« Il y a trois ans, j’ai été recrutée par Schneider Electric pour un poste de directrice d’usine. C’était assez inhabituel pour le Groupe d’aller chercher ce type de ressource en externe. L’expérience a été un succès. ». Manuela Mazzucca (Mines Nancy 03), Plant General Manager, est le reflet d’une entreprise dont l’ADN rime avec diversité et inclusion et où l’humain est placé au centre de l’échiquier. Un environnement naturellement propice aux belles carrières féminines.
Leader mondial dans l’électrification, l’automatisation et la digitalisation des industries intelligentes, des infrastructures résilientes, des centres de données durables, des bâtiments intelligents et des maisons intuitives, Schneider Electric n’hésite pas à donner les clés de postes à responsabilités à des femmes de talent, confirme Manuela Mazzucca.
La méritocratie avec un grand M
« A Soultz (68), je manage quotidiennement 120 personnes chargées de l’approvisionnement mondial de nos clients en positionneurs, des appareils de régulation pour l’ouverture et la fermeture de valve. Au fil des mois, j’ai su fédérer mes équipes, obtenir des résultats, et gagner en légitimité. On m’a donc proposé de gérer une nouvelle usine plus importante (350 personnes), à Chalon-sur-Saône. » Sa façon de faire ? Favoriser la croissance, développer ses collaborateurs, éviter tout accident sur le site… Et cela, en s’appuyant sur une équipe de direction solide – avec une belle diversité de profils – où on retrouve un socle de métiers clés (RH, production, finance, sécurité, méthodes de maintenance et logistique), mais aussi sur un leadership qui s’est affiné année après année.
Un véritable effet Schneider
« Après plusieurs expériences à hautes responsabilités dans des fleurons de l’industrie (PSA, GE, Amcor, Forvia, L&L Product) où je privilégiais un style de management directif, j’ai évolué vers un management plus participatif chez Schneider Electric. Je cherche désormais à rendre mes collaborateurs plus responsables et qu’ils soient davantage force de proposition. Le fait que je me sente vraiment épanouie dans cette entreprise n’est d’ailleurs pas étranger à cela » souligne l’intéressée dont l’humilité a été l’un des piliers majeurs de la réussite professionnelle.
Rien de mieux que le terrain pour débuter
« Lorsque je suis sortie de l’Ecole des Mines Nancy, j’ai débuté dans un métier industriel de terrain. C’est très formateur de se confronter à un environnement qui fait travailler ensemble des gens aux profils très opérationnels et très variés. Cela permet aussi de se confronter à une réalité et de sortir d’un contexte de grande école où on est très vite placé sur un piédestal. On y apprend l’humilité et que chaque maillon de l’entreprise a un rôle unique et essentiel. »
Brisez vos chaînes !
Pour terminer, Manuela Mazzucca a un message à faire passer aux jeunes femmes qui brillent en silence mais qui ont le potentiel pour aller très haut. « C’est trop facile de dire je suis une femme, je ne peux pas. Les blocus, les femmes se les imposent elles-mêmes. Nous sommes aussi compétentes que les hommes. Il faut aussi arrêter de se dire qu’on ne peut pas avoir de carrière si on veut des enfants. Aujourd’hui, les entreprises font plus d’efforts sur les congés parentaux, donc on peut tout à fait équilibrer vie pro et perso. Mais le management, c’est aussi une fibre, une appétence particulière. Ce n’est pas une fin en soi. Le principal est de prendre du plaisir dans ce qu’on fait. »
Le super-pouvoir que vous aimeriez avoir ?
« Avoir tout simplement un pouvoir qui me permette de concrétiser tout ce que je souhaite entreprendre. »
Le coin RH
En France, Schneider Electric, c’est un collectif de 15 000 collaborateurs répartis sur 25 sites industriels. C’est aussi 34,2 milliards d’euros de chiffres d’affaires dans le monde Le groupe recrute sur l’ensemble de ses métiers avec une affinité particulière pour l’alternance où des opportunités sont possibles du niveau CAP à ingénieur. Le Groupe conscient de l’enjeu de mixité de genre dans ses métiers s’est fixé comme ambition d’accueillir autant homme que de femmes dans le cadre de ses recrutements externes et d’agir sur la représentativité des femmes aux postes de managers de proximité et de leadership. Sur ces 2 derniers points, le groupe se fixe l’ambition d’atteindre 40 % de femmes aux postes de manager de proximité et 30 % de femmes sur des positions de leadership. Par ailleurs, Schneider Electric place le développement durable au cœur de sa stratégie.
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