Travailler chez Axima Nucléaire, une entité du groupe Equans, c’est participer à construire un monde bas carbone, le tout dans une filière hautement technologique qu’est l’industrie nucléaire. Un défi pour les jeunes ingénieurs qu’ils relèveront aux côtés de Joël Guittard (Arts et Métiers 95), directeur général d’Axima Nucléaire. Interview.
L’essentiel à connaitre sur Axima Nucléaire ?
Axima Nucléaire est une entité du groupe Equans. La marque Equans a été créée en 2021. En revanche, les entités qui la composent sont centenaires. Avec un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros et 90 000 collaborateurs dans plus de vingt pays, Equans est un leader mondial dans le secteur de l’énergie et des services. Axima Nucléaire est, quant à elle, spécialisée dans la climatisation et la ventilation nucléaire.
Sur quels défis technologiques un jeune ingénieur qui vient de vous rejoindre va-t-il travailler ?
Equans est stratégiquement positionné au cœur des enjeux sociétaux et environnementaux comme la production d’énergie décarbonée, l’efficacité énergétique, la numérisation des processus ou la réindustrialisation des territoires. Nous sommes impliqués sur des projets très variés comme la construction des gigafactories (usines de batterie pour l’industrie automobile), des datacenters, des productions d’énergie bas carbone comme le photovoltaïque, l’éolien, le nucléaire, des projets de stockage d’énergie avec l’hydrogène, etc.
Vous avez été diplômé des Arts et Métiers en 1995 puis vous avez suivi un master en business management en 2009 : pourquoi était-ce le bon moment pour se former au management ?
J’ai eu un parcours classique en occupant en début de carrière des fonctions techniques et de management de projets. En 2007, j’ai eu pour mission de créer une agence. Deux ans après, j’ai suivi cette formation en business management pour approfondir mes connaissances en stratégie, marketing, finance et ressources humaines.
Quel conseil tirez-vous de ce parcours ?
Cette formation m’a permis de prendre du recul et de mieux comprendre les attentes vis-à-vis d’un responsable de centre de profits. Elle m’aurait été moins profitable si je l’avais faite avant d’avoir pris ces nouvelles fonctions, puisque je n’étais pas encore confronté à certaines problématiques.
Vous avez lancé il y a quelques jours votre campagne d’alternance : à quels types de profils conseilleriez-vous de se lancer dans l’aventure ?
Avec plus de 8 % d’alternants dans nos effectifs chaque année et un taux de transformation en CDI de plus de 50 %, nous considérons l’alternance comme un vrai levier bénéfique à tous. En effet, elle constitue une véritable opportunité de transmettre nos savoir-faire, notre culture et nos valeurs
La rencontre qui a marqué vos études ?
C’était avec un ancien élève des Arts et Métiers qui enseignait le management des grands projets, après avoir réalisé une belle carrière dans la BTP. Il avait travaillé sur la construction d’ouvrages exceptionnels un peu partout dans le monde et il partageait très humblement son retour d’expérience. C’est probablement un peu grâce à lui si je travaille dans le secteur de la construction aujourd’hui et si je suis attiré par les grands projets.
Pourquoi les ingénieurs ParisTech n’ont-ils rien à envier aux diplômés des plus grandes écoles internationales ?
Les écoles de ParisTech sont connues et très appréciées à l’étranger. Les ingénieurs français sont réputés pour leurs connaissances techniques et scientifiques et leur approche cartésienne. En revanche, il nous faut poursuivre nos efforts sur la maîtrise de l’anglais, sur l’ouverture interculturelle et sur notre communication.
Chiffres clés
2023 – Equans : 18 milliards € de CA / 88 000 collaborateurs
Axima Nucléaire : 145 millions € de CA / 850 collaborateurs
Contact : joel.guittard@equans.com, Responsable RH : marine.meynard@equans.com