Vous êtes un penseur original et créatif ? Rothesay vous offre l’opportunité de challenger des modèles mathématiques complexes chez un assureur en mode startup qui gère les retraites de près d’un million de britanniques. Rencontre avec Baptiste Grassion (X 03), Head of Quantitative Strategists chez Rothesay.
Quelle est la spécificité de Rothesay ?
Suite à des réformes de la réglementation des fonds de pension au Royaume Uni, Rothesay a été fondée en 2007. Initialement lancée avec le support de la banque Goldman Sachs, Rothesay est depuis devenue le plus important fournisseur spécialisé de solutions de gestion des risques liés aux fonds de pension sur le marché britannique. Je suis arrivé en 2007 en tant que collaborateur de Goldman Sachs et j’ai commencé à construire des modèles mathématiques pour cette activité qui débutait à peine. C’était initialement une structure de type startup au sein de Goldman Sachs avec une équipe dédiée d’une dizaine de personnes… qui compte aujourd’hui 400 collaborateurs ! Nos deux actionnaires majoritaires sont désormais GIC et MassMutual.
Le sel de votre fonction ?
Le fondement de notre activité est de garantir les revenus des retraités que nous assurons. Je supervise une équipe de 40 personnes dont une grosse partie d’analystes quantitatifs (quants) qui doivent implémenter, créer et maintenir tous les modèles que l’on utilise pour la gestion du risque de l’entreprise : calculer le montant des retraites, mesurer le risque associé aux actifs et construire une stratégie d’investissements. D’autres personnes sont dédiées à la gestion des risques complexes d’investissement.
Un job synonyme d’adrénaline ?
Nous disposons d’un portefeuille d’actifs de 50 milliards de livres et sommes exposés à la fois aux risques micro économiques sur nos investissements, ainsi qu’à des risques macro comme l’inflation, les taux d’intérêt ou les taux de change. Il faut être capable d’imaginer un très grand nombre de scénarios de marché et réfléchir à une stratégie qui permet de s’en prémunir. Depuis que j’ai commencé, le secteur de la finance a beaucoup évolué et continue de changer très régulièrement. Il faut être capable de s’adapter et de réagir vite, et investir dans des systèmes et une équipe de qualité.
En quoi les diplômés de l’X ont les atouts clés pour répondre à ces défis ?
Ils sont excellents pour appréhender des modèles complexes, les implémenter et positionner les investissements le plus efficacement possible. Ils savent développer une vision d’ensemble et une capacité d’abstraction que l’on apprend parfaitement à l’X. Je recrute dans ma direction tous les ans en CDI, mais aussi en stage. La marque de fabrique des collaborateurs X qui ont des compétences de haut niveau est reconnue. Je les encourage à prendre le plus de responsabilités possibles et à être autonomes.
#LesYeuxdansl’X03
Je me souviens du professeur de physique quantique, Jean Dalibard dont la pédagogie et les efforts didactiques permettaient une bonne compréhension de problèmes complexes. Mon souvenir le plus marquant reste le service militaire que j’ai effectué dans la Marine Nationale sur un bâtiment hydrographique. Durant quatre mois, j’ai navigué de Brest jusqu’à Djibouti via le canal de Suez et la Mer Rouge. J’ai passé ma quatrième année à l’University of Chicago où j’ai suivi un cursus en Financial Mathematics. Cette formation a été complémentaire à celle de l’X grâce en particulier a des intervenants directement issus du monde de la finance. Grâce à l’X, j’ai eu l’opportunité de faire un stage d’un mois dans une usine chinoise de téléphones portables et un autre en finance au Japon.
Contact : Baptiste.Grassion@rothesay.com
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