique effectivement une grande professionnalisation de la communication. D’abord parce que les enjeux sont plus stratégiques, en lien avec le positionnement de l’entreprise. On travaille par exemple sur la durabilité de la marque. Mais aussi parce que les outils se complexifient. Une complexification qui ne doit en aucun cas dénaturer le travail et la mission de base des communicants. Et c’est là le rôle différenciant de l’ISCOM sur le marché de la formation aux métiers de la communication : nous aidons nos étudiants à s’emparer de ces outils en restant fidèles à leur mission et à l’engagement de leur entreprise. Car ces outils doivent être au service de la stratégie, jamais l’inverse.
Quelle est la philosophie de l’ISCOM justement ?
C’est une école qui forme aux métiers de la communication, de jeunes professionnels citoyens du monde engagés. Engagés vis-à-vis de ce nouveau monde dans lequel ils entrent et dont ils ont la possibilité de redéfinir les principes.
Je bataille d’ailleurs contre cette idée que nos jeunes seraient une « génération sacrifiée ». Ils arrivent au contraire à un moment de notre histoire où ils vont pouvoir marquer le monde dont ils s’emparent. Car quand on arrive dans un monde qui va bien, on se contente d’y trouver sa place. Aujourd’hui, ils ont l’opportunité de marquer leur empreinte sur les métiers de la communication, des métiers au carrefour des réflexions et des expressions des discours sur les révolutions économiques et sociétales que nous traversons.
Comment l’ISCOM innove-t-elle dans la formation à la communication justement ?
L’ISCOM est une école très ancrée dans son secteur professionnel, imprégnée des nouvelles tendances et toujours pionnière. Nous avons par exemple été une des premières écoles à intégrer l’expérience client dans ses programmes de formations, notamment via des partenariats avec des écoles d’ingénieurs.
Je suis d’ailleurs convaincue que pour coller aux demandes du marché de la formation initiale de demain, les écoles sont amenées à développer plus de partenariats. Et pas seulement des partenariats internationaux, je pense aussi à des partenariats entre écoles sur le marché national, comme nous venons de le faire avec le programme TEMA de NEOMA BS par exemple. De fait, l’ISCOM va chercher des partenariats partout en France, y compris bien sûr au sein du groupe Eduservices auquel nous appartenons.
Des profils hybridés mais pour quels métiers ?
L’ISCOM mène à cinq familles de métier : Influence & réputation (pour devenir responsable des relations publiques chez un annonceur, au sein d’une direction communication ou en agence, travailler dans les RP, l’évènementiel…), Communication marché international (pour accompagner la création et la vie d’une marque sur différents marchés), Communication digitale, Création (avec le programme de niche « Le 4 » pour former les créatifs, ces « artistes mercenaires ») et enfin, Planning et stratégie (pour commencer comme responsable de communication adjoint par exemple).
Pourquoi et comment l’ISCOM renforce-t-elle son PGE ?
Parce qu’il est de notre responsabilité d’accompagner nos étudiants dans leur développement personnel, afin qu’ils se positionnent sur le métier qui leur correspond le mieux. A la rentrée 2021, nous introduiront une découverte de chacune de ces cinq familles de métiers pour travailler sur l’orientation, et ce dès la première année. Des semaines immersives permettront ainsi à nos étudiants de rencontrer des professionnels (annonceurs, agence de communication…) et à chacun de trouver les engagements sur lesquels il veut être un professionnel actif. Nous allons d’ailleurs en parallèle multiplier des conférences sur les enjeux de la société de demain.
Un mot à l’attention de celles et ceux qui souhaiteraient vous rejoindre à la rentrée 2021 ?
Venez à l’ISCOM pour ne renoncer à aucun de vos rêves !