Au Crédit Agricole, le numérique investit tous les pans de l’entreprise. Et pour répondre au mieux aux défis qu’il impose, la banque française s’appuie avant tout sur ses forces vives. Emmanuel Sardet (Télécom Paris 93), son Deputy CIO et CTO Group l’assure : elle fait confiance aux jeunes diplômés pour innover dans un secteur qui évolue en même temps que se transforme la société. Il vous explique comment.
« La technologie oui, mais pilotée par l’humain ! » Tel pourrait être le crédo du Crédit Agricole et de son Deputy CIO et CTO Group, Emmanuel Sardet, également président du Cigref. Le groupe bancaire s’empare en effet de tous les défis liés au numérique et à la transformation digitale grâce aux compétences technologiques et métiers de ses collaborateurs. Et parmi les grands enjeux liés au numérique, la cybersécurité tient une place importante. Rien d’étonnant lorsqu’on sait que 49 % des cyberattaques sont réussies selon la 9e édition du baromètre annuel du Club des Experts de la Sécurité de l’Information Numérique. « Au Crédit Agricole, nous parlons plus largement d’informatique de confiance. Car la problématique de cybersécurité est à envisager de manière holistique : une cyber attaque ce n’est pas seulement le geek ou l’entreprise industrielle qui, depuis un pays lointain, attaque votre système informatique pour dérober des données. C’est aussi la fraude au président ou à l’autorité avec une personne qui se fait passer, au téléphone, pour votre conseiller bancaire, votre manager ou une personne de votre écosystème » expose Emmanuel Sardet. Pour y faire face, la banque met en œuvre tout un ensemble de moyens, technologiques et humains, sur la partie protection, défense et anticipation. « Travailler de manière holistique c’est avoir la pleine maîtrise de tous les écosystèmes technologiques mis en place – nos technologies et celles de nos partenaires – grâce aux formations et à la sensibilisation sur tous les métiers, y compris ceux qui ne sont pas liés au numérique. » Et pour Emmanuel Sardet, la qualité des organisations et les compétences sont au moins aussi importantes que les outils numériques pour répondre à ces enjeux cyber.
Le numérique responsable avant tout
Autre sujet majeur pour le DSI : le numérique responsable. « Le DSI a toute sa place pour réfléchir et organiser les réflexions autour du numérique durable : au sens technologique, ce sont des réflexions qu’il nous faut construire car il y a encore 10 ans les ingénieurs informatiques n’avaient pas ces compétences ». A titre d’exemple, le Crédit Agricole a mis en place un outil de mesure de la durabilité, permettant à chaque devis de service ou de produit informatique d’être établi en euro ou en coût carbone. Prochaine étape : faire de la valorisation de la durabilité une source d’attractivité du côté des consommateurs. « Est-ce que le consommateur est prêt à valoriser et prioriser les produits durables par rapport à d’autres ? Les études montrent un vrai intérêt sociétal mais pas forcément de traduction nette en termes de consommation » estime Emmanuel Sardet.
« C’est le secteur bancaire qu’il vous faut ! »
Pour relever ces grands défis de société, le Crédit Agricole recrute « beaucoup et partout », dans de nombreux pays, avec un prisme particulier sur des besoins en termes de nouvelles compétences (IA, numérique responsable par exemple) mais aussi sur certaines compétences à renforcer comme le cyber ou l’architecture d’entreprise. « Le numérique doit être résilient, auditable, sécurisé et responsable, énumère Emmanuel Sardet. Nous devons donc renforcer les compétences généralistes avec des profil d’architectes et métiers, des personnes curieuses, qui aiment travailler en équipe et dans des environnements multiculturel ». Vous hésitez encore à postuler ? Emmanuel Sardet a un dernier message pour vous ! « Le groupe Crédit Agricole fait de la banque, mais pas seulement. Il s’implique sur les sujets de la transition énergétique, de la santé, de l’immobilier, etc. Rejoindre le Crédit Agricole c’est rejoindre un univers numérique by design. Vous aimez la technologie et vous chercher du sens ? C’est le secteur bancaire qu’il vous faut ! »
Chiffres clés
50 millions de clients dans le monde dont 25 millions en France / 5 milliards du budget informatique et technologique annuel / 10 000 passionné.e.s au sein de la ligne métier des Systèmes d’information
Contact : emmanuel.sardet@credit-agricole-sa.fr