Après deux ans de coupure forcée par la Covid, c’est le grand comeback des Admissibles à l’EM Strasbourg. L’occasion pour Herbert Castéran, son directeur, de revenir sur les petits + de l’école qui font toute la différence.
C’est le retour des Admissibles 2021 en présentiel à l’EM Strasbourg. Heureux ?
Evidemment : ça fait vraiment plaisir de revoir les candidats ! Des candidats que je trouve d’ailleurs plus matures, plus attentifs, plus réceptifs à nos messages et à ce qui se passe autour d’eux lors de leur passage à l’école. Je constate également que de plus en plus de candidats sont porteurs d’un projet entrepreneurial : en cela, la crise a été un vrai révélateur.
Alors qu’il y a deux ans ils étaient très focus sur l’oral, je vois cette année beaucoup plus d’interactions. Quand je me promène dans les couloirs, ils viennent spontanément vers moi pour me poser des questions concrètes. Un étudiant m’a par exemple arrêté il y a quelques jours pour me demander « Pourquoi Strasbourg plutôt que Toulouse pour faire ses études ? »
Que lui avez-vous répondu ?
Il n’y a pas débat : Strasbourg bien sûr ! Pour le cadre urbain dans lequel s’inscrit l’EM Strasbourg d’abord, à 5 min de l’hyper centre et à 5 min de l’Allemagne. Mais aussi parce que Strasbourg préfigure la ville du futur. Deuxième ville la plus « cyclo-compatible » d’Europe (derrière Amsterdam, excusez du peu) elle est conçue pour la mobilité douce qu’elle a intégrée dans son schéma urbain. Quand l’EM Strasbourg est venue me chercher il y a quelques années, j’avoue que je ne pensais pas une seconde quitter mon Sud-Ouest natal pour l’Alsace. Mais quand je suis arrivé, quelque chose d’unique s’est passé. J’ai senti cette vibration, cette convergence des énergies du milieu universitaire, des étudiants, des entreprises…. Et je ne l’ai plus quittée !
La « touch » des Admissibles 2021 d’EM Strasbourg ?
Ici, pas d’entretien classique : on demande aux candidats d’apporter un objet passion et de nous expliquer ce qu’il représente pour lui. Car nous ne sommes pas là pour juger de leurs compétences (qu’ils ont déjà prouvées lors du concours) mais pour identifier qui ils sont. Ce qui ne fonctionne que pour les candidats qui arrivent dans une posture de sincérité et d’authenticité. Et je dois dire que certains apportent des objets assez insolites. J’ai déjà croisé dans les couloirs, un étudiant fan de pêche à la cuillère muni d’une épuisette et un autre candidat kayakiste qui avait traversé la France jusqu’à l’EM Strasbourg avec son embarcation sur le toit de sa voiture !
Comment se prépare la rentrée 2021 à l’EM Strasbourg ?
Nous prévoyons une rentrée 2021 en 100 % présentiel. Mais un présentiel qui n’est plus vécu par les étudiants comme « ordinaire » : ils attendent de nous une expérience étudiante pleine et entière, avec une très forte dimension d’échange que je crois devenir profondément structurelle. Nous souhaitons toutefois conserver quelques cours hybrides. Des cours (principalement des cours donnés en amphi) pour lesquels nous avons constaté ces derniers mois qu’ils fonctionnaient bien, voire mieux, ainsi. Et nous avons bien sûr prévu une option pour basculer tous les cours en distanciel en cas de reconfinement.
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Les nouveautés qui attendent les étudiants de l’EM Strasbourg à la rentrée 2021 ?
Nous lançons une certification en ligne autour de la Data Culture pour les élèves de 1A et de 2A du PGE. L’objectif ? Leur permettre de disposer des meilleurs atouts dans la gestion des données. L’idée n’étant pas de les transformer en statisticiens (bien que je sois moi-même statisticien de formation !) mais de leur apprendre à maîtriser et à interpréter la data.
Nous nous associons également avec l’Ecam Strasbourg-Europe dans le MS DEVOOS, pour former des professionnels capables d’analyser les besoins du marché des objets connectés, les traduire en une stratégie marketing et un cahier des charges technique.
Je pense aussi au DU Leadership, méditation et neuroscience, dirigé par Jean-Gérard Bloch. Une formation de 16 jours divisée en 4 séminaires de 4 jours en mode immersif et intensif au Mont St Odile.
Nous renforçons enfin notre ouverture culturelle sur l’axe franco-allemand via un nouveau Bachelor trilingue et profondément européen avec deux autres établissements : HEC Liège et l’université allemande d’Hohenheim. Un programme qui s’inscrit dans l’Institut Franco-Allemand du Management (IFAM), le premier étage d’une « fusée européenne » où de nombreux projets devraient voir le jour d’ici trois à quatre ans.
Qu’en est-il de l’accompagnement de vos jeunes alumni ?
Nous avons créé il y a deux ans le dispositif Career + pour accompagner gratuitement, pendant 5 ans après leurs études, nos jeunes diplômés qui ont besoin de conseil ou de coaching. Un dispositif innovant qui concrétise l’ambition de l’école de ne pas être qu’un passage mais bien un élément fondateur de la carrière de ses diplômés. La note de satisfaction de nos alumni au classement du FT a d’ailleurs augmenté de 5 points depuis sa création.
L’EM Strasbourg est aussi très engagée en matière de diversité ?
L’EM Strasbourg est en effet l’école sur fonds propres qui propose les frais de scolarité les plus bas (8 500 € / an). Nous venons également de mettre en place deux nouveaux dispositifs d’admission « Ouverture et Talents » pour intégrer l’école sans frais de scolarité dès la rentrée prochaine. Ils concernent 20 étudiants sur 400 et s’adressent aux candidats dans une situation de santé ou socio-économique fragile, ainsi qu’aux jeunes à fort potentiel, investis dans une mission d’intérêt général.
L’EM Strasbourg est enfin la première grande école dont les étudiantes ont des prétentions salariales supérieures à celles des étudiants. Sans politique de quota ou de discrimination positive, nous sommes l’école qui rassemble le plus d’étudiantes et le plus de professeures. Chez nous, les femmes se voient réussir aussi bien (voire mieux !) que les hommes, et j’en suis très fier !