La perte de la biodiversité, un enjeu majeur du 21ème siècle – La tribune de SimONU Marseille

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Selon les estimations de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), plus d’un million d’espèces animales et végétales sont actuellement en danger d’extinction. Ce chiffre inquiète et nous montre qu’il est urgent d’agir en faveur de la protection de la biodiversité. La tribune de SimONU Marseille.

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux. Bien que la biodiversité soit aussi ancienne que la vie sur Terre, ce concept n’est apparu que dans les années 1980. La Convention sur la diversité biologique signée lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro (1992) reconnaît pour la première fois l’importance de la conservation de cette dernière pour l’ensemble de l’humanité.

Une accélération de la perte de biodiversité

Finalement, l’usage de ce terme (« biodiversité ») est particulièrement récent, alors qu’il désigne l’ensemble des formes de vie et toutes interactions que les êtres vivants ont entre eux depuis plus de 3,8 milliards d’années. Il est donc primordial de préserver la biodiversité car elle nous offre des services vitaux et nous permet de nous maintenir en vie. Malheureusement, dans la société contemporaine, la biodiversité est maltraitée : on construit, on exploite, on consomme, on innove et on développe sans cesse nos activités au détriment de la planète. C’est donc pour cela qu’il est primordial d’agir.

Actuellement, la biodiversité joue un rôle déterminant dans l’équilibre des écosystèmes dont la vie sur Terre dépend. L’avenir de nos sociétés repose donc sur son bon fonctionnement et donc sur le maintien des espèces, des ressources et des milieux naturels.

Cependant, nous pouvons remarquer que la perte de la biodiversité s’accélère. Cette accélération du rythme d’extinctions des espèces n’est pas naturelle et apparaît comme une des conséquences premières suite aux activités humaines. Partout sur Terre la biodiversité décline. Un tiers des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, y compris les espèces les plus communes.

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Agir à toutes les échelles

C’est pour cela qu’il est nécessaire d’agir afin de lutter contre la perte de cette dernière, et cela à n’importe quelle échelle.

Tout d’abord à l’échelle internationale, de nombreuses mesures ont été mises en place, notamment la Convention sur la diversité biologique, adoptée en 1993. Ce traité international porte sur trois principaux objectifs qui sont la protection de la diversité biologique, l’usage durable de la diversité biologique et le partage juste et équitable des avantages provenant de l’utilisation des ressources génétiques. Cette convention permettrait d’aboutir à un avenir plus durable.

De plus, la COP15, ayant eu lieu le 11 octobre 2021, a permis de trouver un point d’entente entre les nations afin de conclure sur un nouvel accord mondial qui viserait à mettre fin à la perte de la biodiversité d’ici 2030.

La COP26 (31 octobre – 12 novembre 2021), quant à elle, a permis aux 196 pays présents à la conférence de parvenir à un consensus sur les actions à mener pour faire face aux changements climatiques.

Pour ce qui est de l’échelle continentale, les pays de l’Union Européenne s’engagent à établir un réseau de zones protégées bien gérées couvrant au moins 30 % du territoire terrestre et maritime de l’UE afin de placer la biodiversité sur la voie du rétablissement d’ici 2030. Dans cette continuité, l’Europe adopte le Pacte Vert pour l’Europe qui consiste à introduire des mesures mises en place par la Commission Européenne afin que l’Union Européenne devienne climatiquement neutre à l’horizon 2050.

Pour ce qui est de l’échelle nationale, la France se mobilise, depuis 2018, à poursuivre le Plan Biodiversité qui a pour but de préserver la biodiversité et d’assurer l’avenir des générations futures.

Que faire à son échelle ?

Enfin à notre échelle, que pouvons-nous faire ? Certes, notre impact est minime, comparé à celui d’un État, mais il est des plus importants. Il est toutefois primordial de reconnaître notre responsabilité dans la perte de la biodiversité. Ainsi, il apparaît  donc nécessaire de faire évoluer notre mode de vie. Par exemple, nous devons veiller à cesser la surconsommation que ce soit alimentaire ou vestimentaire ou bien privilégier les transports en commun ou déplacements à pied afin de limiter la consommation d’énergie fossile et d’autant plus notre empreinte carbone.

Finalement, un point paraît essentiel et majeur à aborder :  sensibiliser notre entourage afin d’avoir un impact des plus importants sur notre environnement et donc sur la planète. L’association d’événementiel et de géopolitique, SimONU Marseille, a donc décidé d’agir à son échelle et d’organiser le 26 et 27 novembre 2021 une simulation de l’ONU sur le thème de la perte de la biodiversité en collaboration avec Jane Goodall Institute. Pour cela, l’association a invité des élèves de classes préparatoires aux grandes écoles de commerce, venus des quatre coins de  la  France  pour  débattre  sur  les enjeux  principaux  et  sensibiliser  les  jeunes  sur  les conséquences et de la perte de la biodiversité.

Nous pouvons, nous voulons et nous devons faire de ce monde un monde meilleur pour l’avenir. Les jeunes relèvent ce défi !

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