Remettre la finance au service de l’industrie et contribuer à solutionner les problèmes du monde. C’est l’ambition hors des sentiers battus que vous propose Johnny El Hachem (ESSEC 02), CEO d’Edmond de Rothschild Private Equity.
« Nous sommes une Maison d’investissement de convictions de long terme, qui remet la finance au service de l’industrie pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain » explique d’entrée Johnny El Hachem, CEO d’Edmond de Rothschild Private Equity, un métier emblématique du groupe Edmond de Rothschild. L’entité s’appuie sur ses deux forces : l’indépendance et l’approche entrepreneuriale. L’indépendance pour ne subir aucune pression, ni des marchés financiers, ni des analystes, ni de la Bourse. « Notre Maison est détenue par la même famille depuis sept générations. Avoir le temps nous permet de faire de grandes choses et d’anticiper, sans spéculations ou cessions hâtives. » Quant à la démarche entrepreneuriale, elle irrigue toute l’entreprise. « Nos équipes d’investissement sont autonomes et spécialisées : elles investissent aux côtés de la famille, de notre équipe de direction et de nos investisseurs. Cet alignement d’intérêts permet de s’assurer de la pertinence des choix effectués. »
L’engagement d’être différent
Pour les jeunes talents à la recherche de sens, rejoindre Edmond de Rothschild Private Equity est une voie en or. « L’industrie financière a entamé sa mue et les critères ESG ont pris le dessus. Néanmoins, il n’y a aucun mérite à cocher des cases uniquement pour se mettre en conformité. Nous allons justement là où le point de départ n’est pas bon, pour trouver des solutions durables. » L’entreprise s’attache ainsi à financer des projets réplicables, au service d’une cause, dont le savoir-faire provient d’une combinaison entre le monde industriel et celui de la finance. « En côtoyant à la fois des ingénieurs et des financiers, les jeunes talents vont trouver une belle complémentarité et un sens à leur action. »
Un intrapreneur engagé
Après avoir grandi à Beyrouth durant la guerre, c’est en sortant de l’ESSEC que Johnny El Hachem découvre l’univers d’Edmond de Rothschild, à la faveur d’un stage. Et il y est toujours vingt après ! « Durant les premières années, j’ai été confronté à tous les métiers de la finance et notamment, les dérivés. Mais j’ai toujours préféré le concret et les métiers de terrain. Soutenu par la direction et l’actionnaire, je suis parti d’une feuille blanche et j’ai commencé à travailler sur des sujets différenciants. »
Investir dans des projets porteurs de sens
Le résultat ? Une quinzaine de stratégies, avec la technologie comme vecteur de transformation. Edmond de Rothschild Private Equity a ainsi été le premier acteur à lancer un fonds agissant sur la dépollution des sols et la revalorisation des friches industrielles en Europe. En Afrique, l’entité a créé une plateforme de gestion qui investit dans des PME locales afin de les transformer en champions régionaux, profitant de l’adoption rapide des nouvelles technologies sur ce continent. « Nous avons également un fonds qui aide les industriels européens à mieux gérer leur approvisionnement en énergie verte tout en revalorisant leurs déchets, via des technologies de cogénération et de biomasse. »
Des métiers passionnants
Loin d’une approche élitiste, Edmond de Rothschild Private Equity souhaite donner leur chance à tous les profils. « Les diplômes sont certes importants mais ne font pas tout. Il faut se construire le plus tôt possible un fil directeur. » La plateforme est ainsi sensible aux candidats ouverts sur le monde, avec des capacités relationnelles fortes. Si les métiers du front-office sont reconnus, le Private Equity est un secteur multi-culturel en pleine effervescence qui offre aussi de belles opportunités dans ses trois métiers que sont la levée de fonds, les investissements et les opérations.
Mon conseil
« La patience paie. Soyez fidèles à vos engagements et ne brulez pas les étapes ! Soyez curieux des autres et multipliez les échanges avec vos pairs. L’humilité est une des clés du succès. »
Mon ESSEC
« Cette école a été pour moi un sésame. J’ai apprécié le melting-pot de nationalités et le programme Techniques financières, même s’il m’a donné énormément de travail. Mon meilleur souvenir : le voyage professionnel à Singapour, qui m’a ouvert les yeux sur la dynamique de l’Asie. »
Contact : s.demeyrier@edr.com