Adova, le groupe qui réveille le marché de la literie !

Jacques Schaffnit (Polytech Clermont 86, IAE Clermont 87) est un homme heureux. Président du directoire du groupe Adova, leader du matelas avec des marques comme Dunlopillo, il s’épanouit dans le sauvetage des entreprises en détresse et de milliers d’emplois. Rencontre.

 

Serial repreneur, Jacques Schaffnit a investi les quartiers d’Adova (ex- Cauval) afin d’aider le groupe à se redresser. À la clé : près de 1 500 emplois sauvés ! Guidé par sa passion pour le made in France et le social, l’entrepreneur a déjà réussi à sauver trois sociétés. « Quand je reprends une entreprise, ce sont les histoires qui m’intéressent avant tout. Je suis guidé par mon intuition. C’est comme si un metteur en scène lisait un script et imaginait le potentiel qui s’en dégage. Adova m’a attiré, car c’est une société qui défend le made in France et j’y suis très attaché. Il y a un vrai savoir-faire à tous les niveaux de l’entreprise. Il y a également une dimension sociale très importante. Aujourd’hui je me bats pour redonner de l’espoir et de la motivation à des gens qui, il y a 2 ans, n’avaient potentiellement plus de travail. Aller travailler et voir des gens heureux le matin, c’est pour moi la plus grande des satisfactions ! »

 Pour Jacques Schaffnit, la grande force d’Adova est de réussir à se renouveler dans un marché qui s’essouffle. Le président du directoire apporte son expertise pour réécrire le marché de la literie. « Notre business se fait en B2B, mais notre ambition est de rajouter un maillon et de faire du B to B…to C. Je veux m’adresser à mes clients distributeurs en ayant en ligne de mire le consommateur final. Aujourd’hui le marché est en mode push, les produits sont imposés aux consommateurs, mais nous sommes en train de le révolutionner en adoptant une stratégie pull afin de leur proposer des produits faits pour eux. »

 

Jacques Schaffnit délivre ses conseils aux entrepreneurs en herbe en vidéo :

YouTube

En chargeant cette vidéo, vous acceptez la politique de confidentialité de YouTube.
En savoir plus

Charger la vidéo

PGRpdiBjbGFzcz0iX2JybGJzLWZsdWlkLXdpZHRoLXZpZGVvLXdyYXBwZXIiPjxpZnJhbWUgdGl0bGU9Ik1vbmRlIGRlcyBHcmFuZGVzIEVjb2xlcyBldCBVbml2ZXJzaXTDqXMgcmVuY29udHJlIGxlIFByw6lzaWRlbnQgZHUgRGlyZWN0b2lyZSBkJiMwMzk7QWRvdmEiIHdpZHRoPSI4MDAiIGhlaWdodD0iNDUwIiBzcmM9Imh0dHBzOi8vd3d3LnlvdXR1YmUtbm9jb29raWUuY29tL2VtYmVkLzVhbDlwTktPcHZFP2ZlYXR1cmU9b2VtYmVkIiBmcmFtZWJvcmRlcj0iMCIgYWxsb3c9ImFjY2VsZXJvbWV0ZXI7IGF1dG9wbGF5OyBjbGlwYm9hcmQtd3JpdGU7IGVuY3J5cHRlZC1tZWRpYTsgZ3lyb3Njb3BlOyBwaWN0dXJlLWluLXBpY3R1cmUiIGFsbG93ZnVsbHNjcmVlbj48L2lmcmFtZT48L2Rpdj4=

Un marché d’innovation et d’exigence

La difficulté du secteur de la literie réside dans l’exigence qu’il impose. Le sommeil est un véritable enjeu sociétal, une journée nationale lui est même dédiée le 18 mars. Dans l’ensemble de notre vie, nous aurons passé un tiers de notre temps à dormir. « Actuellement, les Français changent leur matelas tous les 10 ans. Le grand défi est de fournir un lit qui doit durer dans le temps. Notre force est de proposer diverses gammes de produits dans lesquelles chacun se reconnaît. Nous sommes opposés au matelas unique ! »

Pour proposer les meilleures solutions à ses clients, Adova peut s’appuyer sur 3 marques fortes : Dunlopillo, marque populaire qui se positionne sur l’alvéolaire ; Simmons, dont la marque de fabrique est le ressort ensaché, et enfin Treca spécialiste du savoir-dormir à la française avec des produits naturels et cousus main.

Autre atout dans la manche du groupe : l’innovation sur l’environnement de la chambre. « Nous ne travaillons pas que sur le matelas, mais également sur le sommier. Les études montrent que ceux qui changent l’ensemble de leur literie ont une meilleure qualité de sommeil. En 2018, notre gamme Dunlopillo est 100 % innovante ! »

L’entreprise mise par ailleurs énormément sur le marché du canapé-lit en plein boom ! « Auparavant, le canapé-lit servait en cas de besoin, pour les invités. Mais nous nous sommes rendu compte que de plus en plus de personnes l’utilisent comme un couchage quotidien. Nous réalisons des modèles avec des matelas très épais pour lesquels nous avons retravaillé la mécanique de fermeture et d’ouverture. Nous proposons également des produits ergonomiques qui contiennent des pochettes dans lesquelles mettre ses oreillers et sa couette. »

Serial repreneur : un job passionnant

Entre le sauvetage d’emplois et le redressement d’entreprises en difficulté, Jacques Schaffnit n’a pas le temps de s’ennuyer. Son secret pour toujours trouver de l’épanouissement au travail ? Sortir de sa zone de confort ! « Je veux garder mon autonomie et ma créativité. Dès lors qu’une entreprise a atteint une bonne vitesse de croisière, je m’en vais. Cela permet d’avoir un aperçu d’industries différentes. C’est très enrichissant ! J’ai travaillé dans l’automobile, les métaux, les métaux précieux, les télécoms et aujourd’hui l’ameublement. Je n’y connaissais rien avant de rejoindre ces entreprises, mais cela me permet de travailler sans filet ! Aujourd’hui, mon expérience de la vision stratégique et de la pertinence industrielle avec cette capacité à créer de la valeur me permet d’être reconnu. L’atout qu’il faut avoir dans sa botte, c’est l’écoute des autres. »

« Ce que j’attends des jeunes, c’est leur fraîcheur intellectuelle »

Cette capacité à sortir de sa zone de confort, le président du directoire d’Adova la recherche également chez ses équipes. « Un projet de reprise ne peut être réussi sans mixité ! Il faut des gens d’expérience, mais également des collaborateurs issus d’horizons différents. Dans mon ComEx, j’ai souhaité m’entourer d’individus qui ont une âme d’entrepreneur comme moi et qui ont cette capacité à ne pas rester dans leur cocon. Tous les membres du ComEx à l’exception d’une personne, ne connaissaient pas l’ameublement avant d’arriver ici. Cependant, ils étaient très pertinents dans leurs domaines. Cela nous permet d’éviter de travailler par mimétisme et nous pouvons créer quelque chose de nouveau. Car notre objectif est d’écrire une histoire qui n’avait jamais été écrite. Je ne regrette pas cette prise de risque qui permet d’apporter un vent de fraîcheur sur le marché. »

Dans cet esprit de diversité, Adova propose de nombreuses opportunités pour des jeunes diplômés aux profils variés. « Ce que j’attends des jeunes, c’est leur fraîcheur intellectuelle ainsi que leur envie de travailler en équipe. Il faut également des futurs collaborateurs avec de la personnalité. Je ne recherche pas forcément des stars ou des managers confirmés, mais aussi des gens qui vont apporter leur jeunesse et leur insouciance. A l‘instar d’une équipe comme le PSG, avoir les plus grandes stars du monde dans ses rangs ne suffit pas à remporter la Champions League… »

L’IAE, une école de la vie

« L’IAE m’a beaucoup apporté. En France, en entrant dans une filière, on se spécialise assez rapidement dans un domaine. Lors de mon MBA à l’IAE, j’ai rencontré une communauté différente avec une grande ouverture d’esprit. J’étais en contact avec des pharmaciens, des docteurs en droit, des diplômés d’écoles de commerce, des médecins. Pendant 1 an, j’ai partagé le quotidien de ces gens qui m’ont apporté leur expérience. Il y a également une pluridisciplinarité des enseignements qui m’a permis de m’ouvrir sur le monde. En tant qu’ingénieur, j’ai été confronté à des domaines jusque-là peu explorés comme le droit social ou la comptabilité. Apprendre des autres permet de se créer une vision du monde très complète qui m’a amené où j’en suis aujourd’hui. »

 

Chiffres clés : 6 marques : Dunlopillo, Simmons, Treca, Bliss, Diva, Steiner / 1 500 collaborateurs / 7 usines en France / Présent dans 10 pays

 

contact@adova-group.com