Interview Jean-Pierre Marchand Solvay
© Solvay

Avec Solvay, le futur est entre vos mains – L’interview de Jean-Pierre Marchand

Entre Jean-Pierre Marchand (Grenoble INP 89, Université Grenoble Alpes 93, CEDEP 03) et Solvay, c’est tout autant une histoire d’alchimie que de chimie. Entretien avec le VP Recherche & Innovation de Solvay Novecare.

Comment innove-t-on dans une entreprise de 150 ans ?

Interview Jean-Pierre Marchand Solvay
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Innover, c’est mettre à disposition de nos clients des solutions qui vont leur permettre de se différencier sur le long terme et de réduire leur empreinte environnementale en relevant de nombreux défis : allégement et électrification des véhicules, réduction des émissions carbone sur les procédés industriels, sélection de matières premières biosourcées, maîtrise de la fin de vie des produits fabriqués… 90 % de notre activité est associée aux grands défis sociétaux, créant ainsi un champ d’innovation magistral.

Quels sont les domaines de compétences associés ?

Ils sont extrêmement variés : chimie, physique, physico-chimie, science des matériaux, digitalisation, industrialisation des procédés… Je suis moi-même un physicien dans un groupe de chimie. Notre objectif est de proposer à nos clients un produit et une performance. Pour y parvenir, nous devons relever des enjeux majeurs de génération, de traçabilité et d’exploitation des données techniques (bases de données et intelligence artificielle). Les profils de type data mining par exemple sont très appréciés.

La porte d’entrée idéale pour un jeune dip’ ?

La fonction R&D est et reste une pépinière pour le groupe. Nous avons un flux d’embauches régulier et significatif, d’ingénieurs de docteurs, post-docs… dans nos centres de recherche dispatchés dans le monde entier.

Le plus de Solvay ?

Le développement de carrière est très ouvert. Certaines trajectoires vont rester linéaires, circonscrites à la recherche avec des profils d’experts et de managers. Mais après un premier poste en R&D, il est aussi possible de basculer vers une activité business – marketing, responsable de marché… – ou vers le côté industriel (direction technique ou fonctionnelle : Qualité, Sécurité, Opérations…), en France comme à l’international.

Un mot pour définir le management Solvay ?

Co-construction ! Notre seule exigence : que les jeunes dip’ apportent leurs talents. C’est la première pierre. Ensuite, ils feront la différence par leur enthousiasme, leur énergie, leur volonté d’impact, leur capacité de communication, leur esprit d’équipe et leur volonté de réseauter.

Votre moteur de carrière depuis 25 ans chez Solvay ?

Mon métier me passionne et cumule trois dimensions : une forte exigence scientifique, l’animation et le développement des équipes en travaillant sur la qualité des individus qui les composent, et l’impact auprès de nos clients. Le futur du groupe est très largement dans nos mains. Je sais tous les matins exactement ce que je fais : je travaille pour réduire l’impact des activités industrielles et des consommateurs sur la planète.

On recrute !

Dans le cadre de nos très fortes activités dans le domaine des batteries (et au-delà), nous recrutons des ingénieurs et des docteurs dans le domaine des matériaux fonctionnels, des matériaux structuraux, des physico-chimistes, de l’interface de l’énergie, des experts en analyse et en gestion de données, en génie industriel et autour de la supply chain, et aussi des ingénieurs IT et dans le digital.

Un souvenir inoubliable de Grenoble INP ?

Les fondamentaux scientifiques et techniques que j’y ai acquis : c’est la base sur laquelle j’ai construit ma carrière. Si je suis aujourd’hui ingénieur et docteur, c’est grâce à l’INP. C’est un de mes professeurs qui a proposé mon sujet thèse. Je me rappelle le jour où il est arrivé avec un module de dialyse rénale. Le sujet m’a beaucoup intéressé car il était à l’interface de la science des matériaux, de la médecine, de la biologie… Voilà comment tout a commencé.

Votre conseil d’alumni ?

Ne sous-estimez ni la valeur de ce que vous allez apprendre en école d’ingénieurs, ni celle des compétences plus comportementales à y associer. Vos années d’écoles d’ingénieurs doivent permettre d’acquérir ces deux facettes : une base technique essentielle qui doit être enrichie par des qualités de communication, de collaboration, d’interaction… qui vont rendre utiles et mobilisables vos compétences techniques. Voilà ce sur quoi vous devez travailler car les entreprises recherchent l’un et l’autre.

Contact  : www.solvay.fr/travailler-chez-solvay