D’aucy, Paysan Breton, Point Vert… Ces marques vous parlent ? Sachez qu’elles appartiennent au groupe coopératif agroalimentaire Eureden. Entreprise phare attachée aux valeurs locales et écologiques, c’est un acteur majeur de l’agroalimentaire. Tour d’horizon de ce vivier d’emplois avec Christophe Basile (Arts et Métiers ParisTech 95), l’un de ses directeurs généraux.
Eureden est un groupe coopératif breton attaché aux valeurs du bien-manger. Comment ça se concrétise au quotidien ?
Le bien manger, c’est notre mission principale. Mais elle va de pair avec trois autres axes : bien produire et bien élever, bien transformer, et bien vivre. L’un ne va pas sans l’autre. Tout cela se concrétise par notre proximité terrain avec les agriculteurs : nous travaillons pour et avec nos adhérents. Notre deuxième force, c’est de les accompagner dans leurs démarches pour développer une agriculture plus vertueuse. Nous encourageons le travail au rythme des saisons, le développement du commerce local, ou encore le bien-être animalier. Enfin, nous participons activement au challenge de la transition écologique en encourageant nos adhérents à prendre de l’avance par rapport à ces initiatives. Nous développons le bio, favorisons l’origine France de nos produits, et encore mieux : le local breton.
Votre priorité dans ce secteur en plein bouleversement ?
Ma priorité est de créer de la valeur dans nos produits agroalimentaires, tout en respectant la planète. C’est-à-dire en rendant l’agroalimentaire plus vertueux et en œuvrant pour une industrie plus durable. Je crois vraiment en la valeur ajoutée de nos produits. Le business model change : nous produisons moins mais de meilleure qualité, en favorisant l’IGP, le Label Rouge, ou encore le bio. C’est bénéfique à la fois pour l’écosystème, pour nos adhérents et nos collaborateurs.
Pourquoi l’agroalimentaire est-il the place to be pour débuter sa carrière en 2022 ?
Pour de nombreuses raisons ! Tout d’abord, c’est un secteur où l’on retrouve toutes les fonctions : l’étude des sciences du vivant, le commerce, la finance, le marketing, les nouvelles technologies… Tous les domaines sont présents chez Eureden. L’agroalimentaire génère beaucoup d’emplois, y compris décisionnels. En plus, c’est l’un des secteurs qui concentre tous les défis actuels : les enjeux climatiques, territoriaux, de solidarité, et bien sûr les enjeux sociaux avec le développement du local. Et puis bien nourrir les gens, c’est une mission noble. Même s’il a été décrié, le secteur s’est beaucoup remis en cause et nos produits sont de plus en plus sains. Dernière chose pour un jeune diplômé : l’agroalimentaire est une école de la consommation, on voit rapidement ce que l’on fait. Tout se développe en cycle court. Il nous faut des talents réactifs car on voit très vite le fruit de nos actions.
Quel changement majeur de l’industrie de l’agroalimentaire se dessine déjà aujourd’hui ?
Le plus gros défi, c’est la décarbonisation. La question de la captation du carbone dans nos exploitations agricoles est un enjeu majeur qui commence déjà, mais il faut aller plus loin. C’est un projet technique, qui s’appuie notamment sur l’analyse de données et sur l’énergie des jeunes talents. Nous accélérons également le développement des systèmes de commerce de proximité, car les circuits courts participent à la diminution de notre empreinte carbone. Un beau défi pour les jeunes diplômés qui nous rejoindrons.
Quel est LE métier idéal pour avoir une vision 360 de l’agroalimentaire ?
La partie marketing est une bonne entrée qui permet de suivre le client. C’est le carrefour entre ce que veulent les clients et la conception du produit. Il y a également la voie de l’accompagnement des agriculteurs qui permet des carrières très intéressantes. De manière générale, les passerelles existent, et cela dépend de la volonté de chacun de choisir sa feuille de route. Nous avons par exemple des ingénieurs agricoles qui exercent des fonctions commerciales. Aujourd’hui, les générations sont beaucoup plus ouvertes. Et ça tombe bien, car la multi-activité et le multi-métier sont vraiment essentiels dans l’agroalimentaire.
#JobBoard
Eureden est en pleine croissance. Ce groupe coopératif de 9 000 salariés recrute environ 100 cadres en externe et autant en interne chaque année. Il souhaite également fortement développer l’alternance avec 120 recrutements par an. Sans oublier ses quelques 1 500 stages. Il est aussi possible de postuler à des VIE côté commercial, notamment en Afrique, en Hongrie ou encore en Espagne.
Contact : https://recrutement.eureden.com/accueil.aspx
Chiffres-clés :
9 000 salariés
3,1 milliards € de chiffre d’affaires
19 000 adhérents & exploitations agricoles répartis sur les 4 départements bretons