Back To School : Si j’étais étudiant à BSB en 2023… L’interview de Stéphan Bourcieu

Interview Stéphan Bourcieu BSB
© Sensationweb

Si j’étais étudiant en 2023, je choisirais BSB pour… ? Stéphan Bourcieu, directeur de la business school dijonnaise ET lyonnaise, se prête au jeu de l’interview back to school.

Pour son ancrage territorial

Pourquoi s’implanter à Dijon, à Lyon et pas à Paris ? Parce que tout le monde est à Paris et que le mimétisme est la dernière chose à faire en stratégie ! En effet, pourquoi faire comme les autres si on peut faire différemment, tout en créant de la valeur ? Pour implanter notre second campus, nous avons donc logiquement opté pour Auvergne Rhône-Alpes, la région qui, après la capitale, a le plus grand potentiel de développement. Les chiffres nous disent que nous avons eu raison : nous sommes passés de 214 étudiants à Lyon en 2019 à 840 en 2022 ! Notre objectif est d’atteindre le chiffre de 5 000 élèves répartis de façon équilibrée sur nos deux campus cœur de ville. Nous investissons donc très fortement à Lyon (avec le déploiement d’un campus de 10 000 m² dans le 8e arrondissement), tout en continuant à développer Dijon.

Pour sa triple couronne

On pourrait penser que la triple accréditation ne change rien au quotidien de nos étudiants : la France compte 16 écoles triplement accréditées, on a donc l’impression qu’il s’agit d’une sorte de normalité. Mais ce n’est pas le cas : au niveau mondial, cela concerne moins de 1 % d’écoles dans le monde ! Cela a donc une vraie influence en termes de classements, un élément contribuant fortement à l’effet réputation et donc, à la valorisation de leurs diplômes. Cela permet également de nouer de nouveaux très beaux partenariats académiques internationaux.

Pour son expérience étudiante récompensée par la 1ère place du classement Happy at school

Ce classement s’appuie sur l’avis des étudiants et c’est une immense reconnaissance de voir que nos étudiants sont heureux chez nous, aussi bien en salle de classe que dans leur vie associative, leurs expériences à l’international ou en entreprise. C’est d’ailleurs pour garder cette proximité avec nos étudiants que nous avons choisi de conserver une taille raisonnable grâce à nos deux campus qui nous permettent de nous développer sans perdre notre âme. Nous renforçons aussi cet ADN avec le dispositif PathFinder, une structure plus performante et disposant de plus de moyens pour accompagner chacun de nos étudiants, de son entrée à sa sortie de l’école.

Pour son engagement concret pour la RSE

A BSB, en matière de RSE, la question n’est pas de passer des paroles aux actes, mais plutôt des actes aux annonces ! Je rappellerais notamment que la première chaire RSE de l’école a vu le jour en 2005 : je n’étais pas encore à BSB… alors que je suis un dinosaure des écoles de management ! Aujourd’hui, notre engagement RSE passe par des éléments parfois basiques mais néanmoins cruciaux (tri, recyclage, économie d’énergie), mais aussi par la mise en place d’un bilan carbone adossé à un plan d’action ambitieux sur les mobilités, avec un focus particulier sur les trajets quotidiens – très énergivores – et l’international bien sûr.

Pour sa School of Wine & Spirits Business (SWSB)

BSB est la première école à s’être engagée dans le business des vins et spiritueux il y a une trentaine d’années et la SWSB présente aujourd’hui un réseau de 4 000 diplômés formés sur un terroir magique. Tous les acteurs du monde du vin le disent : la Bourgogne c’est la Rolls. Notre réputation est mondiale et l’expérience étudiante qu’on vient y vivre est exceptionnelle. La SWSB dispose également de 12 professeurs à temps plein, ce qui est assez unique dans ce secteur. La qualité et la diversité de nos programmes sont aussi remarquables : nous avons par exemple le seul MBA accrédité AMBA dans notre domaine en Europe.

Pour sa future School of Arts & Creative Industries

Sur ce même modèle, nous créons une School of Arts & Creative Industries afin de former, aux niveaux bachelor et master, les futurs professionnels de ces secteurs très bien implantés en France. Notre pays compte en effet des acteurs majeurs des jeux vidéo, du cinéma etc. Si une partie des programmes existent déjà dans notre Master Grande Ecole, nous souhaitons donner à ces disciplines une unité de temps, de lieu et d’action (comme au théâtre !) avec cette école qui ouvrira à Lyon en 2025.

« We believe in you, we believe in youth : plus qu’un slogan, cela incarne la confiance profonde que nous avons en nos étudiants et notre volonté d’être là pour eux » – Stéphan Bourcieu, Directeur général de BSB

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Quoi de neuf à BSB en 2022 ? L’interview de Stéphan Bourcieu

A l’aube de son nouveau plan stratégique, BSB poursuit le développement de ses campus et s’engage toujours plus pour l’avenir de ses étudiants, de ses alumni et des entreprises qui vont les accueillir. Son directeur Stéphan Bourcieu revient sur les dernières actus de l’école. Interview réalisée en 2022

BSB vient de dévoiler sa nouvelle signature : We Believe in YouTH. Que traduit-elle ?

Qu’en dépit de cet environnement institutionnel anxiogène et de plus en plus incertain qui nous entoure, nous sommes convaincus qu’un avenir porteur d’opportunités s’ouvre à nous et que nos élèves sont porteurs et contributeurs de cet avenir. Cette signature fait écho à la réforme de notre Master Grande Ecole dans lequel, au-delà des disciplines classiques pour une école de management, nous formons les étudiants aux grandes problématiques du monde autour de quatre piliers : la mondialisation, l’IA, l’anthropocène et les Humanités. Des thématiques traitées en cours bien sûr, mais aussi via des bootcamps ou notre programme BSB Humanities avec McGill qui permet à nos élèves de suivre pendant un semestre des cours d’Humanités dans notre université partenaire et ainsi d’appréhender ces enjeux avec d’autres perspectives.

Parlez-nous du nouveau dispositif Pathfinder.

Pour mener à bien cette ambition, nous allons lancer Pathfinder à la rentrée prochaine. Un dispositif unique d’accompagnement global de l’étudiant, de son premier jour sur le campus jusqu’à son premier job. Notre objectif : accompagnerchacun dans la construction de son projet et dans sa capacité à se comporter comme un acteur des transformations de fond de la société. Nous allons notamment investir un montant important pour renforcer notre équipe de coaching et faire intervenir l’IA et le big data afin de renforcer encore l’individualisation des parcours.

BSB est N°1 du classement HappyAtSchool 2022. Pourquoi cela fait-il votre fierté de directeur ?

C’est un modèle de classement basé sur l’évaluation et le ressenti des utilisateurs, peu commun dans le monde des écoles. Nous étions déjà présents sur le podium ces deux dernières années et tous les collaborateurs de BSB sont très fiers de voir l’école en tête en 2022. Une place cohérente avec la stratégie que nous développons depuis 15 ans, voire plus, basée sur l’accompagnement et la proximité. Une stratégie qui va bien sûr être renforcée avec le dispositif Pathfinder.

Vous êtes également 7e au classement des écoles pour changer le monde !

BSB figure effectivement à la 7e place des grandes écoles de commerce les plus engagées dans la transition écologique et sociétale, selon le tout premier classement ChangeNow / Les Echos Start. C’est un engagement porté par l’école bien sûr, mais aussi par ses étudiants, qui multiplient les actions de solidarité ou en matière d’environnement. Leur forte mobilisation lors de l’installation des ruches sur le campus en est un bon exemple. Notre plan stratégique 2022/2027 dévoilé en septembre trace d’ailleurs la voie de la transformation de nos pratiques : toutes nos actions doivent désormais être passées au tamis de la transformation environnementale et du développement durable.

A BSB, les étudiants s’engagent, et pas qu’un peu. Des exemples ?

Je pense bien sûr à Romain Vismara, étudiant en Master Grande Ecole à BSB et Président du Bureau National des Etudiants en école de Management (BNEM) et à Emilie Paris, présidente de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE). La CNJE était d’ailleurs déjà présidée par un élève de BSB il y a trois ans ! Ils incarnent la prise de responsabilités importantes de nos élèves, qui fait écho à notre engagement social et responsable et qu’ils veulent porter au-delà de notre école. Avant de prendre la tête du BNEM, Romain était déjà un président du BDE investi (et pas seulement dans le côté festif !). Je n’ai pas été surpris de le voir au BNEM. Quant à Emilie, elle était entrée à l’école avec le projet de présider notre J.E., ce qu’elle a fait. Sa grande intelligence et sa remarquable capacité à se mobiliser l’ont menée à présider la CNJE aujourd’hui. Comme toute la communauté BSB, je suis fier que cet engagement que nous clamons dans notre baseline se traduise en réalité par et pour nos élèves.

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Burgundy School of Business en action !

L’interview de Stéphan Bourcieu Six verbes pour résumer la philosophie de Burgundy School of Business et annoncer les projets qui bouillonnent dans les coulisses de la business school ? Pari relevé pour Stéphan Bourcieu, directeur de BSB, dans son interview ! Interview réalisée en septembre 2021

Inaugurer

Après huit ans à la Part-Dieu, BSB rejoint aujourd’hui le quartier Monplaisir dans le 8e arrondissement lyonnais. Nous déménageons car nous avons été victimes de notre succès ! Nous avons débuté à Lyon en 2013 avec une quinzaine d’étudiants, ils étaient une centaine en 2018, et 340 en 2020. Après un parcours assez rocambolesque marqué par le changement de majorité à la tête de la ville et par la crise Covid, nous investissons aujourd’hui 10 millions € sur 10 ans pour ce campus de 3 000 m² voué à accueillir, à terme, 1 000 étudiants, tout type de formations confondus : Bachelor, MSc, pre-master et Master PGE en alternance.

Attirer

Un campus qui va changer beaucoup de choses pour BSB. D’abord parce que l’école se développe à Lyon, la plus belle ville du monde (j’en sais quelque chose, je suis lyonnais !). En termes d’attractivité aussi, cette implantation étant mieux connectée à certaines régions (Sud et Ouest notamment avec Toulouse, Bordeaux ou Nantes), nous permettant ainsi d’assoir une vraie cohérence territoriale.

Accompagner

2022 sera l’année d’un nouveau plan stratégique pour BSB. Si de très nombreux projets sont encore bien sûr en discussion, nous savons déjà qu’il reposera sur une notion très forte : l’accompagnement. L’accompagnement c’est l’ADN de BSB et nous voulons le professionnaliser, revoir notre chaine de valeur, lui donner une nouvelle dimension pour faire de notre école la référence en la matière. Notre objectif : maximiser le développement des potentiels pour que les élèves puissent se révéler et aller au-delà de ce qu’ils pouvaient imaginer.

Appréhender la complexité

La crise a généré une forte incertitude et nous devons donc professionnaliser cet accompagnement pour aider à développer ces potentiels dans une logique de compréhension et d’évolution dans un environnement inconnu. On ne sait pas quel sera le futur mais on sait qu’il sera incertain et complexe. Pour l’appréhender, nous devons aider nos élèves à comprendre cette complexité du monde dans quatre dimensions : la mondialisation, le développement durable, le management de la diversité et le digital (IA, big data…). Notre Master Grande Ecole sera d’ailleurs réformé pour y intégrer ces dimensions.

Se remettre en cause

La crise nous a usés, nous avons vécu des périodes d’extrême tension sur des aspects opérationnels et avons donné beaucoup d’énergie aux équipes, qui en ont aussi énormément donné. Cette période nous a surtout amenés à nous remettre en cause. Au niveau de la direction d’abord bien sûr. J’ai par exemple décidé de travailler pendant six mois avec un coach pour revoir nos méthodes de travail et de coopération, afin que nous soyons capables de sortir beaucoup plus de choses collectivement. Zoom et Teams ont montré leurs limites : profitons-en pour nous remettre en question !

Se mobiliser

Durant la crise, nous avons toujours maximisé le présentiel (en fonction des jauges imposées bien sûr) et nous sommes toujours restés ouverts. Nous avons renforcé nos liens avec les élèves, que ce soit en présentiel ou en distanciel, pendant ou hors des cours, afin de ne perdre aucun d’entre eux. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail extraordinaire réalisé par les professeurs et les personnels, ainsi que la Fondation et le rôle remarquable qu’ont joué les alumni, en termes de dons notamment. Je suis aussi très fier de la forte mobilisation des élèves, des associations et de la Team Feel Good qui ont rivalisé de créativité débridée pour animer la vie de campus en distanciel. Chapeau également au Bureau des Arts, qui a remporté la dernière édition du Trophée des Arts avec une vidéo remarquable… dans laquelle j’ai eu la joie de jouer un petit rôle !

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