Virginie de Barnier - Directeur Général de l'IAE Aix-Marseille ©

Le soleil est au beau fixe pour l’IAE Aix-Marseille

C’est l’heure du bilan pour l’IAE Aix-Marseille. Depuis cinq ans, l’école française de management est en nette progression. Augmentation des candidatures, rénovation du campus et offre de formation renforcée : la business school est plus attractive que jamais ! Virginie de Barnier, directeur général de l’IAE Aix-Marseille, revient sur l’évolution de l’école depuis sa nomination en 2013.

 

Vous avez reçu plus de 3 000 dossiers de candidature pour la rentrée 2018. C’est 67% de plus qu’en 2013 !

En effet, les candidatures ont fait un sacré bond. Rien que par rapport à l’année dernière, nous avons enregistré 30% de candidatures en plus pour l’entrée en M1. Les profils sont de plus en plus diversifiés. C’est pourquoi, notre capacité d’accueil va aussi augmenter : aucun candidat intéressant ne nous échappera ! Par exemple en MBA, nous souhaitons doubler l’effectif et ouvrir une nouvelle classe de 30 étudiants.

Comment expliquez-vous cette dynamique ?

Depuis ma nomination, j’ai souhaité miser sur la communication. Ayant passé 10 ans en agence de presse, je sais à quel point c’est un facteur-clé de réussite. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons consolidé la relation avec les journalistes pour nous rendre plus visible. Nous avons aussi instauré un meilleur dialogue avec les étudiants et les entreprises pour mieux cerner leurs attentes. Être à l’écoute c’est primordial. L’IAE Aix-Marseille est ainsi devenu plus attractif au niveau régional, national mais aussi international. Une attractivité renforcée par les deux accréditations EQUIS et AMBA.

Pour faire face à ce développement, le campus va se moderniser d’ici 2022. Quelles seront les nouveautés ?

Grâce aux aides financières de l’Etat, de la région PACA et de la Métropole, 4,1 millions d’euros seront investis. Les travaux commenceront d’ici peu. Le bâtiment sera totalement rénové. Il comptera 5 salles de plus et une entrée pour les personnes à mobilité réduite. Si la structure architecturale de base sera conservée (il s’agit d’un édifice classé), le bâtiment deviendra écoresponsable. Je sais que c’est compliqué  de vivre sans clim’ dans le Sud mais des volets en bois pivotants c’est plus écologique ! Le nouveau campus doit avant tout refléter notre philosophie et nos valeurs.

L’IAE Aix-Marseille se définit d’ailleurs comme « un ascenseur social ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est le crédo de l’école. Par « ascenseur social », nous entendons donner la chance à tous de réussir professionnellement. Chaque candidat est mis sur un même pied d’égalité à la sélection. Il lui suffit d’avoir la motivation et les capacités intellectuelles pour intégrer l’école. Les frais de scolarité ne sont pas un frein. Pour financer leurs études, les élèves peuvent être éligibles à la bourse (45% de boursiers à l’IAE Aix-Marseille) ou entrer en alternance. A la sortie, le retour sur investissement sera garanti car leur employabilité sera boostée : 96% de nos diplômés sont recrutés en 3 mois et d’après une enquête menée par le Financial Times, ils perçoivent un salaire moyen de 54 000€ trois ans après leur sortie.

Quels sont les trois principaux atouts qui font le succès de l’IAE Aix-Marseille ?

  • L’internationalisation : sur le campus, on entend parler toutes les langues ! 22% des étudiants de l’IAE sont des étudiants internationaux
  • L’excellence pédagogique : le champ disciplinaire est ouvert au monde de la recherche et de l’entreprise pour permettre aux étudiants d’avoir toutes les clés en main pour réussir
  • Ses valeurs : révéler le leadership humaniste de chaque étudiant (ils signent même un document officiel pour attester de leur engagement envers ses valeurs !)

Et après ?

Je souhaite proposer plus de spécialisations en M2. Les étudiants sont de plus en plus friands de spécialités de niche comme le luxe ou la grande distribution. Je vais mettre en place ce qu’il faut pour répondre à leur demande. Je compte également développer la formation continue : rendre les diplômes plus modulables pour permettre à plus de cadres déjà en poste d’intégrer nos cursus. En discutant avec les entreprises, j’ai constaté qu’ils sont très intéressés par nos programmes. Encore un défi que j’espère bien relever !