Impossible de dissocier le Pôle Léonard de Vinci de sa vie associative. Ce campus qui réunit à La Défense trois écoles – EMLV (école de management), ESILV (école supérieure d’ingénieurs) et IIM (institut de l’internet et du multimédia), vit au rythme de ses 40 associations. Sur les 4 000 étudiants, 1 500 sont investis dans le noyau associatif ; accompagnés et valorisés à ce titre. Tous profils et écoles sont confondus. L’incarnation du maître-mot du Pôle : la transversalité !
Leocampus
La porte d’entrée franchie, quelques notes de musique résonnent dans le hall du Pôle Léonard de Vinci, communément appelé le Léocampus par ses étudiants. Dans un coin, le stand d’une association sportive est en fête. Les étudiants sont invités à partager un moment avec eux. « Le Pôle bouge en permanence avec les associations », lance Corentin en passant devant les intéressés. Le jeune homme de 21 ans fait lui-même partie d’une association : Da Vinci Bot. Concevoir et réaliser un robot autonome, le défi de toute une équipe. « C’est beaucoup d’heures de travail mais c’est très formateur », s’enthousiasme Nicolas, « le spécialiste du ponçage », et président de l’association.
S’engager pour évoluer
Que ce soit par passion comme pour Nicolas, ou par goût du défi pour Corentin, s’investir dans la vie associative est une évidence pour beaucoup d’entre eux. « J’avais besoin de passer de la théorie à la pratique pour justifier d’une expérience en gestion managériale auprès des recruteurs », témoigne Yohann de DeVinci Junior. Cette association (qui fait officiellement partie du mouvement des Junior Entreprises, ayant obtenu le statut de Junior Initiative en avril 2018 NDLR), répond à des appels d’offres comme le ferait un cabinet de conseil.
« Même si on est encadré par les professeurs, l’organisation et la gestion des équipes ne dépend que de nous et on est obligé d’apprendre à communiquer pour fonctionner », atteste Loïc, d’après son expérience en qualité de vice-président de LéoFly, « et si ça fonctionne bien, on en retire une vraie satisfaction personnelle ». Thomas est du même avis. Dans l’association Vinci Investments, qui « désacralise et rend abordable la finance », l’étudiant a appris à développer ses compétences relationnelles mais aussi à se conforter dans ses attentes professionnelles. « Vinci Investments m’a permis de m’aiguiller dans mon choix d’orientation en mettant un pied dans l’ingénierie financière », soutient-il, l’air confiant.
Un soutien de poids
Pour Charles, président d’HydroVinci, « c’est une chance d’avoir des emplois du temps aménagés, des locaux réservés et des subventions de la part du Pôle pour exercer notre activité ». L’étudiant à l’ESILV précise que pour être financée par le Pôle Léonard de Vinci, l’association est soumise à validation : elle doit avoir un but pédagogique, non lucratif. C’est le cas du Fab Lab « qui permet d’aider les étudiants dans la réalisation de leurs impressions 3D » explique son dirigeant, Marc, ravi de présenter les dernières créations. Le reste des fonds pour les associations techniques proviennent de partenariats, mécénats et dons. « 80 % d’entreprises privées soutiennent Vinci Eco Drive à titre financier. C’est difficile pour les entreprises de sponsoriser avant la concrétisation du projet ; mais si on propose des plans de communication efficaces pour leur donner de la visibilité sur le campus et les réseaux sociaux, ça fonctionne plutôt bien », éclaircit Stéphane, arborant fièrement le sweat de son association, Vinci Eco Drive.
« Le plus sympa dans une asso c’est de créer et partager », conclut le jeune homme. Ingénieurs de l’ESILV, managers de l’EMLV et designers de l’IIM font vivre ensemble la vie associative du Pôle Léonard de Vinci. La diversité fait la force !