© Maud Caubet Architectes – Quadri Fiore Architecture - image Arnaud Sabatier

Créez votre futur avec Icade

Icade, l’immobilier de tous vos futurs : un positionnement qui prend tout son sens au cœur des enjeux sociétaux et urbains actuels. Des défis du futur auxquels répondent Emmanuelle Baboulin (ESTP Paris 86), directrice Foncière Tertiaire, Johanna Mrejen (ESTP Paris 97), directrice Asset Management et Gad Botbol (ESTP Paris 08 – ESSEC Business School 09), directeur des investissements d’Icade.

 

En tant que directrice Foncière Tertiaire, quel est le périmètre de vos missions ?

Emmanuelle Baboulin : J’ai rejoint Icade en 2008 pour prendre la direction de la Promotion tertiaire. En 2015, l’opportunité m’a été offerte de diriger la Foncière Tertiaire et d’intégrer le comité exécutif pour être en 1re ligne des axes stratégiques de la société. C’est une autre dimension politique et opérationnelle intégrant l’asset management, la rotation du portefeuille, les investissements, le property management et la transition environnementale sur l’ensemble de notre patrimoine. Cette diversité de métiers mais aussi des missions et des interlocuteurs rend ce secteur passionnant !

Quelle est votre ambition pour les années à venir ?

EB. : Notre principal challenge : le développement et la performance de notre patrimoine foncier. Pour y parvenir, je dois faire en sorte que les enjeux soient bien compris par les différents métiers et que tous travaillent ensemble de façon constructive et harmonieuse. Sans mon équipe, je ne pourrais pas atteindre les objectifs fixés. C’est elle qui me pousse au quotidien ! Avoir des collaborateurs embarqués est un de mes moteurs professionnels.

 » Je suis un grand chef d’orchestre : je dirige de multiples musiciens et je fais en sorte d’avoir la plus belle symphonie. J’écris la partition ! »

Emmanuelle Baboulin,directrice Foncière Tertiaire

 

 

Quelle place occupe l’asset management dans votre développement ?

Johanna Mrejen : J’ai rejoint Icade en 2010 en tant que directrice Investissements et Arbitrages, puis en tant que directrice Asset management en 2014 : j’ai alors découvert un nouveau spectre de l’immobilier et une nouvelle palette de fonctions. L’asset manager est un vrai créateur de valeurs sur son patrimoine immobilier. Le fait d’avoir travaillé pendant 10 ans pour les entreprises et d’avoir ensuite l’opportunité d’y opérer depuis l’intérieur est très enrichissant : j’ai désormais la possibilité de déployer une vision interne pour œuvrer à la stratégie de l’entreprise.

Crédit Svend Andersen

L’immobilier selon Johanna Mrejen : « J’ai commencé ma vie professionnelle sur les chantiers. J’y ai appris énormément avec peu d’expérience autour de missions très opérationnelles et enrichissantes. Je me suis ensuite orientée vers le conseil en immobilier qui m’a permis de découvrir vraiment ce monde et d’élargir mon champ de compétences. J’ai beaucoup apprécié la diversité des clients et des missions avec des problématiques très variées. Ce nouveau challenge imposé à chaque mission m’a permis de progresser. »

 

L’immobilier intègre aussi une frote dimension financière ?

Gad Botbol : C’est un aspect clé en effet. Mais la fonction Investissements est très transverse et implique de dialoguer avec l’ensemble des acteurs du projet. Une cinquantaine de personnes, en interne comme en externe, sont parfois amenées à travailler sur un même dossier : notaires, avocats, asset et property managers, architectes… On ne s’ennuie jamais !

 

L’immobilier est donc un métier très transverse ?

EB. : Nous sommes dans un monde qui évolue sans cesse. Nous avons ainsi lancé une grande réflexion sur les nouveaux usages et services et j’ai créé la direction Nouvelle offre immobilière qui réfléchit aux nouvelles typologies d’espace de travail, à la flexibilité des bâtiments… Elle travaille en étroite collaboration avec la direction de la Transition environnementale sur la digitalisation, l’utilisation de la donnée, la connectivité, etc.

Un management innovant et participatif : L’entreprise a lancé un Hub il y a 2 ans intégrant des ateliers de réflexion collective et transverse sur les bureaux et les logements de demain. « Avoir la vision des jeunes est capitale pour répondre aux enjeux de demain, précise Gad Botbol. Les écouter est une vraie richesse. La direction générale veut ainsi mettre en place un Young Board pour leur laisser la parole et comprendre leur manière de penser. » Autre exemple de management participatif : Emmanuelle Baboulin organise un petit-déjeuner mensuel avec ses collaborateurs de moins de 30 ans pour s’entretenir avec eux et leur confier des missions parallèles.

Quels principes de management vous ont permis d’évoluer vous-mêmes ?

EB. : L’immobilier chez Icade offre des carrières très riches et variées. Une de mes collaboratrices a ainsi piloté seule un projet de 25 millions d’euros seulement 2 ans après son arrivée. À 30 ans, j’ai moi-même été nommée directeur des Investissements et j’ai pu effectuer près d’1,5 milliard d’euros de transactions. C’est un super terrain de jeu pour développer ses compétences.
JM. : Le secteur ouvre un grand nombre d’opportunités de carrière par son aspect pluridisciplinaire. Chaque dossier est unique. C’est un métier dans lequel la relation humaine est primordiale. Je progresse et j’apprends tous les jours, et c’est ce qui me fait grandir dans l’entreprise. Les jeunes talents se voient confier très rapidement de fortes responsabilités. Personne ne reste cantonné à une seule tâche. C’est un vrai moteur pour l’évolution de nos collaborateurs.

Et de vos collaboratrices ?

EB. : Absolument ! Dans ma promotion à l’ESTP, nous étions 11 femmes sur 150 élèves et cela n’a jamais constitué un problème. Nous sommes en contact permanent avec d’autres femmes – des juristes, des avocates, des architectes… – et elles sont parfois majoritaires dans les réunions. Alors ne vous posez pas dans cette situation de clivage. Soyez juste compétentes, responsables et ne faites pas de distinction !
JM. : Ma promotion comprenait 12 % de femmes ! Je n’ai jamais souffert dans ma carrière du fait d’être une femme. Je fais partie du Cercle des Femmes de l’Immobilier : c’est un lieu d’échanges et de partage pour partager nos expériences sur le management et notre métier au quotidien. Être une femme peut aussi être une force.

Quels conseils pourriez-vous donner aux jeunes talents ?

Tous : Icade peut vous permettre de toucher à tous les aspects du métier de l’immobilier. Lancez-vous et soyez curieux, gardez l’esprit ouvert. Nous créons des bouts de ville et c’est une vraie fierté. Alors allez vers les autres, posez des questions et, surtout, n’ayez pas peur de vous tromper !

L’ESTP par celles et ceux qui l’ont fréquentée : quel est le point commun entre Emmanuelle, Johanna et Gad ? Ils sont tous 3 diplômés de la filière Travaux publics de l’ESTP et portent un même regard sur leur ancienne école : « C’est une formation qui vous oblige à la rigueur. L’école reste généraliste et vous permet donc de vraiment évoluer dans des domaines d’activité très variés notamment depuis son ouverture vers l’international et le monde industriel. L’ESTP est un vrai label de professionnalisme qui offre des profils très appréciés au sein d’Icade. »

Contact :  emmanuelle.baboulin@icade.fr