Quatre femmes, toutes mères de familles, associées et membres du Comité de direction (Codir) Audit chez KPMG France. Mais aussi quatre carrières différentes qui illustrent parfaitement la richesse des parcours, métiers et missions réalisables dans l’audit chez KPMG.
Carrière, place des femmes dans l’entreprise, attractivité des métiers de l’audit : on fait le tour de ces questions avec Caroline Bruno Diaz (Groupe ISC Paris 99), en charge du développement des grands comptes pour le métier audit, membre du Conseil de Surveillance de KPMG et associée signataire de grands groupes dans le secteur Consumer Market, Sophie Sotil Forgues (Université Paris Dauphine-PSL 99), en charge des opérations pour le métier Audit et associée signataire de groupes bancaires, Alexandra Saastamoinen (EDHEC BS 99), en charge des talents pour le métier de l’audit et associée signataire de grands groupes industriels et Béatrice de Blauwe (ESCP 89), en charge de la qualité et du Risk Management pour le métier de l’audit et présidente du comité d’audit de KPMG.
L’expertise de KPMG Audit ?
Béatrice de Blauwe. KPMG est une firme multidisciplinaire, avec quatre métiers : l’audit, le conseil, l’expertise comptable et le conseil juridique et fiscal. Cette diversité dans nos métiers offre de multiples opportunités de mobilité à nos collaborateurs, tant en France qu’à l’international. Concernant le métier de l’audit, qui consiste en la vérification de l’information financière et extra-financière des entreprises, nos collaborateurs sont en contact permanent avec des entreprises de tous secteurs et de toutes tailles allant des entreprises familiales aux entreprises du CAC 40. Et l’audit, ce n’est pas que du chiffre ! Les données extra-financières prennent une place de plus en plus importante, que ce soit en matière environnementale ou sociétale (critères ESG).
Chez KPMG, des femmes aux profils très variés peuvent accéder à des postes à responsabilité. Vos carrières respectives le prouvent !
Sophie Sotil Forgues. J’ai un parcours riche de multiples expériences et de rencontres de clients et de collaborateurs. J’ai commencé par l’audit dans le secteur financier chez KPMG puis me suis dirigée vers le conseil en montant une équipe en matière de réglementation bancaire que j’ai pilotée pendant cinq ans. J’ai ensuite été détachée pendant trois ans à l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) avant de revenir à l’audit dans le secteur bancaire chez KPMG.
Alexandra Saastamoinen. J’ai étudié à l’EDHEC avec une spécialisation en marketing et management international puis j’ai fait mon stage de fin d’études comme assistante chef de produit dans un grand groupe industriel français. Cela m’a permis de me rendre compte que je ne voulais pas d’un métier routinier. J’avais besoin de challenges renouvelés et c’est pour cela je me suis tournée vers l’audit. Pour moi, l’audit est un peu comme un 3e cycle : on est formé sur le terrain, c’est un travail d’équipe qui nous permet d’avoir très vite une vision globale de l’entreprise et cela donne rapidement accès à des interlocuteurs de haut niveau. Au bout de deux années, on est senior, on a un rôle de management dans l’équipe. Durant tout mon parcours, j’ai été impliquée dans diverses activités RH, car c’est ce qui fait partie de mes moteurs : recrutement, formation, et aujourd’hui je suis en charge des talents pour l’audit. Chacune d’entre nous a pu construire une carrière qui lui ressemble, c’est un des gros avantages de l’audit chez KPMG.
Caroline Bruno-Diaz. Comme beaucoup d’étudiants, en première année d’école de commerce, je ne savais pas encore vers quel métier m’orienter. Je venais de découvrir des matières que j’adorais, la comptabilité, le droit et la fiscalité, mais c’est lors de la présentation de KPMG lors d’un forum des métiers que je me suis rendu compte que le métier de l’audit me permettrait de conjuguer toutes ces expertises. Je suis donc entrée en stage chez KPMG et plus de 20 ans plus tard, j’y suis encore ! J’ai d’ailleurs commencé sur l’audit d’un Groupe du CAC 40 passionnant que j’ai suivi pendant 20 ans, d’abord en tant que stagiaire, changeant de grade chaque année, jusqu’à devenir associée signataire de ce Groupe. L’expertise acquise durant toutes ces années m’a également amenée à donner moi-même des cours dans des écoles de commerce sur des sujets spécifiques et techniques de comptabilité (cours de consolidation).
Béatrice de Blauwe. Je suis entrée chez KPMG il y a 33 ans, diplômée de l’ESCP option finance. Au cours de ces différentes années j’ai exercé plusieurs métiers : d’abord l’audit et assez vite, du recrutement, de la formation, de la mise en place de procédures, pour enfin rejoindre le département Risk Management, alors en cours de construction. J’ai eu la chance de travailler avec des équipes variées, toujours énergiques et évolutives. Ce dont je suis le plus fière, c’est d’avoir accédé à des postes à responsabilité en ayant quatre enfants. La preuve qu’on peut concilier une vie professionnelle intéressante et une vie personnelle épanouie chez KPMG.
Vous êtes quatre femmes associées et le Codir Audit compte 50 % de femmes. Quelle est la force d’un management paritaire ?
Caroline Bruno-Diaz. Chez KPMG, la parité est de mise partout, avec une population féminine un peu supérieure à l’embauche (55/45 % environ). On se rend compte sur le terrain de toute la richesse que génère un binôme homme-femme. C’est la même chose au sein du Codir : les hommes et les femmes vont voir les choses un peu différemment. Le fait d’être dans un Codir diversifié et équilibré où chacun apporte une sensibilité et une analyse différente à certains sujets permet d’avoir un prisme complet sur toutes les problématiques que l’on aborde.
Alexandra Saastamoinen. Nous avons tout de même un axe de progression concernant le nombre de femmes associées qui est aujourd’hui à 25 %. Beaucoup d’actions volontaristes sont mises en œuvre au sein du cabinet pour faire en sorte d’augmenter ce pourcentage pour arriver à la parité. Pour cela, nous avons mis en place des programmes en interne pour aider les femmes à se projeter dans ces rôles.
A quel moment avez-vous eu le sentiment d’être « les premières » ?
Ensemble. A la création de notre Codir, composé à 50 % de femmes depuis 2019 !
La stratégie RSE de KPMG est également fondamentale pour l’entreprise.
Alexandra Saastamoinen. KPMG France est passée Société à Mission en mai 2022, dans la continuité de l’engagement de notre Fondation créée il y a 15 ans. Cet engagement se décline autour de cinq piliers. Les talents d’abord, avec l’objectif d’avoir une culture inclusive qui les fait grandir. Concrètement, nous avons par exemple mis en place dès le 1er octobre 2022 la semaine parentale de quatre jours qui permet aux jeunes parents de bénéficier de quatre jours travaillés et cinq jours payés pendant six mois. La prospérité ensuite, avec pour but d’encourager nos clients et partenaires dans une performance durable. La planète également, avec des engagements concrets : moins 50 % d’émissions de CO2 d’ici 2030 et un objectif 0 carbone d’ici 2050. Un engagement citoyen aussi, pour s’engager pour le bien commun et l’inclusion, l’éducation et l’entrepreneuriat dans les territoires. Le dernier pilier est la gouvernance collaborative et ouverte qui promeut l’éthique. Nous avons notamment créé un comité collaboratif Next Gen constitué de 13 collaborateurs de moins de 40 ans issus de tous les métiers et qui proposent au Comex des innovations en matière d’ESG.
Vos arguments pour convaincre un jeune diplômé de postuler chez KPMG ?
Caroline Bruno-Diaz. C’est une aventure humaine incroyable : on change régulièrement de missions et d’équipes, ce qui permet de découvrir un panel d’entreprises très diversifié, d’apprendre très vite et de travailler avec des équipes jeunes et sympas qui deviennent, pour certains, de vrais amis. Le parcours de progression est balisé : on monte en grade chaque année, ce qui nous amène au bout de deux ans à encadrer des équipes de quatre à cinq personnes sur les missions. On reste dans le métier pour les gens et pas pour la technique, l’audit porte sur la communication de la performance et cela requiert avant tout des compétences humaines (conviction, pédagogie).
Béatrice de Blauwe. J’aimerais insister sur le sens. A travers sa direction de l’Engagement Citoyen, KPMG vous offre la possibilité de vous engager sur du mécénat de compétences, dans des actions de solidarité, etc. L’impression d’œuvrer pour le bien commun crée une motivation supplémentaire.
Sophie Sotil Forgues. L’esprit entrepreneurial et d’innovation. KPMG nous permet de mener des projets personnels et professionnels adaptés à ce que l’on souhaite faire notamment via notre « Innovation Lab » et notre « Accélérateur ». On peut vraiment entreprendre dans nos métiers, être autonomes, accéder assez vite à des responsabilités. C’est un formidable accélérateur de carrière.
Alexandra Saastamoinen. Je mettrais en avant la personnalisation des parcours. Il faut être pilote de sa carrière, exprimer ce que l’on souhaite faire. Le champ des possibles est très vaste : recrutement, Data and Analytics, ESG, développement commercial… On peut aussi accéder à tout type de mobilités : Paris/régions, France/international, inter métiers… C’est un modèle réellement multidisciplinaire pour les talents.
Chiffres clés
1,281 milliards € de CA en 2020/2021 (+7,6 % de croissance par rapport à 2019/2020) / 10 000 collaborateurs / 200 bureaux sur tout le territoire / 51 nationalités représentées / Objectif de recruter 2 700 talents en 2022/2023 (dont 1 200 jeunes diplômés et 500 alternants)
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