Que peuvent apporter les digital natives à la sureté nucléaire ?
Ils vont rajeunir la manière de développer et d’exécuter les projets. Si l’on entend la sureté au sens large, pour protéger l’Homme et l’environnement des effets dommageables, les outils digitaux permettent d’améliorer la maitrise de ce que l’on délivre. Les projets du nucléaire sont longs, d’une très grande complexité technologique avec des centaines de milliers de documents, plusieurs dizaines de millions de données, etc. Le digital permet de passer d’une approche « document centric » à une approche « data centric ». En utilisant l’IA pour des simulations dans l’ingénierie des systèmes basée sur des modèles (MBSE), on converge beaucoup plus vite vers des solutions optimum.
Un mix énergétique sans nucléaire est-il possible en France ?
Je dis clairement non si l’on s’inscrit dans une neutralité carbone à 2050. Car le nucléaire est une énergie bas-carbone qui contribue de manière significative à la réduction des émissions de CO2, aux côtés des énergies renouvelables. Les ingénieurs sont là pour maitriser ces technologies, les rendre sûres et les mettre au service du « vivre ensemble » avec un vrai arbitrage sur des exigences environnementales.
L’innovation « made in Assystem », qui y contribue ?
Tout le monde ! Y compris les jeunes diplômés qui nous proposent des projets d’innovation lorsqu’ils sont coachés et tutorés durant leur formation. C’est intéressant de voir les idées qui sortent et leur plaisir de créer quelque chose après avoir passé beaucoup de temps à ingurgiter les enseignements. Sinon l’innovation Assystem se conçoit comme création de valeur pour le client, en visant l’excellence opérationnelle de façon très appliquée.
Les métiers sur lesquels vous avez besoin de sang neuf ?
Mondialement, toutes les spécialités sont les bienvenues ! Experts du digital et data scientist sont très recherchées bien sûr, mais aussi dans les métiers du projet, de la relation client et du business développement.
La qualité essentielle pour rejoindre votre équipe ?
Avoir envie ! Il faut d’abord de l’enthousiasme. Après on s’occupe d’organiser l’archipel (les rencontres, le réseau, un portefeuille d’expériences variées, etc.) dans lequel le jeune diplômé va se nourrir pour développer des compétences rares. Il faut également oser, être endurant et avoir un vrai sens du collectif.
Vos bottes secrètes pour attirer les talents ?
Assystem adresse des enjeux clés de la société comme la production d’énergie, l’aménagement du territoire, la mobilité, le confort de vie, mais aussi la médecine nucléaire, qui permet de diagnostiquer et soigner les cancers. Ce sont autant de beaux projets offerts aux jeunes diplômés pour répondre aux défis de demain.
Le « + Assystem » qui permet aux jeunes ingénieurs d’exprimer leurs talents ?
Nos organisations ont des configurations mutliformes. De mon côté, je m’attache à ce que les leaders deviennent des coachs, des passeurs, qui aident leurs collaborateurs à développer leurs connexions et leurs humanités, à « se faire plaisir » en multipliant les expériences.
Le secret de la formation INSA ?
Son côté pluridisciplinaire avec une dimension humaine aussi importante que les dimensions techniques ! A mon époque, l’INSA était, par excellence, l’école de l’égalité des chances et des diversités de parcours. Ce sont deux atouts à promouvoir et entretenir. Contacts : https://jobs.assystem.com
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