Chez B&M, les idées fusent et les résultats suivent ! Profils créatifs et curieux sont les bienvenus dans cette enseigne discount en croissance constante. Cédric Mahieu (INSEEC 97), directeur général de B&M France, vous en dit plus sur ce retailer différent des autres.
B&M est une enseigne de distribution britannique. Comment vous définir à un jeune dip’ ?
B&M est une entreprise de retail, c’est-à-dire que nous vendons tous les produits du quotidien dans nos magasins. C’est une entreprise discount, nous faisons du Everyday low price (EDLP) depuis quinze ans, c’est donc une jeune entreprise. La croissance est assez fulgurante : 15 % tous les ans. On est souvent considérés comme l’entreprise qui a eu la plus grosse croissance sur les quinze dernières années. Nous rassemblons 35 000 collaborateurs entre l’Angleterre, l’Irlande, l’Ecosse, le Pays de Galles et la France. Notre siège est à Clermont-Ferrand pour la France et à Liverpool pour l’UK, mais nous sommes présents avec des magasins dans toute la France et aussi à Hong Kong pour le sourcing.
B&M France élue meilleure chaîne de magasins de l’année 2022 pour la catégorie décoration et idées cadeaux. Une fierté en tant que DG ?
C’est surtout le début d’une relation forte entre les clients et l’enseigne. Satisfaire de plus en plus de monde c’est ce qui nous fait nous lever tous les matins. C’est une fierté parce que ça permet de fédérer toutes les équipes autour du même projet de la satisfaction client.
Vous avez toujours exercé dans de grands groupes du retail. Qu’est-ce qui vous passionne dans ce secteur ?
Dans la grande distribution, ça bouge tout le temps. Les concepts d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui et ne seront pas ceux de demain. Cette remise en question permanente est fascinante. De plus, on a un scope de métiers qui est probablement le plus large par rapport à d’autres milieux. On peut faire de l’immobilier, de la construction, du management en magasin, de la sécurité, de la logistique, du marketing, des achats… Tous les métiers se retrouvent dans la grande distribution. Et ce qui est génial en tant que jeune dip’, c’est qu’on peut suivre plusieurs parcours verticaux et horizontaux. Un jour vous pouvez être store manager, le lendemain vous faites du développement pour trouver des locaux, et le surlendemain vous travaillez sur le web parce que ça vous passionne. Dans le retail, et particulièrement chez B&M, nous sommes dans un domaine ultrarapide, qui s’adapte et se rapproche du web. Nous sommes un speed retailer !
LE métier qui vous faisait rêver lorsque vous étiez encore étudiant à l’INSEEC ?
Je rêvais de faire du commerce international. Je ne savais pas si c’était plutôt du côté vendeur ou acheteur, alors j’ai commencé comme commercial en Irlande pour m’occuper de comptes comme Guinness. Puis, mon parcours en grande distribution m’a orienté vers le sourcing produits au niveau mondial. Je souhaitais faire ce métier et, grâce à l’INSEEC, je l’ai fait !
#JobBoard
Le secteur où l’on a le plus de besoins et où un jeune dip’ peut s’éclater, c’est dans le management en magasin. On confie directement un magasin à nos jeunes store managers après un programme d’induction en Angleterre ou en France. Cela représente une dizaine de personnes à manager dans un magasin qui réalise en moyenne 5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ensuite, nous avons des métiers au sein de la centrale d’achats. Tout d’abord au niveau du marketing sur la partie digitale. Puis, des postes de logistic managers qui gèrent les flux de transport en amont et en aval. Et enfin, nous n’hésitons pas à prendre des acheteurs juniors qui ont eu des stages ou alternances dans la grande distribution. Nous prenons le temps de les former à nos méthodes. A savoir : les acheteurs juniors ont l’obligation de voyager et de passer du temps à Liverpool, dans les salons internationaux ou dans les zones de sourcing comme à Hong Kong, en Inde, au Vietnam… Un job idéal pour les profils internationaux.
Le programme d’induction chez B&M
Lancé depuis un an, ce programme s’adresse à tous les profils qui ont un niveau d’anglais quasiment fluent. Embauchés en CDI, les talents passent trois mois en Angleterre pour travailler au siège à Liverpool. Ils sont ensuite envoyés en région. Et s’ils apprennent les mêmes métiers qu’en France, ils s’imprègnent de la méthode et de la manière de penser anglaises. Ils reviennent ainsi avec une grande capacité d’adaptation et sont reconnus comme de véritables experts.
Contact RH : florence.olivero@bmstores.fr
Chiffres-clés :
Entreprise cotée à la bourse de Londres (London Stock Exchange) avec plus de 5,5 milliards £ de capitalisation boursière
1 000 magasins en Angleterre
110 magasins en France
35 000 collaborateurs entre l’Angleterre, l’Irlande, l’Ecosse, le Pays de Galles et la France
1 million de clients par semaine