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Avec l’UBAF, participez au développement des pays émergents – L’interview de Thierry Simon

Vous souhaitez être utile aux pays en développement ? Rejoignez les équipes de l’Union de Banques Arabes et Françaises (UBAF) et devenez l’un de leurs interlocuteurs privilégiés. Inspirez-vous du parcours de Thierry Simon, (Centrale Lille 83),son Directeur Général et laissez-vous coacher !

Qu’est ce qui fait de l’Union de Banques Arabes et Françaises un atout clé pour les pays en développement ?

©Terry Lair

Depuis 50 ans, l’UBAF mène une mission inclusive au service des populations des pays en développement (Guinée, Sénégal, Liban, Irak, Libye, Bangladesh…). Nous intervenons aujourd’hui dans 80 pays. Nous veillons à la sécurisation financière des importations de produits essentiels comme le blé, le pétrole ou les voitures, en partenariat avec ces pays et en soutien de leurs systèmes bancaires. Aujourd’hui, les grandes banques internationales se retirent de cette activité qui est difficile à exercer dans un environnement financier de plus en plus régulé. Cela donne d’autant plus de valeur à notre action.

L’UBAF est détenue par le Crédit Agricole CIB et des actionnaires du Monde Arabe. En quoi cette gouvernance est-elle un challenge inspirant pour vous ?

Effectivement, mon Conseil d’Administration est multiculturel et de haut niveau. Je dois donc, tout à la fois, aligner des intérêts parfois hétérogènes et créer une vision commune avec nos 350 collaborateurs à travers le monde. C’est un challenge passionnant. Mes dix ans d’expérience dans le Monde Arabe m’aident à comprendre les dynamiques en marche et les circuits de décision.

Quelles opportunités proposez-vous aux Centraliens ?

L’analyse de données est une porte d’entrée exceptionnelle vers des carrières internationales. On peut aussi s’orienter vers la relation client et évoluer rapidement. Enfin, les fonds d’investissement et les financements structurés permettent de combiner rigueur intellectuelle et interaction avec les clients. On peut commencer à l’UBAF en faisant des analyses de conformité ou de crédit, opter ensuite pour le back office et les opérations, avant de s’occuper des portefeuilles clients. N’hésitez pas à vous engager et à exprimer vos souhaits de carrière. Le rôle de votre manager est de vous faire grandir et évoluer.  C’est ce que j’ai toujours fait.

Le coaching, c’est une seconde nature chez vous ?

J’ai toujours aidé les jeunes dans les pays où je me trouvais et je continue à en suivre, dont certains depuis dix ans. Je commence toujours par demander : Qui es-tu ? et qu’est-ce qui t’anime ? . Je les fais ensuite réfléchir à leurs motivations profondes. Nous avons tous trois ou quatre choses que nous aimions faire à l’âge de 10-12 ans. Il faut en retrouver au moins une qui va vous permettre d’exercer votre métier. Vous pourrez pratiquer vos autres passions en dehors du travail. Cela vous évitera le burn-out et vous serez heureux !

Faire carrière dans la banque c’était une évidence pour vous ?

En sortant de Centrale Lille, j’ai postulé dans trois secteurs : le pétrole, le BTP et la banque. J’ai choisi le Crédit Lyonnais et commencé au département informatique. J’étais déjà un geek à l’époque : j’avais fait un stage sur le Minitel ! Très rapidement, j’ai basculé dans un rôle de banquier. Je n’avais qu’une obsession : partir à l’étranger dans un délai de trois ans. Et, deux ans après mon entrée, j’étais patron du Crédit Lyonnais à Édimbourg en Écosse ! J’ai bâti mon parcours en structurant mes expériences autour de trois axes clés : l’expertise produit, la relation client et la gestion géographique. Le fil rouge de ma carrière ? La curiosité. C’est ce qui m’a permis de vivre des expériences passionnantes au Danemark, aux États-Unis, à Dubaï et à Londres, tout en restant dans le même groupe pendant 40 ans. J’ai vécu chaque changement de poste comme une nouvelle aventure.

Un dernier conseil pour un jeune diplômé ?

Connais-toi toi-même. C’est essentiel pour choisir un parcours qui corresponde à tes envies. Et surtout, fais des stages à l’étranger !

Centrale Lille

J’ai été président de la Junior-Entreprise, au sein de laquelle j’ai vécu des moments extraordinaires avec mes camarades de promo. Même si je n’ai jamais exercé comme ingénieur, la formation de Centrale Lille m’a apporté une capacité d’analyse, de synthèse et de créativité exceptionnelle. Cette approche cartésienne alimente la curiosité et donne une large ouverture sur le monde. Nous pouvons être fiers de cette marque de fabrique française. Je me sers de ses enseignements au quotidien.

Contact : thierry.simon@ubaf.fr