Baker Hughes révolutionne l’énergie depuis plus d’un siècle. C’est donc tout naturellement que l’entreprise est aujourd’hui en première ligne face aux enjeux de transition. Entretien avec Benoît Gagnard (École Centrale de Lyon 06), directeur général Power Transmission.
Dès 2019, Baker Hughes a pris le virage de la transition écologique pour devenir le fer de lance des nouvelles énergies et adresser les problèmes liés au réchauffement climatique. Ses solutions technologiques s’étendent à transformer, transférer et transporter efficacement l’énergie, tout en captant et en réduisant les émissions, et de résoudre un défi fondamental derrière la transition énergétique : réduire l’impact environnemental tout en maximisant l’efficacité, la productivité et la fiabilité.
Un management à l’anglo-saxonne
Impossible de se fixer des limites chez Baker Hughes, tant les opportunités sont variées et la culture d’entreprise ouverte aux nouvelles idées… à condition d’être force de proposition. « La voix et les idées ont toutes le même poids quelle que soit sa compétence. C’est ce que nous attendons des jeunes talents : qu’ils proposent. Car les idées novatrices viennent souvent du regard neuf qu’ils nous apportent. Ensuite, notre portefeuille de produits est tellement large que les possibilités sont nombreuses. Ce qui nous intéresse, c’est une envie d’apprendre, de progresser et de faire progresser les technologies. »
Le programme de développement Aspire
Avec le programme Aspire, Baker Hughes propose aux jeunes recrues d’effectuer des rotations tous les six mois pendant deux ans, dans quatre entités et quatre métiers différents, dont plusieurs expatriations. Un dispositif dont Benoît Gagnard a lui-même bénéficié en 2006-2008. « J’ai été expatrié en Italie : j’ai alors pu toucher à toute la supply chain et acquérir une nouvelle langue autre que l’anglais. Résultat, j’ai acquis cinq ans d’expérience en deux ans, et ainsi pu gravir rapidement les échelons. »
Une entreprise engagée
Baker Hughes ne se contente pas d’accompagner la transformation de ses clients. Elle s’est elle-même fixé pour objectif de réduire son empreinte carbone d’ici 2030 et carboneutralité d’ici 2050. Nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre (GES) de portée 1 et 2 de 23 % par rapport à l’année de référence 2019. 24 % de l’électricité de Baker Hughes provient d’énergies renouvelables ou de sources zéro carbone et on continue à avancer. « Nos investissements sont aussi guidés par l’impact environnemental et non plus par la rentabilité financière seulement. »
Des jeunes, moteurs d’innovation
« Nous sommes très actifs dans le captage, l’utilisation et le stockage du carbone, l’hydrogène, la gestion des émissions et les systèmes d’énergie propre. Nous demeurons également déterminés à appuyer la décarbonisation et la réduction des émissions le long de la chaîne d’approvisionnement en gaz naturel. Sur notre site de Fougerolles par exemple, un jeune ingénieur a eu l’idée de transformer une de nos machines de production pour élaborer un nouveau process de fabrication plus respectueux de l’environnement. » Autre exemple d’innovation durable : fournir la technologie de compression pour la génération d’hydrogène en Arabie Saoudite. Cette technologie de pointe est une autre étape clé vers l’atteinte de cibles économiquement viables d’hydrogène de carboneutralité.
Les 3 conseils de Benoît Gagnard
Jeunes dip’, préparez-vous à un marathon, développez une expertise et amusez-vous. « La carrière dure longtemps, donc rien ne sert de partir vite. Mais évitez de trop papillonner : vous irez bien plus loin dans votre carrière en devenant expert qu’en changeant sans cesse d’entreprise. Une expertise sera davantage reconnue qu’une multitude d’expériences. »
Centrale Lyon, l’école des ouvertures
« L’école m’a fait passer d’un mode de travail académique et solitaire à un travail en équipe avec un résultat commun. De plus, Centrale Lyon m’a permis d’acquérir un savoir-faire pluridisciplinaire : un Centralien ne sait rien mais comprend tout, ce qui lui permet d’interagir avec tous les corps de métier. Enfin, mon double diplôme à Polytechnique Madrid et ma formation en économie grâce au partenariat avec emLyon business school m’ont permis d’en être là où je suis aujourd’hui. »
Contact : careers.bakerhughes.com/global/en