« Chez nous, on ne s’ennuie jamais ! » C’est sur cette promesse que Mathias Hautefort (X 87, Télécom Paris 92), CEO de Netgem, invite les jeunes talents à le rejoindre pour élaborer les divertissements du futur.
Comment caractériser Netgem ?
C’est une société au cœur de la convergence télécom et média. Notre métier est de déployer des services de contenus, les équipements et la technologie requise à destination des opérateurs Télécoms à la fois pour le marché français mais aussi au le Royaume-Uni et dans les pays Nordiques. Nous visons plus d’un demi-million d’abonnés avant la fin 2022. Nous sommes de facto au centre des problématiques sociétales, qu’il s’agisse de l’évolution des modes de travail, de la digitalisation des divertissements ou de l’impact environnemental du numérique. Netgem est notamment très impliqué dans la réduction de son empreinte carbone et travaille activement à limiter la consommation de bande passante nécessaire à la diffusion des contenus.
C’est donc un secteur très attractif pour un jeune dip’ ?
Tout à fait. Nous évoluons dans un secteur au croisement de deux révolutions importantes : d’un côté, les télécommunications avec l’arrivée du très haut débit (THD) et de la 5G et, de l’autre, les contenus accessibles directement depuis internet via les services OTT (over the top) multi-supports. Pour un jeune talent, c’est donc l’opportunité d’adresser à la fois des sujets tech très pointus, des enjeux sociaux majeurs et de repenser les business models, tout en s’épanouissant au sein d’un environnement empreint de divertissement. Un bon moyen de lier l’utile à l’agréable.
Votre principal défi ?
L’un des défis les plus intéressants chez Netgem, c’est l’expérience utilisateur (UX). Notre ambition est de rendre l’accès à un service extrêmement simple et universel dans un environnement de plus en plus complexe avec l’accès aux meilleurs contenus. Il est aujourd’hui particulièrement difficile de coupler simplicité d‘usage et qualité. Or, c’est ce qui fait toute la différence.
Quelle place pour l’innovation chez Netgem ?
Netgem a été conçu en 1996 sur une idée ultra-innovante : celle que la télé passerait par internet. Puis la télé sur IP est arrivée, l’ADSL, les services OTT, le multi-écran, le THD, la 5G et demain peut-être, le métavers… Le plus compliqué est de sentir à quel moment il faut changer de cap et de le faire avec les bonnes personnes.
Quelles sont alors les bonnes personnes pour vous accompagner ?
Une dizaine de postes sont ouverts aux jeunes dip’, principalement dans les fonctions de développeurs, mais également commerciales et marketing. Nous sommes avant tout une société d’entrepreneurs. Nous attendons donc des jeunes talents qu’ils aient cet esprit, mais aussi qu’ils adhèrent à nos valeurs responsables de transversalité et de multiculturalisme. À la fin de la journée, l’important est d’avoir bien saisi le besoin client. Netgem est coté à Paris, et nous souhaitons également que les collaborateurs soient associés dans la durée à la croissance de l’entreprise via des programmes d’attribution d’actions ou dans le cadre d’un Plan d’Epargne Entreprise.
Avoir la fibre mobile
Quoi de plus logique dans les télécoms que d’être mobile ? Chez Netgem, vous aurez ainsi l’opportunité de travailler au sein du bureau parisien, mais aussi à Montpellier, à Londres ou même de chez vous ! « Les passerelles sont nombreuses. Notre équipe au UK est composée à moitié de Français. La mobilité, même en France, est vivement encouragée. Les évolutions internes sont aussi privilégiées pour assurer un véritable plan de carrière à nos pépites. »
Les softs skills sont donc essentielles dans une carrière ?
Sur le long terme, oui. Mais les écoles françaises sont souvent moins orientées sur cet axe. Le confinement a notamment fait apparaître certaines difficultés managériales. Nous avons ainsi lancé en 2021 un programme de mentorat ouvert à tous nos managers, seniors comme juniors, pour les accompagner dans la durée.
C’est quoi le truc en + des jeunes dip’ ?
Les jeunes talents ont souvent une capacité d’adaptation bien supérieure à celle que l’on pouvait avoir de notre époque. Ils ont une curiosité naturelle et un apport essentiel dans l’entreprise grâce à leur approche du commerce beaucoup plus virale et sociale. Ils semblent par ailleurs vouloir plus adhérer à un projet qu’à une simple offre d’emploi. Mais attention à ne pas trop « zapper ». Si la question du sens et du plaisir est primordiale dans une carrière, tout n’arrive pas tout de suite. Il faut savoir persévérer.
Contact : mathias.hautefort@videofutur.com
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