Capgemini Engineering ne se contente pas d’être le leader mondial des services d’ingénierie et de R&D. Marque du groupe Capgemini, ce dernier s’est doté d’une raison d’être vertueuse qu’il incarne aussi bien au service des grands défis de l’époque que dans son fonctionnement interne. Alors, forcément, tous veulent s’y épanouir. La preuve avec Jonathan Vidy (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne 10), Chief Information Security Officer, Capgemini Engineering. Par Jérôme Bourgine
Libérer les énergies humaines par la technologie pour un avenir inclusif et durable. Une sacrée raison d’être que s’est donné Capgemini !
Quel plaisir d’en faire partie, c’est l’une des raisons pour lesquelles je travaille dans ce groupe. C’est également pour cela que j’ai accepté de témoigner. Lorsque vous êtes un jeune étudiant de la Sorbonne, vous êtes forcément un peu idéaliste. Vous vous passionnez pour les sujets sociétaux et vous êtes plein d’ambition pour l’avenir. Puis, vous vous retrouvez diplômé avec un master assez généraliste et global. Quelle chance alors de rencontrer une entreprise comme Capgemini Engineering qui se donne pour but d’inventer le monde de demain. C’est super motivant et cela résonne profondément chez moi, comme chez beaucoup d’autres collaborateurs, le sentiment de contribuer à quelque chose de global.
Selon vous, qu’est-ce qui fait que Capgemini est « l’entreprise préférée » de nombre d’étudiants et d’ingénieurs (secteur IT) ?
Capgemini est une marque forte et très attractive, notamment auprès des jeunes. Les projets sont d’envergures sur des sujets d’ingénierie et de transformation digitale clés pour notre société actuelle. Notre quotidien bénéficie d’un état d’esprit agile, inclusif et bienveillant. La culture entrepreneuriale du groupe nous pousse à l’autonomie, l’innovation, l’évolution. Je pense que c’est assez bien en phase avec les générations d’aujourd’hui.
Une journée normale, cela ressemble à quoi, de nos jours, pour un Chief Information Security Officer ?
L’univers cyber-sécurité est en évolution constante. Mon rôle est de protéger mon entreprise de la menace cyber-sécurité qui pourrait affecter son business ou ses opérations. Ainsi, je me tiens à jour grâce à un monitoring constant de l’écosystème interne et externe. Ceci est primordial afin que je puisse identifier le niveau de risque pesant sur l’entreprise et déterminer les plans d’action pour la contrer. Il faut ensuite valider avec le top management la plus-value de ces actions afin d’obtenir budget et sponsorship qui permettront de pousser le message et les mesures de sécurité auprès de l’ensemble des fonctions, jusqu’à embarquer chaque individu. Il est fondamental que chaque collaborateur perçoive qu’il en est un maillon crucial et que la cyber-sécurité est vraiment l’affaire de tous. Et pour cela la communication est clé afin d’adapter le discours et le niveau de sécurité.
Une mission actuelle importante ?
L’idée principale est d’intégrer la cyber-sécurité au cœur de nos processus afin que chacun puisse gérer son activité en conscience du risque cyber jusqu’à ce que cela devienne un réflexe. J’apporte donc l’expertise Cyber-sécurité à tous en fonction du risque qui pèse sur son périmètre. Comment gérer de façon sécurisée la gestion des données à caractère personnel de nos collaborateurs avec la Directrice des Ressources Humaines, comment recruter en toute cyber-sécurité avec la Directrice du Recrutement, comment délivrer en toute cybersécurité ou encore développer une application de façon sécurisée avec le responsable du Software. J’aime voir cela comme mon apport à un avenir plus inclusif et durable, et surtout « en toute cyber-sécurité ».
La cyber-sécurité recrute ?
Face à l’enjeu pour toutes les entreprises que représente la cyber-sécurité, ce métier est très demandé dans grand nombre de secteurs d’activité. Chez Capgemini nous cherchons des profils techniques afin d’administrer les systèmes, détecter et répondre aux incidents, mais également des profils plus généralistes, orientés risques et architecture. La cyber-sécurité ne doit pas être qu’une expertise technique, les notions de communication sont essentielles à sa bonne compréhension et application.
Développement durable, RSE, soutien au Nobel, mécénat, parité, inclusion… Cela change quoi au quotidien de travailler pour un groupe engagé dans tous les combats vertueux ?
Je pense que c’est dans la continuité de ce que l’on vient de se dire, la quête de sens. Renforcée par les dernières crises (cyber-guerre, crise climatique ou sanitaire), celle-ci nous pousse à revoir nos priorités. Inventer le monde de demain oui, mais de manière raisonnée et éthique.
Et demain ? En termes de parcours et d’évolution, cela aide de rejoindre le leader mondial du conseil, de la transformation numérique et des services en ingénierie ?
Complètement. Capgemini, ce sont plus de 340 000 Collaborateurs dans le monde, dont 60 000 pour Capgemini Engineering. Parmi les postes d’ingénieur ouverts dans le monde il y en a forcément un qui vous attend au sein de nos différents domaines : Digital & Software Engineering, Connectivity & Network, Data science, AI, Mechanical & Physical, Electrical, Electronics & Semiconductors, Manufacturing & Process, Industrial Operations, Compliance, Quality & Regulatory. Me concernant, en 10 ans, je suis passé de consultant, délivrant des services de cyber-sécurité à nos clients, ou sécurisant certaines activités en interne, à responsable de la cyber au niveau mondial sur le business de l’ingénierie.
Capgemini est présent dans plus de 50 pays. Une vraie piste pour les talents voyageurs ?
Les opportunités sont nombreuses et l’agilité est de mise grâce à une politique de travail qui laisse la part belle aux ambitions des collaborateurs. On peut parfaitement se construire une carrière à l’étranger chez Capgemini, tout est prévu pour. A commencer par les expériences de V.I.E, de 6 à 24 mois, avec pour objectif de s’installer à plus ou moins long terme dans le pays souhaité. La mobilité interne est également valorisée et possible en France comme à l’étranger.
On parle de plus en plus du bonheur en entreprise. Qu’en est-il du côté de Capgemini Engineering?
Capgemini Engineering se soucie du bien-être de ses collaborateurs. Ce que j’apprécie particulièrement c’est le télétravail, qui est devenu la norme chez nous et permet de créer un réel équilibre entre notre vie pro et perso. Mais je ne suis pas devenu un ermite pour autant ! J’aime tout autant aller au bureau une fois ou plus dans la semaine pour retrouver mon équipe, on profite plus de l’instant finalement. Capgemini ne pense pas qu’à notre travail, notre productivité, ça va au-delà de ça. Nous avons par exemple la possibilité de réaliser des actions pour des associations, de faire partie de communautés engagées… Ce n’est pas ça la définition de bonheur en entreprise ?
Pourquoi avoir choisi l’université pour apprendre l’IT ? Et pour quelles raisons vous en félicitez-vous aujourd’hui ?
Je n’ai pas appris l’IT à l’université, mais en suivant des cours du soir. C’est en revanche l’université qui m’y a conduit. J’ai étudié les sciences sociales à la Sorbonne, terminant mon cursus sur la gestion globale des risques et des crises : résilience sociétale, climat, etc. Le risque cyber s’accentuait à ce moment de plus en plus et j’ai choisi de m’engager dans cette voie. L’IT est ainsi devenu l’outil me permettant de servir une vision plus large acquise à l’université.
La Sorbonne’s touch selon vous ?
C’est tout simplement celle, de l’université à la française. Ouverte à tous, elle remplit parfaitement la mission qu’elle s’est donnée : ouvrir les esprits et libérer les potentiels !
Chiffres clés
- 340 000 collaborateurs dont 37 000 en France et 60 000 ingénieurs
- Le Groupe a réalisé en 2021 un CA de 18 160 millions €
- Plus de 50 pays
Contact : jonathan.vidy@capgemini.com