Accréditations, nouveaux campus, évènements marquants, classements, bilans et perspectives… Mises à jour avec les dirigeants et la dirigeante de cinq business schools pour 2022 : Brest Business School, MBS, IDRAC Business School, Paris School of Business et ISG. Interviews.
SOMMAIRE
Brest Business School, la grande école de l’enseignement digital
MBS : l’école de l’inclusion et de la transition
La proximité, priorité n°1 d’IDRAC Business School
Paris School of Business mise tout sur l’hybridation des compétences
L’ISG, pour les débrouillards engagés ici et à l’international
Brest Business School, la grande école de l’enseignement digital
Comment se porte Brest Business School ?
L’école se porte bien ! Notre équipe est soudée, motivée et résiliente face aux défis de ces derniers mois. Grâce à elle, Brest Business School est reconnue comme la future grande école du digital sur le marché national et international. Nous avons obtenu le label 4DIGITAL de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) pour l’excellence de nos formations numériques à distance.
Brest Business School vient aussi d’être distinguée par la prestigieuse accréditation internationale AACSB. Que représente-t-elle pour vous ?
Beaucoup de fierté. L’accréditation salue trois points forts de notre projet stratégique : notre puissance digitale, notre développement international et notre relation étroite avec le monde professionnel grâce à notre ancrage territorial et nos contrats d’apprentissage.
Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?
Une méthodologie de blended learning qui tire le meilleur parti du présentiel et de tous les outils digitaux pour proposer des formations synchrones et asynchrones. Nous œuvrons également à la promotion de nos formations en Afrique à l’aide de partenaires locaux.
La business school est classée dans les écoles de commerce où il fait bon vivre pour les étudiants par HappyAtSchool® !
J’identifie deux raisons principales à cela. D’abord, notre statut d’école à taille humaine, qui permet un suivi personnalisé de nos élèves et une ambiance familiale. J’ai moi-même plaisir à diriger cette école dans la joie et la bonne humeur. Et puis, Brest offre un cadre de vie agréable : l’air marin, les sports nautiques, la sympathie des habitants… Les étudiants (internationaux) s’y plaisent beaucoup !
Success story à la brestoise
Selon le Baromètre 2021 de l’attractivité des métropoles françaises et de la résilience des territoires, publié par le cabinet Arthur Loyd, Brest figure (pour la première fois !) en première place des métropoles intermédiaires (villes de 200 000 à 500 000 d’habitants) les plus attractives et résilientes de France.
Votre bonne résolution pour 2022 ?
Je mise sur l’attractivité internationale de l’école par le biais de notre projet franco-chinois*. Le deuxième étage de notre fusée est en train d’être construit pour que l’école décolle à l’étranger, tout en gardant sa hauteur de vue à Brest. En 2022, la business school fêtera aussi ses 60 ans. L’occasion de rappeler qu’elle fait partie des dix premières écoles créées en France !
*Brest Business School appartient au groupe Weidong Cloud Education, un des leaders de l’éducation par Internet en Chine.
MBS : l’école de l’inclusion et de la transition
Une actualité à nous partager ?
Le projet de construction de notre nouveau campus se concrétisera avec le premier coup de pioche fin 2022, pour une ouverture prévue en 2024-2025. Ce campus sera exemplaire au niveau écologique, vitrine de l’engagement pour le développement durable de MBS.
Vos dernières fiertés ?
Notre 2e place dans le classement des grandes écoles les plus engagées dans la transition écologique et sociétale des Echos START avec ChangeNOW est une belle récompense pour nos cours et nos travaux de recherche, précurseurs. Je suis fier aussi de notre apparition dans le classement de Shanghai. MBS est la seule grande école de management française qui y figure de manière indépendante (sans groupe).
La touche de MBS dans le paysage des business schools en France ?
Son ouverture sociale. MBS compte par exemple 30 % d’étudiants de CSP modeste au sein de son PGE. Faire tomber les barrières financières et faire savoir aux lycéens des quartiers prioritaires qu’ils peuvent poursuivre leurs études dans une grande école est notre priorité.
Deux pépites à nous présenter ?
#1 Le Challenge ODD au printemps 2021 : 600 étudiants ont été mobilisés pour résoudre des problématiques réelles appliquées du développement durable en Occitanie.
#2 Le lancement de notre MSc Sustainable & Inclusive Finance à la rentrée 2021 : cette formation propose une vision différente de la finance à travers le développement de produits responsables.
Que peut-on vous souhaiter pour 2022 ?
MBS aura 125 ans en 2022 ! Non pas l’âge de la maturité mais celui du développement exigeant et dynamique de notre ambition : être un exemple d’inclusion et d’ouverture à toutes les diversités ainsi qu’un acteur de la transition écologique.
La proximité, priorité n°1 d’IDRAC Business School
Vous avez pris vos fonctions de Directrice à l’été 2021 : quel premier bilan tirez-vous de cette expérience ?
Je me réjouis de notre belle rentrée en septembre 2021 avec une progression de + 9 % d’inscrits, de l’ouverture de notre MBA Supply Chain, Achats & RSE sur nos campus de Lyon et de Grenoble, et du recrutement de 20 enseignants-chercheurs supplémentaires. Ces réjouissances confirment mon enthousiaste à rester dans la Maison (j’étais auparavant directrice du campus de Nantes) pour impulser des projets innovants et continuer aux côtés d’équipes et d’étudiants remarquables !
Il paraît que vous préparez l’ouverture de nouveaux campus !
Nous développons effectivement notre ancrage territorial en France avec l’ouverture d’une nouvelle antenne à Grasse (rentrée 2022), rattachée au campus de Nice, et d’un nouveau campus à Lille (rentrée 2023). L’objectif est double : permettre aux étudiants de ces agglomérations de trouver une formation dans leur région, et répondre aux besoins ciblés des entreprises locales par des formations spécialisées pour garantir l’emploi des diplômés et dynamiser la vie locale. 90 % de nos diplômés travaillent dans la région dans laquelle ils ont fait leurs études.
Grasse : capitale mondiale de la parfumerie
Dans la ville qui exporte à l’international son expertise en matières premières pour les essences de parfums, IDRAC Business School proposera exclusivement deux formations : un BTS Commerce International et un Bachelor Technico-commercial avec une forte orientation à l’international.
Comment l’école se singularise-t-elle dans le paysage des business schools françaises ?
Par ses convictions humanistes. IDRAC Business School donne la chance à tous d’accéder à l’enseignement supérieur selon sa politique d’ouverture sociale et valorise le potentiel de chacun grâce à une pédagogie par l’accompagnement : confiance en soi, dépassement de soi, esprit critique, acceptation des erreurs… A la rentrée 2020, l’école a débloqué 300 000 € de bourses exceptionnelles pour les étudiants admis.
Les pépites made in IDRAC Business School ?
Nos étudiants Killian Geraci (joueur du Lou rugby et sélectionné en équipe de France) et Hugo Marszalek (champion de BMX) qui bénéficient de notre programme adapté aux sportifs de haut niveau. Nos enseignants-chercheurs aussi, qui comptent beaucoup pour l’IDRAC. Récemment, une enseignante-chercheuse, Lucie Cortambert, a été primée pour la qualité de sa thèse « Organiser la solidarité par et dans l’espace : les stratégies spatiales des associations au contact des sans-abris ». J’aimerais aussi saluer nos alumni, comme Johan Ricaut et Antoine Cheul qui ont fondé l’entreprise Shopopop, plateforme collaborative de livraison de courses.
Vos trois bonnes résolutions pour 2022 ?
#1 Aider les entreprises à faire évoluer leurs business models et leurs pratiques managériales grâce aux travaux de nos enseignants-chercheurs.
#2 Maintenir notre proximité avec les entreprises pour former nos étudiants aux compétences essentielles du monde professionnel de demain.
#3 Offrir à nos élèves une expérience étudiante leur permettant de réaliser ce que clame le slogan de l’IDRAC : « Devenez remarquable ».
Paris School of Business mise tout sur l’hybridation des compétences
Pourquoi Paris School of Business n’est « pas une école comme les autres » ?
PSB fait partie du Groupe Galileo Global Education et peut ainsi proposer à ses étudiants des expériences augmentées hybrides en arts de la scène, luxe, mode, multimédia, journalisme… Nos étudiants ont l’opportunité d’expérimenter des disciplines en complément des sciences de gestion traditionnelles. Chacun est acteur de sa formation.
C’est d’ailleurs le principe des Inspiring Weeks.
Ces séminaires (4 semaines par an de la 1e à la 4e année) permettent effectivement à nos étudiants d’hybrider leurs compétences en les faisant profiter d’une ambiance pluridisciplinaire qui stimule leur créativité. A travers des ateliers diversifiés : théâtre, muséographie, design intérieur… Cet ensemble d’épices pimente la formation.
Le projet qui va vous occuper dans les prochains mois ?
Un gros projet de refonte de nos programmes PGE et Bachelor. Robustes et professionnalisants, nous souhaitons y introduire un modèle de pédagogie inversée dès la rentrée 2022. Objectif : engager les étudiants en dehors des formats traditionnels.
PSB est membre associé du regroupement universitaire HESAM Université depuis le 5 mai 2021.
La business school est en 5e place du classement des écoles de commerce où il fait bon vivre pour les étudiants par HappyAtSchool®. Pourquoi d’après vous ?
Notre monocampus parisien favorise une certaine cohésion et un brassage multiculturel de nos étudiants (plus de 100 nationalités). Très vivant. Par ailleurs, la stratégie de PSB est d’aider les étudiants à grandir. Cette prise en charge de l’école crée un climat de confiance et un effet cocon, très appréciés des étudiants.
Que peut-on vous souhaiter pour 2022 ?
Le renouvellement de nos accréditations !
L’ISG, pour les débrouillards engagés ici et à l’international
Votre état d’esprit en cette nouvelle année 2022 ?
Enthousiaste, dynamique et motivé ! En cette nouvelle année, nous affirmons notre ouverture à l’international, à l’entrepreneuriat et aux nouvelles technologies. Nos programmes et nos nouveaux nano-certificats, développés en partenariat avec les écoles du Groupe IONIS auquel l’ISG fait partie, proposent de nouvelles compétences pour anticiper l’évolution des métiers : data, IA, cybersécurité, design, art, biotech… former des profils débrouillards, entreprenants, autonomes et capables de toucher à tout, c’est l’ADN de l’ISG.
La dernière actualité de l’école que nos lecteurs doivent connaître ?
L’ISG ouvre ses portes à Aix-en-Provence à la rentrée de septembre 2022.
Sur quelle thématique porte la 3e édition de Planète Solidaire, le projet de mobilisation des étudiants au service des entreprises ?
Cette fois-ci, les étudiants se mobilisent pour soutenir les acteurs du secteur de l’art et de la culture, partout en France. Ils les aident à booster leur communication et transformer leurs business models, affectés par la crise sanitaire, comme avec le Casino de Paris et les Folies Bergère.
Les trois spécificités de l’ISG ?
#1 L’engagement des alumni auprès de l’école, que ce soit dans la création des nano-certificats ou dans les jurys d’admission. Ils répondent toujours présents !
#2 L’articulation de nos activités avec celles des autres écoles du Groupe IONIS, pour favoriser l’hybridation des compétences de nos étudiants.
#3 L’activisme de l’école : l’ISG s’engage aux côtés de ses étudiants sur des sujets qui lui tiennent autant à cœur qu’à eux et, grâce à son réseau, mobilise les ressources nécessaires pour concrétiser des projets qui ont de l’impact.
Qu’attendez-vous des étudiants ?
Qu’ils prennent confiance en eux, qu’ils se dépassent, qu’ils lancent leurs projets, qu’ils conservent leur envie permanente d’apprendre et surtout, qu’ils osent prendre contact avec des professionnels. Tout come je souhaite qu’ils osent frapper à ma porte s’ils en ressentent le besoin. Elle leur sera toujours ouverte.
Et à votre avis, qu’attendent-ils de vous ?
J’espère qu’ils attendent de moi d’en faire autant, de donner le meilleur de moi-même et de m’améliorer pour maintenir l’écosystème qui leur permet de prendre confiance en eux. Les étudiants et les alumnis veulent que je les rende fiers de leur école. La fierté du maillot, ça me parle !