Communiqué de presse :
Centrale Lille enrichit ses dispositifs sur la création d’entreprise. En mixant des enseignements dédiés, un accompagnement de proximité et des mises en relation avec des acteurs clés de l’entrepreneuriat, l’établissement apporte aux élèves ingénieurs de ses 4 écoles internes les clés pour créer une start-up ou mener des projets d’intrapreneuriat.
Centrale Lille, établissement public d’enseignement supérieur, déploie différents dispositifs afin de répondre à la demande croissante des élèves ingénieurs désireux d’être formés à l’entrepreneuriat. Sans prétendre transformer tous ses élèves en futurs chefs d’entreprises, il s’engage à leur transmettre des connaissances sur la création et la gestion d’une start-up, à les accompagner dans la conduite d’un projet de société, et à leur donner accès à un réseau de contacts privilégiés pour pénétrer plus vite le monde entrepreneurial.
L’une des préoccupations de Centrale Lille est d’encourager ses élèves ingénieurs tentés par l’aventure entrepreneuriale à toujours conserver un lien entre les hautes technologies et leur projet.
« Quelles que soient les technologies concernées, nous veillons à ce que l’innovation et la dimension “ingénierie” soient toujours présentes dans les projets portés par nos élèves. Essentielles dans le monde de demain, elles peuvent non seulement donner beaucoup de sens, mais aussi être un marqueur fort de différenciation et avoir un effet de levier pour la réussite de leurs projets. A l’image de la start-up Gare ta bécane fondée par trois ITEEMiens, (Grégoire Linée, Victor Berson et Barnabé Gauquelin) proposant un service complet de colocation de places de parking sécurisées à moindre frais à destination des motards et scootéristes, nous les avons aidés à enrichir leur offre en s’appuyant sur ce que l’innovation technologique permet », explique Eric Daniel, enseignant et responsable du département Entreprises & Société de Centrale Lille.
Second point d’attention : ouvrir les élèves à des compétences, environnements et modes de raisonnement qui ne sont pas les environnements naturels de l’ingénieur comme la connaissance des marchés et des consommateurs, la gestion financière d’une entreprise, le développement des réseaux économiques. L’objectif étant de les faire sortir de leur zone de confort afin d’identifier et d’explorer d’autres pistes utiles pour leur projet.
« Aller au contact et travailler avec des personnes qui portent un regard différent sur les sujets abordés et apportent des compétences dans d’autres domaines que ceux de l’ingénieur sont un vrai “plus” pour bâtir un projet solide et garantir son développement. C’est pourquoi nous aidons nos élèves à comprendre cet environnement et à se connecter aux différents réseaux », poursuit Eric Daniel.
Développer des compétences entrepreneuriales à travers la formation d’ingénieur
Dans les quatre écoles de Centrale Lille, que ce soit dans le cadre du tronc commun, d’une option ou sous forme d’ateliers et travaux en groupe, des enseignements sont dispensés sur les régimes juridiques et comptables mais aussi des clés pour mieux comprendre les logiques économiques, les acteurs en présence, les apports de l’ingénierie aux différents enjeux économiques, environnementaux ou sociétaux, etc.
- A l’École Centrale de Lille, des cours sur l’entrepreneuriat sont dispensés au cours de la 2e année du cycle ingénieur, l’un des électifs d’intégration proposé porte explicitement sur « la création d’une start-up de haute technologie ». En dernière année, une des filières métier proposée est celle du « créateur d’entreprise » : animé par des professionnels, ce temps d’apprentissage de 150h touche aux principales missions et fonctions que peut occuper un ingénieur Centralien.
- A l’IG2I, c’est en 4e année qu’un cours de sensibilisation à la création d’entreprise est dispensé à tous les élèves, incluant la découverte d’outils et de méthodes. En 5e année, ceux qui le souhaitent peuvent imaginer la création d’une start-up dans le cadre de leur projet d’étude. Ils peuvent ensuite y consacrer leur stage de fin d’année, sous la supervision d’un enseignant de l’école. Ce fut le cas de deux élèves en 2020 qui ont conçu une plateforme de vente de produits bio par des producteurs locaux.
- A l’ITEEM, dont l’un des objectifs est de former des entrepreneurs, des cours de « Management et Entrepreneuriat » sont dispensés tout au long de la formation. De la 1e à la 3e année, les élèves ingénieurs sont initiés aux techniques et au fonctionnement de la création d’entreprise. En 4e année, ils simulent des créations d’entreprise à travers des challenges. Et en dernière année, les élèves peuvent suivre le profil « Innovation & Entrepreneur » qui leur permet de développer leur propre idée entrepreneuriale pour ensuite la lancer dans le cadre de leur stage de fin d’études : comme ont pu le faire en 2021, Wassila Ramdani avec son entreprise « Tu brilles Brunch » et Leopold Le Forestier avec son entreprise « AETERNAM ».
- A l’ENSCL, un jeu d’entreprise en 1e année permet aux élèves ingénieurs de s’initier aux enjeux de l’entrepreneuriat et au fonctionnement de l’entreprise. En dernier année, les étudiants travaillent sur des simulations de projet d’entreprise pour leur permettre de se lancer dans l’entrepreneuriat après l’obtention de leur diplôme.
Des dispositifs pour accompagner la création d’entreprise
Si certains élèves ont déjà en tête un projet de start-up, d’autres ont envie de se lancer dans l’aventure mais sans nécessairement avoir une idée de départ. Dans ce cas, Centrale Lille, qui a mis en place une direction dédiée à la valorisation et à l’innovation, peut les aider à sourcer des projets et leur donner accès à des brevets déposés par ses 7 laboratoires de recherche, susceptibles de donner naissance à une startup. C’est le schéma qu’a suivi Nicolas Gay, le cofondateur de la start-up 4D Pioneers spécialisée dans les solutions de fabrication additive et les matériaux hautes-performances dans une optique de durabilité (upcycling) et d’économie circulaire.
Pour ceux qui ont un projet et veulent le lancer, sont également facilités l’accès au statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) ou encore la participation au dispositif ministériel PEPITE (Pôles étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat).
Par ailleurs, Centrale Lille soutient financièrement certains projets grâce au fonds d’aide lancé par l’établissement en juillet 2021 : ce dernier alloue des aides de 50 à 5 000 euros TTC pour, par exemple, réaliser un prototype ou des analyses, souscrire à des prestations de propriété intellectuelle, verser une gratification de stage, etc. Depuis sa création, il a soutenu 5 projets : la plateforme HELEAN créée par Paul Barbotin de l’École Centrale de Lille et Charbel Imad de CentraleSupelec ; la start-up Gare ta Bécane créée par les ITEEMiens Barnabé Gauquelin, Grégoire Linée et Victor Berson ; l’innovation FLYKEYS mise au point par Clément Hecquet de l’IG2I ; la plateforme web OPTIMUM conçue par Théau Sanchez de l’ITEEM ; et le système innovant AMBER TECH développé par Akash Mahtani de l’Ecole Centrale de Lille.
Accéder au monde entrepreneurial
Centrale Lille a par ailleurs structuré son accompagnement des porteurs de projets. Son département Entreprises & Société contribue à la mise en relation des élèves avec ceux d’autres écoles en quête de compétences et d’associés. A titre d’exemple, un « start-up week-end » est organisé avec les Arts et Métiers et SKEMA Business School pour faciliter les rencontres et mises en relation entre élèves des trois établissements. Des relations privilégiées sont aussi établies avec des incubateurs ou pépinières tels que EuraTechnologies, Station F, etc., qui accueillent les élèves ingénieurs porteurs de projets.
Enfin, Centrale Lille soutient activement la participation de ses élèves à des événements et bootcamps comme le Hibster organisé par Eurasanté. En 2022, Rayan Hadj-Bouzid de l’Ecole Centrale de Lille, filière « créateur d’entreprise », a remporté le grand prix Deepster Eurasanté avec son équipe du projet ANNOLYS.
Chaque année, ce sont en moyenne 60 étudiants qui se tournent vers l’entrepreneuriat. En 2021, l’établissement a compté plusieurs créations de start-up dont la Petite Boucle et Gare ta Bécane[1]. Peuvent aussi être citées les start-up 4D Pioneers, NepTech, Helean ou encore Charlie Solutions. Précédemment, plusieurs diplômés se sont fait un nom en tant qu’entrepreneurs parmi lesquels les fondateurs de BioDemain, Abordage, Instaply, Le Fourgon, Atypique, Epsor, Etika Spirulina, Helean, Just-Ici, La Luck, Phisao, Too Good To Go, Pulp, Whaller, La Virgule, Hegid…
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