Chaque être humain qui s’empare de son téléphone utilise un câble sous-marin posé par Alcatel Submarine Networks. Votre mission quand vous rejoindrez ses équipes ? En tirant des milliers de kilomètres de câbles sous les océans, aider les équipes d’ASN à relier chacun à… tous ! Le témoignage de Pierre Fidry (Grenoble INP-Ense3 97), son Directeur Technical Bid.
Alcatel Submarine Networks a une grande attractivité économique : oui mais pourquoi ?
La crise Covid comme l’augmentation du pétrole montrent à quel point il est capital de pouvoir communiquer à distance de manière fiable. Des entreprises aussi visibles qu’ASN, qui maîtrisent leur sujet de bout en bout, de la conception à la pose, acquièrent une dimension presque stratégique et jouissent d’un fort potentiel de développement.
Quelle saveur particulière apporte le fait de devoir sans cesse relever de nouveaux défis techniques au fond des océans ?
Il y a des défis passionnants à relever, c’est juste. Et même plus encore. Car si chaque km² de la planète est exploré, il n’en est rien des fonds marins. Nous travaillons donc aujourd’hui également avec les scientifiques pour qui les données fournies sont précieuses pour surveiller l’évolution du climat, des courants, etc. Une motivation de plus.
ASN maîtrise des savoir-faire clés, voire uniques. Comment entretenez-vous ce génie particulier de l’innovation ?
Précisément de cette façon : en répondant aux demandes nouvelles qui nous sont faites, par les clients, gouvernements ou organisations. Demandes toujours plus nombreuses et complexes qui sont traitées par notre très important département R&D, lequel travaille lui-même en collaboration avec des laboratoires, chercheurs, etc.
Vous baignez dans une culture technique très forte, mais relier les habitants du monde entier apporte un joli « petit supplément d’âme » !
Disons sans prétention qu’il est plaisant de penser que n’importe quel habitant de la planète manipulant son téléphone utilise un des câbles que l’on a posés. Nous en sommes à 700 000 km en tout. La première pose à laquelle j’ai personnellement participé reliait les îles Tonga aux îles Fidji, quelque chose que l’on n’oublie pas.
ASN, the place to be pour apprendre et renforcer son employabilité ?
Bien sûr ! D’une part nous maîtrisons la chaine de bout en bout, de l’autre, nous avons cette chance de toucher à tous les domaines de l’ingénierie. Et même au génie industriel. Les possibilités d’évolution sont donc multiples. La preuve, j’ai déjà exercé cinq ou six métiers vraiment différents. Chacun peut choisir de devenir expert, commercial ou encore se passionner pour le tracé des routes sous-marines comme certains de mes collègues.
22 ans chez Alcatel. En quoi votre évolution représente-t-elle un bel exemple de ce qu’ASN peut offrir aux jeunes talents en termes de parcours ?
Comme nous venons de le dire, toutes les évolutions sont possibles. En se formant pour suivre ses désirs, on voyage professionnellement loin de ses bases de départ. Comme je l’ai fait en évoluant vers le commercial et le management. Chez ASN tout est possible et cela aussi est très motivant.
Votre petite madeleine de Proust Grenoble INP ?
J’ai vraiment profité de la montagne et du ski, mais mon souvenir le plus mémorable demeure cette journée où j’ai appuyé sur un bouton pour… faire exploser de la dynamite ! C’était en TP de sismique et ça ne s’oublie pas.
La Grenoble INP Touch ?
Bien que mon école soit spécialisée, l’enseignement y est très varié. On en ressort donc avec une vraie culture d’ingénieur doublée d’une belle curiosité. Je ressens vraiment comme un plus de ne pas avoir été enfermé dans un cocon. Une ouverture d’esprit encore renforcée par la présence sur le campus d’étudiants tous azimuts.
Chiffres clés : 1800 collaborateurs, 2 usines, 7 bateaux / Chiffre d’affaires > 500 millions d’euros
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