Effectuer son stage à l’étranger est une démarche qui séduit de plus en plus les étudiants soucieux de se professionnaliser et d’apporter une couleur internationale à leur CV. Néanmoins, se lancer dans une telle aventure nécessite au préalable une mûre réflexion et une détermination à toutes épreuves pour lever les éventuelles barrières administratives et… psychologiques !
STEP ONE : baliser le parcours
Du good trip au bad trip, il n’y a parfois qu’un pas alors mieux vaut se poser les bonnes questions avant de se lancer dans son projet. Comment financer son stage ? Quel pays choisir ? Vers quelle fonction s’orienter ? Partir seul ou à plusieurs ? En prenant le temps de répondre à toutes ces interrogations, les étudiants vont pouvoir poser les premiers jalons. Pour les accompagner dans cette démarche, les écoles sont dotées d’un service international, composé de collaborateurs en charge des étudiants en partance vers l’étranger. Pour compléter ce dispositif, le parcours- carrière de l’EM Normandie implique les étudiants dans une démarche proactive et réfléchie afin de mieux se connaître, de clarifier leurs atouts distinctifs et leurs préférences comportementales, pour cursus s’appuie notamment sur le test Myers Briggs Type Indicator (MBTI), outil de développement personnel leader dans le monde, et des ateliers de co-développement autour de thématiques concrètes qui permettent aux élèves de bien préparer et de faire mûrir leurs projets d’expatriation.
STEP TWO : échanger !
Le retour d’expérience est sans nul doute l’un des meilleurs indicateurs pour choisir sa destination. Pour cela, les Business Schools organisent des ateliers de retour d’expérience, des journées internationales en présence de partenaires universitaires étrangers, de diplômés expatriés ou d’étudiants ayant séjourné au-delà des frontières. Généralement, ces rencontres en disent long sur la signification toute personnelle du terme « stage » selon les destinations (il en est de même pour la rémunération d’ailleurs!). Même si les stagiaires sont globalement bien protégés, certains pays font plus ou moins fi des lourdeurs administratives, et sont coutumiers du turn-over ! Si l’on trouve aussi aisément l’entrée que la sortie, il faut donc s’assurer d’être bien armé pour tirer son épingle du jeu. Par ailleurs, même si l’objectif du stage est de continuer à apprendre en mettant en pratique les acquis théoriques, certains pays considèrent le stagiaire comme un employé à part entière avec les responsabilités qui vont de pair… Une expérience très enrichissante à condition de s’adapter rapidement au monde professionnel, à la culture du pays d’accueil et à la pratique de la langue.
STEP THREE : postuler
Espagne, Etats-Unis, Suède… : une fois la destination choisie et le poste convoité identifié, il faut candidater. Face à l’explosion du phénomène d’expatriation, on a vu, ces dernières années, beaucoup de dispositifs se déployer. De multiples sites Internet fleurissent sur la toile et de nombreuses Business Schools proposent désormais des ateliers d’aide à la rédaction de CV et de lettres de motivation en anglais, en allemand, en espagnol, etc. Bien plus qu’une simple traduction, il est important d’aider les étudiants à élaborer une véritable stratégie marketing prenant en considération les différences interculturelles. A l’EM académique. Vivre et travailler en Inde par exemple nécessite une compréhension de codes spécifiques loin de ceux de l’Allemagne ou encore des Etats-Unis.
STEP FOUR : s’appuyer sur les réseaux
Nombreuses sont les écoles à instaurer des politiques partenariales, notamment avec UBIFrance, pour favoriser le Volontariat International en Entreprise (V.I.E.), une formule de plus en plus plébiscitée par les sociétés soucieuses de s’implanter sur les marchés étrangers. La stratégie d’opportunité peut aussi s’avérer payante. L’esprit d’appartenance étant extrêmement fort dans les Business Schools, de nombreux diplômés envoient régulièrement des offres de stages à leur école pour alimenter leur jobboard, la bible des offres d’emploi par excellence ! Les étudiants sont, pour leur part, de plus en plus proactifs, notamment sur les réseaux sociaux professionnels tels que Linkedin ou en s’appuyant sur les connexions tissées tout au long de leur parcours pour décrocher un stage. La rencontre d’intervenants professionnels, la participation à des Business Drink organisés par les réseaux d’étudiants et de diplômés comme celui de l’EM Normandie, par exemple, favorisent l’éclosion de nouvelles collaborations.
STEP FIVE : emboîter le pas vers le chemin de la réussite !
L’expérience à l’international est un véritable atout. A travers cette étiquette d’expatrié se dessine, dans l’esprit des recruteurs, un profil responsable, proactif, autonome et doté d’excellentes capacités d’adaptation. Une clé indéniable pour ouvrir les portes de l’entreprise.
Par Marielle Lassarat,
Responsable du parcours carrière EM Normandie et
Par Carine Guibbani,
Directrice Ajointe marketing et relations entreprises EM Normandie