CEDEO : l’opérationnel mène à tout !

© Arnaud Lombard
© Arnaud Lombard

Guillaume Duvivier (IÉSEG 99), Directeur Marketing Ventes de la région Sud-Est pour DSC (Distribution Sanitaire-Chauffage, enseigne CEDEO), incite les jeunes talents de l’IÉSEG à commencer leur carrière par des postes opérationnels pour gagner en crédibilité.

 

Quelle est la singularité de CEDEO au sein du groupe Saint-Gobain ?

Négociant et distributeur privilégié des plombiers-chauffagistes, CEDEO, enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, propose une offre large et profonde pour les professionnels du bâtiment dans les domaines du génie climatique, du sanitaire et de la plomberie. Adossée à des outils logistiques puissants et des services performants, CEDEO a pour vocation de faciliter la vie de ses clients professionnels et d’aider les particuliers à réussir leurs projets de salle de bain. L’enseigne compte 300 agences dans toute la France.

En quoi l’association des divisions Ventes et Marketing est-elle un atout ?

Dans l’univers du négoce, c’est-à-dire la vente aux professionnels, ces deux divisions sont indissociables. Mon rôle est, d’une part, de déployer l’offre de produits sélectionnée par CEDEO dans les points de vente, et de l’autre participer à l’animation des 62 attachés technico-commerciaux itinérants qui vont à la rencontre de nos clients professionnels. C’est passionnant car le négoce est un secteur en pleine mutation : création de bases logistiques puissantes qui transforment le modèle et déploiement du digital qui change nos habitudes de commerce et nous oblige à communiquer des prix clairs et transparents.

Comment abordez-vous ce challenge ?

Auparavant, j’étais directeur commercial régional et responsable d’un réseau de points de vente avec une position hiérarchique sur les managers de ces centres de profits. Aujourd’hui, en tant que Directeur Marketing-Ventes, j’ai une position fonctionnelle. Ce qui m’intéresse c’est la transversalité de ma fonction. Je dois convaincre, animer et faire adhérer les commerciaux, les managers et les directeurs de zones. Je dois les aider à faire plus de chiffre d’affaires et à développer leurs business. Le contact humain reste le fil conducteur de ma carrière.

Cela se ressent-il sur le management de vos équipes ?

Le management des cadres impose d’être à l’écoute de leurs propositions. Il faut trouver le bon équilibre : donner un cadre clair, un objectif à atteindre et réussir à les entraîner pour qu’ils s’expriment dans ce cadre et mettent en place leurs idées. Je veille à bien m’entourer. Je recrute des personnes compétentes en termes de savoir-faire, forces de proposition et dotées d’un savoir-être de qualité.

Les jeunes diplômés de l’IÉSEG sont-ils à même d’exercer ce type de fonction ?

Oui, ils auront des responsabilités parce qu’ils ont été formés pour cela, mais il ne faut pas brûler les étapes. Il faut saisir les opportunités de postes sur le terrain : ces expériences permettent de valider des acquis, de comprendre le fonctionnement d’une entreprise et d’être plus efficaces ensuite quand il leur faudra manager des projets. Ces étapes opérationnelles sont très formatrices et structurantes. Elles donnent une vraie crédibilité. Cette opportunité, ils ne l’auront qu’une fois.

En quoi les collaborateurs sont-ils partie prenante dans le plan « Ambition 2025 » porté par l’entreprise ?

Plutôt que d’être imposée de manière descendante, la stratégie est co-construite et partagée avec les collaborateurs. Cela passe par la mise en place d’ateliers où les équipes se réunissent pour échanger leurs bonnes idées. Nous avons récemment réuni 700 managers lors d’une convention qui a permis à l’ensemble des salariés de participer au projet de l’entreprise. Peu de groupes offrent cette opportunité !

L’IÉSEG ou la formation de managers « innovateurs » : « Voilà une école généraliste qui forme des managers ouverts d’esprit, prêts à se retrousser les manches ! Mention spécial pour la « Junior entreprise » de l’IÉSEG qui permet, via des missions de passation de services, d’avoir un regard très large sur le fonctionnement d’une entreprise et de se former à des situations concrètes de prise de décision. J’ai aussi eu la chance de faire un stage à Pékin dans le climat euphorique de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine en juillet 1997. J’en garde des souvenirs inoubliables ! »

Contact pour les étudiants : Emmanuelle PILAIN, DRH adjoint – Développement RH, Emmanuelle.pilain@saint-gobain.com

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