L’Università Commerciale Luigi Bocconi de Milan est la première université en économie et management d’Italie. Son ambition est internationale comme nous l’explique son recteur et professeur d’économie, Andrea Sironi. Il est également le président de l’alliance des formations européennes en management, CEMS pour 2014-2016.
La Bocconi attire chaque année 14 % d’étudiants étrangers et envoie 35 % de ses effectifs en échange ou double diplôme chez des partenaires, ou en stage en entreprises à l’étranger. « C’est très positif, se félicite le recteur. Cela veut dire que nous sommes reconnus comme délivrant une solide formation et des compétences de haut niveau en mathématiques, économie, gestion des entreprises, comptabilité, droit, etc. Nous avons également engagé une ambitieuse politique d’internationalisation de notre corps professoral. » La Bocconi s’ouvre à la transformation numérique (computer science) avec un nouveau Bachelor pour la rentrée 2016.
Reconnaissance internationale
La Bocconi accueille 17 projets de recherche financés par des subventions du European Research Council (ERC grants). Elle est ainsi la première université européenne en nombre de dotations dans les domaines du management, de l’économie et de la finance. L’université est membre du CEMS (the Global Alliance in Management Education) dont le recteur Sironi est le président pour deux ans (2014-2016) ; et du PIM (Partnership in International Management). Elle fait aussi partie des 55 business schools possédant la triple accréditation EQUIS, AMBA et AACSB.
Invités prestigieux
« Nous convions de grands acteurs de la vie économique mondiale pour animer nos conférences inaugurales, explique Andrea Sironi. Nous avons eu l’honneur de recevoir Christine Lagarde (FMI) l’an dernier et Tim Cook (Apple) cette année. » Nul doute que la Bocconi entend jouer dans la cour des grands. Dans son plan stratégique 2016-2020, le recteur affiche l’ambition de hisser l’institution dans le top 5 européen et le top 20 mondial.
Rôle social
Dans son ambition de développement, l’université n’oublie pas son rôle social. Elle consacre 24 M€/an aux aides à ses étudiants. « Cet effort est un investissement pour l’université, insiste Andrea Sironi. Mon objectif est de l’augmenter à 30 M€/an d’ici à 2020. » Les bourses au mérite couvrent les frais de scolarité, élevés dans cette université privée, et les frais de vie. Elles concernent 700 étudiants en MSc par an.
3 questions à Stefano Gatti, directeur du MBA
Quels sont les atouts du MBA full time de la School of Management (SDA) de la Bocconi ?
Notre MBA est fortement connecté à la faculté. Nos participants bénéficient des dernières connaissances et recherches de notre corps professoral. Nous leur fournissons des outils pratiques, appliqués et innovants pour le management de haut niveau. La plupart de nos enseignants-chercheurs siègent dans des conseils de direction, d’audit, sont consultants. Ils sont en prise avec les enjeux stratégiques des entreprises. Le programme est très dense et se concentre sur 12 mois. Autre caractéristique : nos effectifs sont limités à 50 par classe (2 classes par an), pour tirer toute la richesse des interactions entre participants d’origines académiques, professionnelles et géographiques variées (70 % d’étudiants non italiens venus de 30 pays). Ils fondent ici un sentiment de communauté et les bases d’un réseau professionnel de qualité pour la vie. Etudier au centre de Milan, une ville cosmopolite, un centre financier et culturel de premier plan, constitue un attrait supplémentaire.
Au-delà des fondamentaux du management, vos participants peuvent-ils se doter de compétences spécifiques ?
Ils peuvent en effet choisir des tracks en management du luxe, en entrepreneuriat (en lien avec notre incubateur SpeedMIup), en consulting, en finance, en IT… Ils peuvent aussi suivre les derniers mois du programme dans une business school partenaire à l’international. « Plus que des “ problem solvers “, nos diplômés sont des “ problem funders “. Ils identifient les problèmes, les anticipent. Ils connectent différents domaines pour apporter des solutions. »
Quel est l’impact du MBA sur leur déroulement de carrière ?
92 % de nos diplômés ont changé soit de pays, de secteur ou de fonction après le MBA. Leur salaire a augmenté en moyenne de 121 %. Forbes nous classe d’ailleurs 4e sur le critère du retour sur investissement (des programmes non américains en 1 an).
Contact : www.uniboconi.it