Ils sont étudiants et font partie du conseil d’administration ou d’une commission stratégique de leur école. Missions, pouvoir de décision et mise en œuvre des projets pour lesquels ils se sont engagés : Grégory, Thomas et Charline, trois leaders étudiants nous disent tout sur leur participation aux instances de leur établissement.
Délégué et ambassadeur, Gregory Krzymanski défend les intérêts étudiants
Délégué et ambassadeur lors des salons depuis sa première année au sein de l’ESG, Gregory Krzymanski, étudiant en 3e année, a toujours été un acteur majeur et engagé de son école. Ainsi quand une place s’est libérée au niveau de la représentation des étudiants des instances de l’école via le programme Happy School Maker, c’est tout naturellement qu’il a été contacté. « En tant que délégué, je n’ai pas de missions officielles, mais j’ai pris mon rôle à cœur et j’ai toujours fait plus que ce qui était demandé. Tout le monde a vite vu que j’étais très investi et c’est ainsi que je suis devenu représentant des élèves » explique le jeune homme de 23 ans. A ce poste, Grégory est amené à avoir un dialogue constructif et régulier avec l’administration afin de lui faire remonter les doléances des élèves. « Notre mission est d’intervenir auprès de la direction sur des sujets clairement identifiés dans le but d’améliorer les choses. C’est par exemple comme cela que l’école a installé récemment une fontaine à eau. Nous avons la chance d’être dans une école où nous sommes écoutés et où le dialogue se fait facilement. » Dans une commission composée de trois représentants de l’administration, deux représentants étudiants et cinq professeurs, l’avis des élèves portent et ils peuvent faire entendre leur voix sur des sujets cruciaux, comme la transparence des frais des scolarités.
De l’organisation et des opportunités
Entre ses cours, son alternance et ses prérogatives à l’école, Grégory n’a pas le temps de s’ennuyer ! Mais avec un peu d’organisation, il arrive à tout concilier. « Les jours où je suis à l’école, j’essaie de discuter au mieux avec l’administration et sinon je fais en sorte de régler les soucis de mes camarades le soir ou le week-end. » Même s’il ne se sent pas leader, l’étudiant est un modèle pour les autres élèves qui n’hésitent pas à le solliciter pour entrer en contact avec l’administration de l’école. Un rôle qui lui a ouvert des opportunités. « J’ai trouvé mon alternance au sein du service admission de l’ESG parce que j’ai été recommandé par un membre de l’administration » explique-t-il. De quoi l’inspirer pour son avenir. « J’aimerais explorer la piste de l’entrepreneuriat ou du marketing… tout en continuant à défendre l’intérêt collectif ! » prévoit-il.
Thomas Chesneau-Daumas : un leader étudiant ambitieux
A 21 ans, Thomas Chesneau-Daumas mène une vie bien remplie. Entre ses études en 2e année à l’École des Mines de Nancy, sa passion pour la géopolitique, la course à pied, la lecture et ses projets scolaires sur la souveraineté française et européenne sur les métaux rares, son agenda est bien chargé. Et pourtant, il trouve le temps pour siéger au Conseil d’Administration de son école, un rôle qui lui tient à cœur. « Au moment des élections nous avons monté une liste et j’ai eu la joie et la fierté d’être élu représentant des élèves et de prendre part à la vie de mon école en tant qu’administrateur » explique l’étudiant. Désormais, il assiste à tous les CA de l’école et maintient un dialogue permanent avec l’administration avec trois missions clés. « Représenter les élèves, avoir leurs avis sur les différents sujets abordés lors des conseils et restituer les comptes-rendus aux étudiants. » Avec 6 voix sur 30, la voix des élèves à un vrai poids au sein de ce conseil, une chance estime l’étudiant en deuxième année. « Nous sommes une petite école à dimension familiale, dans laquelle nous pouvons avoir un dialogue permanent avec l’administration. Nous sommes sondés sur beaucoup de sujets et cela permet vraiment de faire avancer les choses du bon côté. Nous avons vraiment l’impression d’être considérés, ce qui n’était pas le cas lorsque j’étais au lycée. »
La naissance d’une ambition politique
De fait, l’avis des élèves est pleinement pris en compte. « Nous avons par exemple été consultés avant la mise en place de charte Egalité, Diversité et Inclusion (EDI) » indique-t-il. Cette représentation des élèves qu’il considère comme un « honneur » lui a d’ailleurs ouvert des ambitions, puisqu’après ses études, Thomas aimerait bien se lancer en politique. « Cette opportunité représente pour moi une première expérience du monde administratif. En plus d’assumer le rôle de représentant, cette fonction s’inscrit en totale adéquation avec mon projet professionnel. J’aimerais travailler au sein d’un ministère et ensuite me lancer en politique avec pour objectif de défendre les intérêts industriels français dans les domaines stratégiques » détaille-t-il. Un futur leader pour le pays et déjà un leader contemporain pour ces camarades ? Non estime-t-il modestement : « Je suis juste un représentant ! »
Charline Verdiere, une représentante engagée !
Etudiante en première année du cycle ingénieur à l’EBI, Charline Verdiere s’intéresse à de nombreux sujets tels que l’immunologie, le transfert de chaleur, la biologie, la physique et l’informatique. Une polyvalence qu’elle utilise au quotidien dans ses études bien sûr, mais également pour son rôle d’élue au conseil informatique de l’école. Engagée dans la vie étudiante de son école, son implication a commencé dès sa deuxième année de prépa, un peu par hasard. « J’ai reçu un mail indiquant que le comité informatique était désormais ouvert aux étudiants. Comme j’aimais le sujet, j’ai envoyé ma candidature et j’ai été élue. » En mettant en avant sa motivation et son expérience, elle a ainsi pu prendre place au sein de ce comité qui se réunit une fois par mois. Son rôle ? Représenter les élèves et faire remonter les problèmes aux responsables de l’école. « Pendant quelque temps, nous avions des difficultés liées au wifi dans les amphis et avec les photocopieuses, j’ai pu en parler avec l’administration lors d’un comité et quelque temps après tout était réglé » se rappelle-t-elle. Malgré un emploi du temps chargé, l’étudiante de 21 ans peut compter sur l’administration pour concilier le comité et ses études. « L’école fait en sorte de ne pas mettre de réunion pendant les périodes d’examen et, le reste du temps, je m’organise pour tout concilier avec la rédaction des comptes-rendus le week-end » indique l’étudiante.
Une représentante et non une leader
Charline espère conserver cette place « pendant trois ou quatre ans, pour cette opportunité d’apprentissage. » Bien qu’elle soit réélue tous les ans, elle reste discrète et ne se considère pas comme une leader. « Même si mon nom est présent dans toutes les communications, les étudiants ne savent pas forcément qui je suis. Je suis là pour les représenter mais tout le monde ne vient pas pour autant me voir en cas de soucis, pourtant cela me ferait plaisir de les aider ! » précise l’étudiante. Forte de cette volonté d’accompagner ses pairs plutôt que de rechercher la notoriété, la future ingénieure coche ainsi toutes cases du b.a-ba du leadership.