Rendez-vous au stand 4D139 ! Le cri de guerre des 460 élèves d’AgroParisTech présents cette année au Salon International de l’Agriculture (SIA). Partenaire officiel de l’événement depuis 25 ans, l’école en profite pour parler agricultures, alimentation, bioéconomie, biodiversité, forêt, santé et territoires avec le grand public et les entreprises présentes Porte de Versailles du 22 février au 1er mars.
Polo rose flashy sur le dos et leurs connaissances en bandoulière, les élèves d’AgroParisTech trustent les allées et les stands du Salon de l’Agriculture cette année. Recrutés et guidés par les 26 membres actifs de la Cellule AgroSIA, ils donnent vie au stand coloré de l’école et travaillent aux côtés des entreprises présentes. « Le SIA c’est 6 mois de préparation. On propose aux étudiants (essentiellement des 1A et 2A) de s’inscrire en tant que stagiaires sur le Salon pour aider les exposants. De la vente, aux ateliers pour enfants en passant par l’animation… ils peuvent et ils savent tout faire », indique Matthieu, responsable communication de l’association. « Persuadés des vertus formatrices et pédagogiques d’une telle expérience, nous libérons une semaine de cours lors du Salon. Nos élèves en sortent passionnés et avec des compétences nouvelles qu’ils n’apprennent pas en cours », précise Gilles Trystram, directeur de l’école.
Le bureau de la Cellule AgroSIA coordonne l’activité des 460 élèves-ingénieurs d’AgroParisTech présents au Salon International de l’Agriculture 2020 – Crédit Monde des Grandes Ecoles et Universités
AgroParisTech mobilisée !
Un événement pour lequel se mobilise toute la communauté AgroParisTech. « Le SIA et AgroParisTech touchent tous deux le cœur des questions agricoles. On y rencontre beaucoup d’anciens et des parties prenantes de l’école (collectivités, entreprises, associations…). C’est un événement annuel où se disent des choses et se cristallisent des négociations, un observatoire privilégié de ce qui se fait et de ce qui se dit dans notre milieu. Il nous permet de voir comment des sujets que nous trouvons importants sont en train de bouger et de capter les signaux faibles », ajoute le directeur. Le Salon International de l’Agriculture est également l’occasion pour AgroParisTech de rappeler sa politique partenariale toujours dynamique. Deux accords cadre seront ainsi signés jeudi 27 février avec le WWF et GRDF.
Le pavillon des bovins, un incontournable du Salon International de l’Agriculture – Crédit Monde des Grandes Ecoles et Universités
The place to be pour les meilleurs ambassadeurs du développement durable à la française
Car AgroParisTech au SIA, c’est plus que logique. « Les sciences du vivant sont intrinsèques à ce qu’on est et ce qu’on veut être. Je parle bien de « sciences du vivant » et non de « sciences de la vie » car elles englobent la biologie bien sûr, mais aussi la chimie, l’écologie, la sociologie, l’anthropologie, les biotechnologies…» insiste Gilles Trystram. Un parti-pris historique qui permet à l’établissement d’avoir un taux d’élèves vocationnels de 20 % environ, un chiffre assez unique dans le monde des écoles d’ingénieurs.
>>> Passez une journée dans la peau de Gilles Trystram, directeur d’AgroParisTech
Ils sont au Salon, et ils adorent ça !
« C’est un événement emblématique dans la vie de l’école. J’ai la chance de découvrir le Salon de l’intérieur, de découvrir des entreprises et des institutions où je travaillerai peut-être une fois diplômée. Une super expérience ! » – Jeanne élève-ingénieure en 1A, stagiaire sur le stand de l’ANSES
« L’ambiance est top. Je venais au Salon quand j’étais petit et aujourd’hui je suis très heureux de présenter, à mon tour, l’agriculture au grand public. C’est la 2e année que je travaille au SIA et ce que j’aime le plus, c’est d’être plongé dans le concret. Je parle aux éleveurs, aux gens du milieu… Je vois aussi que l’agriculture est au cœur de l’actualité : les visiteurs me posent des questions sur les coopératives d’achat, les normes sanitaires, le bien-être animal, les OGM… » Lucas, élève-ingénieur en 2A, stagiaire sur le stand de la filière porcine
« Je découvre les problématiques de l’agriculture française (normes, politique vis-à-vis des pesticides…), très différentes par rapport à mon pays. Je suis en contact avec des chercheurs et des spécialistes, mais aussi avec le grand public et des enfants pour lesquels j’anime des ateliers. Je pense à devenir professeur alors ça m’apporte beaucoup. » – Otto, étudiant brésilien en double-diplôme, stagiaire sur le stand de l’ANSES