Depuis 30 ans qu’il est dans le groupe BPCE, Daniel Karyotis (Sciences Po Paris 88 / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 90) a non seulement gravi les échelons mais aussi visité les quatre coins de la France. Aujourd’hui, c’est en tant que directeur général de Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes qu’il partage son regard.
Issue de la fusion en 2016 de trois banques historiques (Banque Populaire Alpes, Loire-Lyonnais et Massif Central), Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes (BPAURA) est aujourd’hui la seule à couvrir toutes les frontières de la 2e région économique française. Un positionnement qui en fait une entité à part mais surtout, une vraie force. « Nous sommes à la fois une institution historique (créée en 1899 à la Roche sur Foron) et très jeune, ce qui nous permet d’afficher un très fort potentiel de développement, notamment par le biais de nouveaux métiers et de partenariats avec les acteurs locaux. Nous sommes totalement partie prenante de la région. Notre histoire est devant nous. Écrivons-la ensemble. »
Un acteur majeur du territoire
Troisième plus « grande » région française, Auvergne-Rhône-Alpes compte 12 départements, soit autant de territoires différents. C’est pourquoi Banque Populaire AURA a renforcé ses centres de décision locaux (Lyon, Grenoble, Saint Étienne, Clermont Ferrand et Chambéry) pour assurer une présence administrative, commerciale et économique au plus près de la réalité des territoires. « Les directeur régionaux ou les directeurs de centre d’affaires ont plus de pouvoir aujourd’hui qu’avant la fusion. Plus de 90 % des décisions sont prises par les managers de proximité. Cette compréhension très fine de chacun de nos territoires fait toute la différence dans notre manière d’exercer le métier. »
Les facteurs clés de succès
Nommé à la direction générale de BPAURA en avril 2016, Daniel Karyotis a eu six mois pour réaliser la fusion des trois entités. Ses facteurs de succès ? La vitesse d’exécution, la transparence et la présence sur le terrain avec un enjeu majeur : embarquer les ressources humaines. « Je ne suis jamais inquiet en cas de fusion informatique ou organisationnelle. Le point le plus complexe reste toujours la partie RH. Il fallait que chacun puisse se projeter rapidement et se reconnaître dans cette nouvelle entité… avec l’ambition de rester ancrés sur nos territoires. 90 % des 1 200 collaborateurs des différents sièges (pour un effectif total de 3400) ont ainsi connu une mobilité fonctionnelle ! C’est pourquoi la présence physique sur le terrain est une véritable clé de réussite pour échanger, découvrir, entendre et comprendre ; et construire in fine, une culture et une identité communes. »
Une région et une entreprise attractives
La force de Banque Populaire AURA ? Réussir à marier la taille de la région et celle de l’entreprise. À la clé : la capacité à être présents partout avec la même puissance et le même impact. Un vrai plus quand on exerce dans la première région française en termes d’emplois industriels. « Notre taille favorise la complétude des métiers. Il faut avoir l’ambition de disposer du plus de moteurs commerciaux possibles et de faire en sorte qu’ils soient tous aussi performants les uns que les autres. Voilà comment nous avons en région la force d’une grande banque nationale. » Pour une jeune recrue, cela se traduit par de multiples opportunités, même en début de carrière. À vous de choisir votre porte d’entrée professionnelle – finance, communication, marketing, capital-développement, salle des marchés…- mais aussi géographique.
La voie de l’excellence
Si toutes les portes vous sont ouvertes au sein de la banque, l’alternance représente certainement celle qui vous ouvre la voie vers l’excellence. Pour Banque Populaire AURA, le pool d’alternants constitue un vrai vivier de talents : la structure accueille 120 alternants chaque année, dont plus de la moitié intègrent les effectifs à la fin de leurs études. Parmi les métiers que peut exercer un jeune dip’, les postes commerciaux restent les plus « naturels » : chargés d’affaires entreprises, chargés de clientèle professionnels, gestionnaires de patrimoine… Mais Daniel Karyotis de rappeler : « un jeune qui veut apprendre les métiers de la finance pourra ici apprendre tous les métiers. Ici, vous rejoignez également un groupe, BPCE, de plus de 100 000 collaborateurs en France mais aussi présent à l’International. C’est une dimension très importante. » Les meilleurs potentiels pourront ainsi intégrer la filière Talents, ouverte aux moins de 35 ans, qui permet un suivi précis de leur évolution au sein du groupe.
Quand les jeunes s’enflamment pour BPAURA
En 2019, trois ans après la fusion, un jeune manager a eu l’idée d’organiser un « relai symbolique de la flamme » sur l’ensemble du territoire pour accélérer l’adhésion à la nouvelle identité BPAURA. Plus de 500 collaborateurs ont ainsi parcouru plus de 800 km entre Montluçon et la Roche-sur-Foron – bases historiques de la banque dans la région – par tous les moyens : à pieds, à vélo, en rollers et même en montgolfière ! Un projet auquel a bien évidemment participé Daniel Karyotis : il a couru les neuf derniers kilomètres.
Un acteur engagé
Au-delà de la diversité et de la mobilité, chez BPAURA, c’est surtout du sens que vous trouverez. La banque est ainsi la première banque régionale en nombre de Prêts Garantis par l’État (PGE) distribués au plus fort de la crise. 23 000 PGE ont ainsi été accordés pour près de trois milliards d’euros. « Un commercial chez nous comprend l’utilité du métier de banquier/assureur, à savoir aider les entreprises notamment dans les moments difficiles, nos clients, les professionnels… face à ce tsunami sanitaire. Cela donne du sens dans le contexte actuel. Une demande de PGE reçue le matin… les fonds étaient débloqués le soir même, me rapportait une chef d’entreprise en 2020. » BPAURA a également créé la banque de la transition énergétique en 2019 et sa Fondation en 2020 pour accompagner des projets dans les domaines de la culture, de l’enseignement, de l’intégration sociale et de la santé.
En mode Teamstarter
Teamstarter est une plateforme d’idéation et de financement participatif qui permet de déployer des petits projets simples et peu coûteux par les collaborateurs. Mise en place l’an dernier au sein de BPAURA, la plateforme a rencontré un franc succès et a par exemple permis d’organiser la livraison de paniers repas sur le lieu de travail le midi. « Ce système incite ainsi nos collaborateurs à aller au bout de leur démarche et à être véritablement acteurs de l’entreprise, sur la base d’une dynamique collective. C’est très stimulant. Résultat, le dispositif sera reconduit cette année. »
Le conseil de Daniel Karyotis
Malgré le contexte sanitaire actuel, Daniel Karyotis se montre résolument optimiste pour l’avenir et surtout, pour les jeunes. La raison ? Les entreprises ont besoin d’eux et de leur énergie autant que de leur talent. « Ne soyez pas pris par la sinistrose ambiante. Vous pouvez vraiment changer les choses. Le pouvoir est dans vos mains pour accélérer la mutation de la société demain. L’avenir vous appartient, à vous de le construire. Les entreprises sont dynamiques, les banques aussi. Nous pouvons vous permettre d’être acteur de ces changements. Alors prenez des risques car vous pouvez vraiment vous faire plaisir ici. On vous attend les bras ouverts. »
Vivre en région Auvergne Rhône Alpes
« Durant ma carrière, j’ai principalement travaillé à Paris, dans l’Est et le Nord de la France. Mais la vie en Auvergne Rhône Alpes est très agréable. Lyon, à mes yeux, est une ville qui a les avantages de Paris sans en avoir les inconvénients. C’est un contexte qui favorise un bon équilibre entre la sphère professionnelle et la sphère familiale. Mon coup de cœur personnel ? Le Lac d’Annecy juché au pied des montagnes : un écrin exceptionnel. »