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Avec Arche, mettez l’immobilier en marche- L’interview de Baptiste Foirest

Saviez-vous que derrière les marques Laforêt, Guy Hoquet ou Century 21 se cache un groupe immobilier engagé où vous pourrez innovez avec Baptiste Foirest (Sciences Po 06, Arts et Métiers 04, ESTP 2003), Chief Investment Officer chez Arche ? Rencontre.

La foncière du groupe Arche possède 150 000 m² de bureaux et d’agences. Des investissements qui servent en priorité à ses agences immobilières. Vous nous pitchez cette belle success story ?

Arche interview Baptiste Foirest
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Arche est une galaxie qui a grandi progressivement et qui est composée aujourd’hui de 18 planètes, dont les plus connues sont Guy Hoquet, Laforêt et Century 21. Chacune a son réseau, son implantation et son histoire. Mais elles ont toutes en commun la culture de l’excellence et le sens du service. Et l’agrégation de toutes ces marques a fondé notre success story. Chez Arche, notre stratégie repose sur le fait d’être au maximum propriétaire des murs de nos agences. C’est pourquoi la foncière dont je m’occupe gère pas moins de 150 000 m² de locaux, dont les deux tiers sont des agences du groupe. A mon arrivée il y a cinq ans, j’ai mis en place des outils, des méthodes de travail et une organisation pour piloter la gestion de l’ensemble des actifs immobiliers du groupe, dans un contexte de forte croissance. J’ai aujourd’hui six collaborateurs dans mon équipe.

Rénovation et bien-être au travail, pourquoi ça fait forcément sens en 2025 ?

A la foncière, chaque acquisition de murs pour installer une agence fait l’objet d’un important programme de travaux ultra-qualitatifs et de long-terme, afin d’améliorer à la fois la performance des locaux et les conditions de travail des collaborateurs. Mon équipe est au cœur du réacteur puisqu’elle gère l’acquisition, l’asset management, la maîtrise d’œuvre et le property management. Dernier chantier à date : l’isolation entière d’un bâtiment avec de la terre végétalisée. Le bâtiment a longtemps été le parent pauvre de l’innovation, mais les exigences environnementales rebattent les cartes et les jeunes talents ont toute leur place pour nous y aider.

Quelles opportunités proposez-vous aux jeunes talents justement ?

En sortie d’école de commerce ou d’ingénieurs, nous leur proposons d’intégrer notre Graduate Programme, un véritable accélérateur de carrière sur 24 mois, qui va leur permettre de penser transversalement et de saisir tous les enjeux du secteur (performance énergétique, IA, digitalisation, RSE…). Chez Arche, chaque manager peut être directeur de business unit, et être ainsi impliqué dans des projets stratégiques à fort impact. Loin des stéréotypes, une agence immobilière peut compter jusqu’à 50 collaborateurs et réaliser plusieurs millions d’euros de CA, offrant des responsabilités stimulantes proches de l’entrepreneuriat.

Après 15 ans en Fusion & Acquisition à Paris, vous avez fait le choix de la Touraine et d’une entreprise familiale. Ça change quoi au quotidien ?

C’est vrai que ma décision a surpris nombre de mes amis et collègues. Sur le plan personnel, ma priorité était de quitter la vie parisienne au profit d’un cadre géographique plus naturel et moins asphyxiant. Sur le plan professionnel, en rejoignant un groupe géré jusqu’à aujourd’hui par Philippe Briand, son fondateur et propriétaire, j’ai trouvé une vision stratégique de long terme, ce qui me manquait dans mes précédentes expériences. Mes échanges avec le président sont rationnels, et les décisions sont prises de façon pragmatique et efficace. C’est un élément différenciant dans notre univers économique. Bref, je m’éclate.

Pourquoi avoir choisi d’ajouter la corde Sciences Po à votre arc déjà fourni ?

A l’époque où mes camarades de prépa optaient pour l’informatique, j’ai préféré m’orienter vers le BTP et l’immobilier, qui étaient pour moi la convergence parfaite entre le concret et l’abstrait. Acquérir un double diplôme ingénieur/business est vraiment une combinaison que je conseille : celle-ci m’a donné une solide expertise technique et une hauteur de vue à la fois financière et commerciale, pour penser out of the box.

Sciences Po vs business school, le match ?


Pour moi, il n’y a pas de compétition entre Sciences Po et une très bonne école de commerce, les deux se valent. Mais Sciences Po possède à mon sens un avantage fondamental, qui est son approche très généraliste, avec un tronc commun très solide en droit, économie et géopolitique…  

Le conseil qui tue
Faites une présentation comme vous aimeriez qu’on vous présente les choses et prenez les décisions comme s’il s’agissait de votre propre argent.



Contact : bfoirest@arche.fr