©Alexandra de Csabay

Coface : une multinationale à taille humaine

La force de Coface ? Son management au plus proche des collaborateurs. Group general secretary and Chief Legal officer du groupe, Carole Lytton (Sciences Po 77) se confie sur ce qui l’a séduite chez Coface et sur la place que peuvent trouver les jeunes Sciences Po au sein de l’entreprise.

 

©Alexandra de Csabay

Coface en une phrase ?

Nous avons pour habitude de dire que Coface est une « multinationale de poche ». Son caractère multinational est très marqué, avec une présence dans une soixantaine de pays, la capacité de servir nos clients dans plus de cent pays, notamment grâce au réseau de partenaires tissé au fil des ans, et une base d’information sur les entreprises couvrant plus de 80 millions de sociétés dans le monde. Mais notre chiffre d’affaires avoisine 1,5 milliard d’euros, ce qui fait de nous plutôt une PME.

Le petit plus RSE ?

L’impact environnemental de notre activité demeure limité. Au-delà de l’attention apportée à un parc immobilier moderne, nous avons développé très tôt des systèmes de connexion à distance de nature à réduire significativement les déplacements de nos quelques 4 000 collaborateurs. Mais l’initiative dont je suis la plus fière est la création, il y a maintenant environ 15 ans, de notre association Coface Trade Aid, qui permet à chacune de nos entités de soutenir une association locale sur proposition des collaborateurs.

Une anecdote sympa sur l’ambiance de travail ?

Coface est dotée d’une très solide culture d’entreprise. Il existe partout un fort attachement à l’entreprise et une fierté d’y appartenir, même lorsque les temps sont plus difficiles. Une anecdote : à son arrivée dans l’entreprise, qui traversait une période un peu difficile, notre DG a souhaité reconstruire l’entreprise autour d’un certain nombre de valeurs communes. Nous avons donc lancé une consultation auprès de tous les employés pour recueillir leurs suggestions et préférences. Trois jours après son message nous avions reçu les réponses de 3 900 salariés, sur le 4 000 que compte le groupe !

Pourquoi ça a été le coup de foudre entre Coface et vous ?

Situation rare de nos jours, j’ai rejoint la Direction juridique de Coface très tôt dans ma vie professionnelle, après une brève expérience chez un avocat aux conseils. Notre domaine d’activité est passionnant. Tous les événements politiques et économiques ont un impact sur les risques que nous garantissons et demandent une adaptation constante pour concilier au mieux les intérêts du commerce international et ceux de nos clients.

Un exemple de projet sympa mis en place avec vos équipes ?

Le projet le plus enthousiasmant de l’année qui vient de s’écouler a été la mise en place pour 450 de nos managers d’un véritable parcours de formation au management « Lead together ». Ces formations ont permis à des personnes de tous horizons de confronter leurs difficultés, d’échanger sur leurs expériences parfois difficiles. Certains ont découvert que leurs problèmes n’étaient pas isolés et que leurs collègues pouvaient les aider. Il ne faut jamais oublier que les échanges sont fondamentaux et que le manque de communication a des conséquences négatives tant pour les salariés que pour l’entreprise.

Portrait-robot du collaborateur qui assure chez Coface ?

Le client et la qualité du service sont et doivent demeurer notre priorité et un collaborateur sera apprécié dans la mesure où il comprend qu’il a en ce domaine une obligation de résultat. Mais le travail doit se faire dans un esprit de coopération et chacun doit assumer ses responsabilités, dans le respect de l’éthique et de la conformité.

 Le conseil qui tue ?

Profitez au maximum de tout ce que Sciences Po peut vous apporter : la variété et la qualité des enseignements, la manière de réfléchir pour retirer une image claire et construite d’une quantité d’informations (on dirait ailleurs de « processer intelligemment les données « ) , les rencontres et les échanges dans l’école certes mais aussi dans les cafés des alentours où nous discutions sans fin. Garder l’esprit ouvert, et le sens de la critique.

 Qu’est-ce que vous n’auriez jamais pu faire si vous n’aviez pas fait Sciences Po ?

Sciences Po m’a apporté tout cela. Je me réjouis encore aujourd’hui d’avoir fait ces études, avec cette liberté de pensée et cet attachement à la discussion qui ont été et demeurent si français.

Contact : https://www.coface.fr/A-propos-de-Coface/Rejoindre-Coface