Toutes les opportunités proposées par Eiffage aux jeunes ingénieurs polytechniciens sont dans l’interview de Grégoire Gavanier, Directeur opérationnel délégué pour la région Est chez Eiffage Génie Civil
©Eiffage

Eiffage Génie Civil : conduire des chantiers d’envergure ! – L’interview de Grégoire Gavanier

Une réalité managériale d’entrepreneurs, du bureau d’étude aux grands chantiers, c’est que propose le groupe de travaux publics Eiffage aux jeunes ingénieurs polytechniciens sur une large palette de métiers. Les explications de Grégoire Gavanier (X 06), Directeur opérationnel délégué pour la région Est chez Eiffage Génie Civil.

Qu’est-ce qui vous a fait dire oui au groupe Eiffage ?

Toutes les opportunités proposées par Eiffage aux jeunes ingénieurs polytechniciens sont dans l’interview de Grégoire Gavanier, Directeur opérationnel délégué pour la région Est chez Eiffage Génie Civil
François Gavanier (X06) ©Eiffage

Lorsque j’étais à l’X, nous avions eu une grande présentation de la construction du viaduc de Millau par les équipes d’Eiffage. Cette réalisation hors du commun m’avait fasciné, donc attiré vers ces métiers. J’avais sollicité Eiffage pour mon stage de fin d’études, que j’ai finalement effectué chez Vinci où je suis resté 8 ans au service Méthodes ! Ce qui m’a attiré chez Eiffage en 2018 ? Le challenge managérial proposé, l’opportunité d’élargir ma palette à d’autres pans du génie civil et la confiance engagée dans mon « potentiel ». Enfin lors de mes entretiens, les trois personnes rencontrées, motivées et expérimentées, m’ont vraiment donné envie de partager un bout de chemin avec elles.

Quelles sont les transformations clés des métiers du génie civil ?

La transition digitale a pris une place importante dans la conception des projets avec l’avènement de la CAO/DAO. Aujourd’hui, avec la modélisation 3D et les modèles intelligents, cela commence à se glisser dans la réalisation également, avec des objets de plus en plus connectés et des moyens de gérer les chantiers de plus en plus dématérialisés. Cette transformation s’accompagne d’autres tendances : l’éco conception et l’innovation, nos moteurs pour nous démarquer demain.

L’avantage d’avoir fait 8 ans de méthodes dans vos nouvelles responsabilités ?

Les méthodes m’ont permis de voir un grand nombre de chantiers et de techniques en un temps réduit. C’est différent de la conduite de travaux où l’on peut passer plusieurs années sur un même chantier. En méthodes centralisées, on participe à tous les chantiers en même temps à une vitesse grand V. Dans mon poste actuel, cela me permet d’être pertinent techniquement sur beaucoup de sujets importants, m’assurant ainsi une très bonne légitimité auprès de mes équipes sur le terrain.

Dans l’aspect multicasquette de la direction opérationnelle, quelle est celle que vous préférez ?

Les casquettes du DOP Délégué sont les RH, la gestion, la prise d’affaire, l’exploitation, l’organisation et enfin la projection vers l’avenir de la structure. C’est ce dernier aspect qui est le plus intéressant, mais pas le plus facile à réaliser tous les jours ! Cela pousse à l’analyse globale de l’organisation en place. Il faut prendre du recul pour anticiper les modifications d’organisations et de stratégies afin de coller, au plus juste, au marché à venir.

Pour les jeunes dip’, dans quelle fonction vos besoins sont-ils les plus forts ?

Actuellement, sur la région Est, nous recherchons surtout des profils de conducteurs de travaux mobiles, capables de mener à bien un chantier, techniquement et financièrement, dans des conditions contractuelles rudes imposées par le niveau de prix concurrentiel du marché. Comme nous nous positionnons sur des projets de plus en plus grands (CEA Valduc, concessions autoroutières, TELT…), les perspectives de mener à termes de très gros chantiers sont nombreuses.

Trois exemples de postes sur-mesure pour de jeunes X ?

Pour démarrer, des postes de conducteur de travaux, d’ingénieur structures et d’ingénieur méthodes.

>>>> Pour aller plus loin : Pourquoi Polytechnique a-t-elle toujours un coup d’avance ? Les réponses dans l’interview de son président, Eric Labaye

Et trois qualités à cultiver pour s’y épanouir ?

La pugnacité et la rigueur. En principe, ce sont deux qualités que les polytechniciens doivent avoir ! Sans oublier l’optimisme, indispensable dans ces métiers difficiles, pour gérer l’imprévu et se tourner vers l’avenir.

Des souvenirs marquants « 15 ans déjà ! » de la promo 2006 ?

Je garde de mon passage à l’X les moments mémorables des soirées organisées sur le campus, notamment les soirées mousse ! Plus sérieusement, le passage de la Patrouille de France au-dessus de nos têtes lors du défilé du 14 juillet reste gravé. Quel privilège!

CONTACT : gregoire.gavanier@eiffage.comhttps://www.eiffagegeniecivil.com/emploi