Si les touristes sont charmés par la première destination touristique du Var, la Métropole Toulon Provence Méditerranée a tout pour attirer aussi des jeunes diplômés, grâce à son dynamisme économique. Une chose est sûre, travailler pour la Métropole est une opportunité à ne pas louper ! Confirmation avec Boris Bernabeu (IEP Aix 95), directeur général adjoint en charge de l’économie, de l’innovation et de l’attractivité territoriale et Marie-Aline Lopasso (IEP Aix 90), DGA des services de Métropole Toulon-Provence-Méditerranée.
Les chiffres clés pour présenter la Métropole Toulon Provence Méditerranée.
Boris Bernabeu 450 000 habitants et 12 communes allant de Six-Fours-les-Plages à Hyères en passant par Toulon, la ville centre.
50 % des salariés, mais aussi des cadres du département du Var, travaillent dans la Métropole. Cela reflète bien son rôle essentiel de locomotive au sein du département et son dynamisme économique.
Enfin, le Var est la première destination touristique de France (en dehors de Paris) et la Métropole est elle-même la 1er destination touristique du Var en termes de nuitées.
Le grand projet en cours qui va encore plus booster l’attractivité de la Métropole ?
Boris Bernabeu Assurément le projet « De Mayol à Pipady », porté par le président de la métropole Hubert Falco, destiné à redessiner le linéaire maritime sur plus de 2 km, du stade Mayol jusqu’à la Tour Royale. Ce projet va transformer la ville de Toulon et, à travers elle, la métropole grâce à de nouveaux usages, circulations, bâtiment, loisirs….
Marie-Aline Lopasso J’aimerais ajouter une couleur culturelle à notre territoire, et mettre en avant nos équipements, l’opéra, les enseignements artistiques avec le Conservatoire à rayonnement régional ou encore l’Ecole d’Arts, mais aussi la Villa Noailles, l’Hôtel des Arts et la Villa Tamaris…
Une bonne raison de venir travailler pour la Métropole ?
Boris Bernabeu Le dynamisme. Les métropoles sont les centres décisionnels en France et sont en charge du dynamisme économique, entrepreneurial mais aussi des questions d’enseignement supérieur, notamment, en lien avec le territoire national.
Marie-Aline Lopasso La proximité et l’échelle humaine qui permettent à un jeune diplômé d’être au contact des élus, de toucher du doigt chaque fonction et de n’être jamais loin du centre de décision, le tout avec un filet de sécurité.
En tant que DGA, approuvez-vous cette affirmation : « Pas de leadership sans followership » ?
Boris Bernabeu Je la partage complétement et je m’inscris particulièrement dans ce mode de fonctionnement. Le management participatif est essentiel car la compétence de chacun nourrit celle des autres. Tout en ayant une ligne directrice et des objectifs clairs.
Marie-Aline Lopasso Je ne suis pas dans le leadership car ce n’est pas mon caractère. Je suis plutôt au cœur des équipes, à tirer et pousser au sein de la cordée. Je pense être un filet de sécurité pour les élus, le directeur des services et les équipes.
Sur quels aspects un jeune diplômé peut-il vous challenger ?
Boris Bernabeu Un jeune qui arrive à la Métropole doit en premier lieu apprendre et s’acculturer à la structure qu’il rejoint. Ensuite, son regard neuf, non formaté, permet de prendre de la hauteur, d’apporter des méthodes différentes et une manière d’aborder les sujets qui nous demandent de sortir de notre zone de confort.
Marie-Aline Lopasso L’ancien directeur de Sciences Po Aix, Jacques Bourdon nous disait : « On ne vous demande pas de savoir mais de savoir où chercher ». Et ça, les jeunes diplômés l’ont acquis. Ils veulent également savoir pourquoi ils doivent faire une tâche, en connaître le sens. C’est quelque chose que j’apprécie et qui nous bouscule. Et quand on leur donne du sens, il se mobilisent.
Question fil rouge : Les termes choisis par votre équipe pour définir votre façon de manager ?
Boris Bernabeu Un manager délégatif, rigoureux, déterminé et pragmatique.
Marie-Aline Lopasso Un management bienveillant et persuasif avec un côté maternaliste.
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Le poste clé pour débuter sa carrière ?
Boris Bernabeu Celui de chargé de mission. C’est une fonction transversale, idéale pour apprendre. Il permet de voir différentes missions mais c’est aussi un poste où on prend des risques et où on doit se remettre en question en permanence. C’est très formateur.
Marie-Aline Lopasso Nous recrutons régulièrement sur des postes très hétéroclites et proposons souvent des bourses à l’emploi. Tous les postes sont consultables sur le site de la Métropole et sur emploi-public.
Chiffres clés
2 400 collaborateurs / 65 zones d’activités / près de 70 000 établissements sur le territoire / 1er port militaire d’Europe
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