Les Ecoles Centrale figurent parmi les meilleures formations d’ingénieurs généralistes « à la française ». La force de ce réseau réside dans la proximité des établissements avec le tissu industriel et de l’enseignement supérieur local. Les directeurs des écoles nous exposent les nouveautés qui attendent les étudiants en 2018.
Centrale Lille mise sur l’international !
Emmanuel Duflos, Directeur
Quelle réussite a marqué votre année 2017 ? Notre premier succès est la labellisation IDEX I-Site. Nous avons également déployé notre nouveau cursus qui redonne du sens à la formation de nos ingénieurs et leur permet de le personnaliser entièrement.
Quel grand projet pour 2018 ? Cette année nous construisons un nouveau bâtiment qui hébergera des labos dédiés à la pédagogie, à la bio-ingénierie et à l’ingénierie électrique.
Quelle est LA nouveauté pour vos étudiants cette année ? Notre nouveau cursus ingénieur ! Nous avons doublé l’obligation d’expérience à l’étranger et augmenté la durée du stage obligatoire pour la porter à 36 semaines. Nous avons développé un track recherche ainsi qu’un track entreprise qui ouvre la possibilité de multiplier leurs expériences en France comme à l’étranger.
Quel projet menez-vous avec le groupe des Écoles Centrale ? Nous misons énormément sur l’international et nous renforçons nos campus à l’étranger. Nous pilotons actuellement le déploiement d’un collège franco-belge en partenariat entre les Écoles Centrale et 4 universités belges.
La qualité du diplômé de Centrale Lille ? Il est responsable, sait prendre du recul sur son environnement et sur ses décisions.
Centrale Lyon : l’école des ingénieurs ouverts sur le monde
Frank Debouck, Directeur
Quelle réussite a marqué votre année 2017 ? Nous avons fêté les 160 ans de l’école et 50 ans d’implantation sur le campus d’Écully. Cette année, Centrale Lyon est également apparue dans la section mathématiques du classement de Shanghai. Nous avons ouvert 2 nouveaux masters en aéronautique et en acoustique. 2017 a vu les premiers essais opérationnels sur la soufflante des réacteurs d’Airbus A320 au sein de notre plateforme PHARE. En partenariat avec Safran, ce centre a pour objectif de trouver des solutions pour atténuer le bruit des réacteurs ainsi qu’en matière de résistance mécanique.
Quel grand projet pour 2018 ? Notre premier chantier concerne le positionnement de l’école au sein de l’enseignement supérieur français, notamment au sein du regroupement des 16 écoles d’ingénieurs de l’Université de Lyon. Nous ambitionnons également d’ouvrir 2 nouvelles formations entre 2018 et 2019 : un double diplôme médecin-ingénieur et un autre Sciences Po-ingénieur.
Quelle est LA nouveauté pour vos étudiants cette année ? Membre du Collège des Hautes Études Lyon Science[s], nous permettons aux étudiants de sélectionner des cours d’une autre école membre. Cette année, nous ouvrons le champ des possibles en signant un partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Nos étudiants pourront compléter leur formation par un cours sur les métiers de la main.
Quel projet menez-vous avec le groupe des Écoles Centrale ? Le chantier principal que nous allons porter est celui de la responsabilité sociétale qui nous tient à cœur.
La qualité du diplômé de Centrale Lyon ? Le diplômé de Centrale Lyon n’a pas qu’une corde à son arc ! C’est aussi un ingénieur enthousiaste, pêchu et qui sait mettre la main à la pâte. Il est ambitieux sans être arrogant. Il est doté d’un socle technique et scientifique solide, enrichi par une ouverture sur le monde.
Centrale Marseille, une école sous le sceau de la responsabilité sociétale
Frédéric Fotiadu, Directeur
Quelle réussite a marqué votre année 2017 ? Notre succès majeur est la mise en place de notre nouveau cursus ingénieur avec une 1A entièrement personnalisable. Cette formation est proposée intégralement en apprentissage. En 2A, les étudiants auront le choix de renforcer leur bagage scientifique dans le domaine de la data et des modèles, de la mécanique et de la physique ou encore de la chimie et des procédés.
Quel grand projet pour 2018 ? 2018 sera l’année des grands travaux avec 3 projets phares :
- Un nouveau bâtiment prévu pour 2019 dédié aux services et à l’administratif
- Le Marseille Creativity Center qui offrira dès 2020 des espaces d’apprentissages. Il hébergera notre fablab, notre learning lab, le learning center ainsi que l’incubateur
- Un gymnase qui ouvrira ses portes en 2020
Quelle est LA nouveauté pour vos étudiants cette année ? Cette rentrée 2018 verra l’inauguration d’un tout nouvel amphithéâtre immersif, interactif et connecté. Les élèves pourront y faire de la captation grâce aux objets connectés présents dans les lieux. La salle sera modulable pour permettre le travail en petits groupes.
Quel projet menez-vous avec le groupe des Écoles Centrale ? Notre projet majeur est la diplomation de la première promotion issue de notre nouveau campus de Casablanca. Centrale Marseille est particulièrement impliquée dans cette antenne au Maroc et nous œuvrons pour la faire monter en puissance.
La qualité du diplômé de Centrale Marseille ? Nos ingénieurs sont marqués du sceau de la responsabilité sociétale. Durant leur cursus, ils ont été engagés et mobilisés sur tous les enjeux humains et sociaux.
Le diplômé de l’école Centrale Nantes : un ingénieur brillant, qui n’a pas la grosse tête !
Arnaud Poitou, directeur
Quelle réussite a marqué votre année 2017 ? Nous célébrons 3 succès ! Tout d’abord, l’inauguration de FloatGen, la 1ère éolienne flottante en France, installée sur le site d’expérimentation en mer de l’école. Nous travaillions dessus depuis 2014 avec la startup Ideol et Bouygues notamment. Ensuite, l’arrivée de notre toute première promotion du Bachelor sur le campus de l’Ile Maurice. Enfin, la dernière réussite est sportive, nos élèves ont remporté le tournoi InterCentrales pour la 5e année consécutive !
Quel grand projet pour 2018 ? Nous avons déjà de nombreux projets de recherche technologique en cours, dont un sur le véhicule électrique avec Renault et un autre sur la gestion des réseaux avec RTE. 2018 sera également l’année de la fabrication additive. Nous venons de réaliser une première mondiale en fabriquant une hélice de navire à l’échelle via ce procédé.
Quelle est LA nouveauté pour vos étudiants cette année ? Nous avons développé l’enseignement par projet à grande échelle. Cette année, 20 étudiants ont travaillé pendant près d’un an sur « la Maison Connectée pour la Santé » avec le CHU de Nantes. Ils ont imaginé l’hospitalisation à domicile pour les malades chroniques ou les personnes âgées. À la suite de ce projet, ils ont livré un salon grandeur nature, truffé de capteurs envoyant des alertes aux médecins ou à la famille, une suite logiciel pour servir d’interface avec les objets connectés et un livre blanc sur les questions d’éthique soulevées par ces technologies.
Quel projet menez-vous avec le groupe des Écoles Centrale ? Nous travaillons actuellement sur le Centrale Digital Lab, retenu lors de l’appel à projet du PIA3 [Programme d’Investissements d’Avenir, NDLR]. Ce dispositif innovant de formation permettra l’acquisition de compétences dans le numérique liées aux technologies disruptives, à l’Intelligence Artificielle et aux modèles entrepreneuriaux émergents.
La qualité du diplômé de Centrale Nantes ? C’est un ingénieur brillant, mais qui n’a pas la grosse tête ! Nos étudiants sont souples et agiles mais restent très humbles. C’est notre marque de fabrique !