Aujourd’hui, chaque entreprise se veut « différente » : à la fois experte, humaine et responsable. Un idéal qui, dans les faits, requiert une implication et une exigence forte et sans faille. Précisément ce que s’emploie à déployer, résultats à l’appui, le puissant collectif créé par Davidson consulting. Le témoignage de Franck Halaunbrenner (ISAE-Supméca 98), son Chief Financial Officer.
« A travers notre mantra : « Break and release codes, connected », nous souhaitons simplement aller droit au but, dire qui nous sommes : le quoi et le comment. Le quoi ? Digital de bout en bout, l’un des très rares cabinets développant ses compétences sur toutes les briques tech. Le comment ? Différemment. Davidson consulting pratique un management adhocratique, c’est-à-dire organique, transversal, mixant les compétences. Mais attention : derrière les mots, cette différence requiert une exigence sans faille, une grande intelligence collective et, surtout, de s’en donner les moyens ! »
Label B Corp : l’exigence absolue !
C’est précisément cette capacité à assumer ses ambitions qui a convaincu Franck Halaunbrenner de rejoindre Davidson lorsqu’il était encore banquier. D’une part, l’entreprise était une ETI, « à mes yeux, le modèle économique parfait » : assez grande pour être puissante, mais « encore manœuvrable ». D’autre part, lorsqu’il rencontra les dirigeants, ceux-ci furent clairs : « être « Humain », tout le monde prétend l’être. Dans la réalité, cela coûte cher. Il faut pour cela être profitable ET indépendant ». Un mixe assez rare que réunissait le cabinet. Et puis il y a le label B Corp. Davidson consulting fut le premier cabinet de conseil à l’obtenir et demeure une exception parmi les entreprises de cette taille (3 200 collaborateurs) tant le label est exigeant. « 4 années de suite, nous avons été the « Best place to work », mais ce n’était pas suffisant. Vous voulez vraiment avoir une empreinte positive sur le monde ? En interne comme pour la planète ? Ce label anti-greenwashing par excellence va vérifier chaque preuve apportée, sur 360°. Ils sont sans pitié aucune mais derrière, lorsque vous parlez RSE à vos clients, vous êtes définitivement crédible. »
Le juste équilibre
Un souci de crédibilité et de transparence consubstantiel au cabinet qui ne parle donc pas de « green tech », mais de « right tech ». De fait, le poids du numérique sur la facture planétaire ne cesse de croître : déjà 6 % des GES (Gaz à Effet de Serre). « Mais sans numérique, pas d’avenir non plus. Déterminons alors le minimum acceptable et visons ce cap ». Lorsque l’on fait remarquer à Frank Halaunbrenner que le ton de leur site internet est différent, à la fois plus décontracté et direct, il s’en réjouit vivement. « L’humain au centre et la « bienveillance » sont devenus les tartes à la crème de la communication des entreprises. Mais il se trouve, oui, que l’ambiance au sein du cabinet est à la fois studieuse (les enjeux sont de taille) et décontractée, car nous avons vraiment plaisir à être ensemble et à faire ce que nous faisons ». Alors, quel sésame aidera les jeunes ingés à intégrer ce cabinet pas tout à fait comme les autres ? « Un certain toucher de balle, une maitrise doublée d’une capacité à être force de proposition. Parce qu’au final, des gens qui cherchent à changer le monde, on en trouve plein. Mais des gens qui trouvent comment le changer… nous, on en cherche ! »
Le plus ISAE
S’il ne devait rester qu’une unique leçon apprise sur les bancs de Supméca ?
« L’habitude d’être confronté à des problématiques complexes, comportant certains éléments qui paraissent peu importants mais qui, néanmoins, participent au tout. De la même façon, une carrière est un système complet comportant des postes qui, a priori, semblent moins attractifs mais qui, sur le chemin menant au but visé, ont leur sens et méritent toute notre attention. »
Chiffres clés
- 3200 collaborateurs
- 300 millions € de CA
Contact : franck.halaunbrenner@davidson.fr