Le CEA-Leti offre des opportunités et un environnement exceptionnel pour des stages de troisième année, des alternances, des thèses, mais aussi pour les jeunes diplômés. Alors n’hésitez pas à postuler, assure Jean-René Lèquepeys (CentraleSupélec 83), son directeur adjoint et CTO.
Le CEA-Leti est un pionnier dans les domaines des micro et nano-technologies. Dites-nous en plus.
Fondé en 1967 à Grenoble, le CEA-Leti dépend à 100% du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives et emploie des équipes multidisciplinaires (1 500 permanents, 250 doctorants et 250 CDD/postdoc) dotées d’une double culture “ingénieurs-chercheurs” au service de l’État, de l’économie et des citoyens. De la preuve de concept à la production industrielle, le CEA-Leti accompagne ses partenaires à toutes les étapes clés de leurs projets d’innovation. Grands groupes, startups, PME, ETI… nombreuses sont les entreprises en France (STMicroelectronics, SOITEC, Valeo, Safran, Schneider…) et à l’international (le CEA-Leti a des bureaux aux États-Unis, en Belgique, au Japon, à Taïwan et en Corée du sud) à avoir engagé un partenariat de longue date avec nous.
Un rayonnement qui découle avant tout de vos très belles expertises.
En effet. Le CEA-Leti valorise son expertise sur le semi-conducteur, les technologies de miniaturisation des composants électroniques, la médecine du futur, et la cybersécurité. Pour vous donner une idée, la miniaturisation apportée par le semi-conducteur couplée à une production de manière collective permet de faire baisser les coûts de ces puces électroniques engendrant une dissémination sur un large panel de produits. Cela permet aussi de répondre aux enjeux sociétaux liés à l’énergie bas carbone, au numérique, à la médecine du futur, à la défense et à la sécurité. Pour rester à la pointe des développements, nous investissons massivement dans des infrastructures de recherche préindustrielles, dont plus de 11 000 m² de salles blanches et plus de 700 équipements permettant la réalisation de prototypes, de tests, de caractérisations ainsi que la validation de procédés de fabrication sur des lignes pilotes.
Évoquons à présent vos casquettes de directeur adjoint et de CTO.
Je dirige toute la partie scientifique, la préparation de nos feuilles de route sur nos grands programmes. Parallèlement, je m’occupe de la partie business développement avec nos partenaires industriels, des startups (78) que nous créons, abritons et soutenons (seules 20% ont disparu), mais aussi des collaborations avec la Commission européenne. Dans le cadre de l’European Chips Act – une avancée majeure dans la course à la microélectronique durable – nous avons dévoilé les contours de notre ligne pilote FAMES, destinée à repenser l’architecture des puces électroniques plus performantes et plus économes en énergie. Nous nous attachons à faire progresser l’éco-innovation dans le domaine du semi-conducteur et Bruxelles, avec les Etats Membres nous y aide avec un investissement de 830 millions d’euros.
En quoi votre parcours à CentraleSupélec a-t-il été la genèse de votre carrière ?
Les cursus de CentraleSupélec étaient adaptés au domaine de l’électronique, de façon générale, et de la physique des semi-conducteurs. Cela m’a poussé à faire de la recherche appliquée afin d’avoir un impact sociétal et économique important. C’est encore le cas aujourd’hui grâce aux réussites de CEA-Leti. CentraleSupélec, où j’ai donné des cours, a une très belle image au sein du CEA puisque le solide background de ses pensionnaires en physique et mathématique leur permet d’envisager de relever des défis scientifiques importants. Pour ma part, j’ai par exemple dirigé un laboratoire du CEA-Saclay très rapidement après mon embauche au CEA.
L’ingénieur idéal pour compléter vos équipes ?
Il doit être agile, prêt à relever des défis, être force de proposition, savoir prendre des risques, avoir envie d’entreprendre (comme l’envie de créer des startups) et surtout, ne pas se reposer sur ses lauriers. Pour ma part, à chaque fois que j’ai proposé de nouveaux projets et thématiques de recherche, mes supérieurs m’ont toujours écouté, challengé et donné les moyens d’avancer. La collaboration au CEA-Leti est aussi bien horizontale que verticale, et c’est un cadre idéal pour s’exprimer et innover avec le souci permanent de transférer les résultats de recherche à l’industrie.
Le coin RH
Nous offrons des opportunités exceptionnelles pour des stages de troisième année, des alternances, pour faire une thèse, mais aussi pour les jeunes diplômés. Le CEA-Leti embauche énormément, et notamment sur les postes IT puisqu’on se numérise de plus en plus. Nous travaillons sur le quantique, l’IA, l’architecture révolutionnaire des puces électroniques, avec en point d’orgue le défi de l’électronique soutenable. Le terrain de jeu de nos programmes de recherche est vaste et permet aux talents de s’exprimer pleinement !
Contact : jean-rene.lequepeys@cea.fr et Page Emploi