« Industrie du futur, métiers du futur, de quoi parle-t-on réellement ? » Quel rôle à jouer pour ENGIE ? Éléments de réponse avec Elvia Marcellan (Mines ParisTech 2006), chef de projet Direction Recherche & Technologies à ENGIE Lab Crigen.
Quel est le rôle d’ENGIE Lab Crigen au sein d’ENGIE ?
Le Centre de Recherche et d’Innovation du Gaz et des Energies Nouvelles (ENGIE Lab Crigen) est l’un des plus importants pôles d’innovation et de recherche du Groupe et fait partie du réseau international des ENGIE Lab. Ce laboratoire est plus spécifiquement dédié aux métiers du gaz, aux énergies nouvelles et aux technologies émergentes. Situé à La Plaine Saint-Denis en région parisienne, il regroupe plus de 300 collaborateurs engagés dans le développement sur trois enjeux de la transition énergétique : la décarbonisation, la décentralisation et la digitalisation.
Notre mission : intervenir en tant que support aux entités du Groupe pour résoudre des problématiques opérationnelles mais aussi être un éclaireur en identifiant les enjeux de demain. Pour cela, le centre regroupe des compétences extrêmement variées : de l’expert des chaudières à gaz à celui des smart-grid, en passant par la production d’énergies renouvelables. En plus d’être pluridisciplinaire, nous sommes aussi en interaction avec un écosystème complexe (experts académiques, startup, laboratoires de recherches), partout dans le monde. Et cette richesse fait tout l’intérêt de mon métier !
« Ma spécialité ? La biodiversité. Mon combat ? La prise en compte de la nature dans la ville. »
Des exemples de projets ?
Storengy, tout d’abord. Concepteur, développeur et exploitant d’installations de stockage de gaz, cette filiale d’ENGIE a signé un partenariat, que j’anime, avec le Muséum national d’Histoire naturelle pour la réalisation d’études sur la biodiversité de ses sites de stockages. Un projet ambitieux, qui rappelle qu’ENGIE fournit certes un service national mais que le Groupe œuvre aussi à l’échelle locale pour préserver la nature. Notre base line « By people, for people » prend alors tout son sens ! Autre exemple : « Be Circle ». Un projet européen sur lequel je travaille avec des équipes belges et allemandes pour développer une application digitale afin d’intégrer certaines industries dans un cycle d’économie solidaire. Avec une deadline qui approche : 2018 !
Pourquoi rejoindre les équipes d’ENGIE ?
Pour avoir un job qui ait du sens, car l’énergie nous concerne tous ! Mais aussi pour pouvoir répondre aux défis de ce secteur en pleine mutation et contribuer ainsi réellement au changement. L’avantage d’évoluer dans un grand Groupe, c’est justement de pouvoir compter sur une puissance et des moyens qu’une startup n’a pas, avec des valeurs fortes, qui permettent d’œuvrer pour le bien-être commun.
L’industrie du futur passe aussi l’intrapreneuriat ?
D’une certaine façon ! Je participe par exemple, au programme « Coup de Pousse 2016 ». Une formation d’une semaine, en mode Bootcamp, pour favoriser l’innovation, penser l’industrie du futur. Pendant sept jours, avec une équipe de collaborateurs volontaires, venus d’autres entités du Groupe, nous avons identifié une nouvelle activité et étudié les moyens d’en faire un business pour le Groupe : l’agriculture urbaine sur les toits. Ce mode de travail est surprenant, car collaboratif et basé sur le « test & learn » pour aboutir rapidement à un résultat. Cela suppose d’avoir une bonne perception de son idée mais aussi de son marché, pour s’assurer d’apporter une valeur ajoutée. Cette expérience m’a permis d’approcher le fonctionnement des startups et profiter de l’effet d’émulation créé par le travail de groupe. Motivés, nous entrons dans la phase de recherche des financements pour rendre ce projet possible.
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