Que ce soit dans les champs, les bureaux ou les usines, tous les salariés de MAS Seeds contribuent à un enjeu de taille : nourrir durablement la population. Une mission qui allie sens, exigence et passion pour le vivant. Pierre Flye Sainte Marie (Bordeaux Sciences Agro 88), directeur général de MAS Seeds et Anabelle Danieau (Université de droit de Valenciennes 99), DRH au pôle Semences/International invitent les jeunes diplômés à les rejoindre. Interview croisée.
L’essentiel à connaître sur MAS Seeds ?
Pierre Flye Saint Marie MAS Seeds est une société française de dimension européenne qui fait de la recherche, de la production et de la commercialisation de semences de grande culture pour l’agriculture (maïs, tournesol, colza, couverts végétaux…). 90 % de notre chiffre d’affaires proviennent de l’Europe. MAS Seeds est aussi une filiale de Maïsadour, groupe coopératif agro industriel installé dans le Grand Sud-Ouest de la France. L’orientation dans l’agroécologie est une tendance forte sur nos activités et s’inscrit bien dans le green deal européen. De plus, depuis presque cinq ans nous nous développons en Afrique et au Mexique, à la suite de l’acquisition d’un programme de maïs tropical.
Les grands enjeux du secteur agricole dont vous vous emparez ?
Pierre Flye Sainte Marie D’abord, découvrir chaque année des variétés nouvelles qui vont dans le sens des besoins du marché, c’est-à-dire plus résistantes aux maladies, capables de se protéger des insectes, de se nourrir avec moins d’eau, etc. Cela répond à deux enjeux primordiaux : le changement climatique et les besoins alimentaires mondiaux. Le changement climatique va extrêmement vite alors que la recherche s’inscrit dans le temps long. Il faut alors trouver comment adapter les métiers et l’entreprise grâce à la recherche, aux pratiques culturales ou encore des partenariats innovants.
Anabelle Danieau Concernant l’enjeu alimentaire, plus vite on s’adapte, plus vite on peut fournir de la nourriture en quantité, en conservant la qualité et à un coût acceptable. A cela s’ajoute la sécurité alimentaire qui revient sur le devant de la scène avec le contexte géopolitique.
Pierre Flye Sainte Marie, vous êtes directeur général de MAS Seeds depuis huit mois. La touche de votre management que vous avez amenée avec vous ?
Le collectif, pour définir la stratégie et faire des choix qui vont ensuite être menés jusqu’à terme. Nous sommes en effet dans des métiers complexes avec des enjeux collectifs. Nous avons donc mis en place un comité de direction avec des membres qui ont deux casquettes : représentant de leur fonction et dirigeant de l’entreprise, au même titre que les autres. C’est une organisation sur laquelle on travaille beaucoup depuis huit mois même si l’entreprise a toujours eu une forte propension à la collaboration. Nous travaillons aussi à développer une culture d’entreprise centrée autour des employés. Le but est de davantage identifier les personnes et leur développement possible dans l’entreprise.
De quelle manière ?
Anabelle Danieau Nous mettons en place toute une stratégie de détection des talents via les managers. Ces derniers sont donc formés à les identifier et définir les plans d’action individuels et donner des pistes de développement aux équipes.
Pierre Flye Saint Marie Dans cette lignée nous avons enfin engagé de nouveaux moyens de communication ces derniers mois en multipliant des formats de communication locale et globale, par fonctions ou par groupes de leaders, pour favoriser les feedbacks et l’interaction. Le but est d’avoir un mode d’organisation plus fluide et un management agile.
Exergue : « Trois mots pour qualifier la façon de travailler chez MAS Seeds : collaboration, rigueur, et responsabilité » – Pierre Flye Sainte Marie.
Anabelle Danieau, quel aspect vous plait le plus dans le management des équipes ?
Cette notion de collaboratif, de faire émerger des solutions grâce au collectif, c’est crucial dans nos métiers car tout est très imbriqué, avec des métiers d’anticipation qui demandent d’avoir énormément d’informations pour prendre des décisions.
Pierre Flye Saint Marie C’est un vrai plus en termes de performance économique. Dans le vivant, lorsqu’on se trompe cela coûte très cher et demande du temps. Travailler en groupes cross fonctionnels (groupe de personnes aux compétences variés) est en vrai gain en termes d’intelligence collective et de performance.
Question fil rouge – Un mot choisi par votre équipe pour définir votre façon de manager ?
Anabelle Danieau Soutien et ouverture d’esprit.
Pierre Flye Saint Marie Collaboration et exigence.
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Trois bonnes raisons de rejoindre MAS Seeds
- Trouver du sens. « Quand on touche à l’alimentaire, on trouve très rapidement du sens. Les personnes qui travaillent dans l’agriculture ont forcément un attachement à l’environnement au sens large (territoire, sol, climat). Notre métier contribue à nourrir la population. On est dans le vivant, que l’on soit dans les bureaux ou dans les champs » assure Pierre Flye Sainte-Marie.
- Des métiers stimulants. « Dans le vivant, il y a plein d’aspects qu’on ne contrôle pas comme la météo, les pressions des insectes ou des maladies. Il faut alors s’adapter, s’organiser tous les jours. Cela demande praticité, agilité et réflexion pour emmener les adaptations, les changements. Pour les personnes qui aiment réfléchir et agir c’est passionnant », ajoute le directeur général.
- L’interculturalité. La moitié des salariés de MAS Seeds se trouve en France et l’autre moitié dans les filiales à l’internationale (usines, recherche, commerce). « La dimension internationale est très présente et représente 85 % du chiffre d’affaires. On peut alors bien sûr avoir un poste très franco-français mais aussi être très vite exposé à un environnement international, avec des interactions très régulières avec les filiales à l’étranger » conclut Anabelle Danieau.
Une palette de métiers très diversifiée
« Chez MAS Seeds, on touche à peu près tous les métiers : de la recherche (data scientiste, mathématiciens, biologistes, statisticiens…), à la production aux champs (sélectionneurs, techniciens, agronomes…), dans les usines (planification, qualité…), les métiers du marketing, du commerce B2B, RH, finance, mais aussi des métiers autour de la supply chain, de l’IT, de la digitalisation… Il y a en a pour tous les goûts et nous sommes constamment à la recherche de nouveaux collaborateurs » assure Anabelle Danieau.
Chiffres clés : 200 millions d’euros de CA dont 85 % à l’international / 800 équivalents temps plein / 13 filiales à l’international / 4 usines dont 3 à l’étranger / 9 centres de R&D au niveau européen
Contact : danieau@maisadour.com