Enquête insertion CGE : où sont les diplômés des grandes écoles ?

Diplômés de grandes écoles
Où sont les diplômés des grandes écoles ? On décrypte l'enquête insertion de la CGE !

La Conférence des Grandes Écoles a publié le 18 juin dernier les chiffres sur l’insertion des 58 000 diplômés de la promo 2018 de ses établissements membres. Taux d’emploi, salaire moyen, type de contrat, écart salarial… Décryptage de cette enquête menée avec l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI).

 

Leur situation professionnelle en 2019

Taux d'emploi net des diplômés de la promo 2018
Taux d’emploi net des diplômés de la promo 2018

Si les business schools connaissent une très faible baisse en matière d’insertion, le taux global des écoles membres de la CGE est en légère hausse, passant de 89,4 % en 2018 à 89,5 % en 2019. Et cette année encore, les inégalités subsistent. Alors que 91,2 % des hommes sont en emploi, seulement 87 % des femmes ont un job aujourd’hui.

Des inégalités qui se creusent lorsqu’on s’intéresse au type de contrat de travail. En effet, alors que les hommes sont 86,5 % à être en CDI, les femmes sont seulement 75,6 % !

Leur salaire moyen

Salaire moyen des diplômés
Salaire moyen des diplômés

La rémunération des diplômés est en constante augmentation depuis plus de 5 ans. Celle des hommes grimpe de 2,6 % alors que les femmes connaissent un gain de 2,12 %. Des disparités qui sont plus marquées dans certains secteurs d’activités.

En début de carrière, une diplômée de business school touchera ainsi en moyenne 4 500 € de moins que son homologue masculin dans le secteur immobilier chaque année. Des chiffres que l’ENSAI explique en partie par le statut, la position géographique et la taille des entreprises dans lesquelles s’insèrent les jeunes dip’. Malgré tout, le directeur de l’établissement spécialisé dans la statistique nous affirme qu’une grande part de ces écarts salariaux restent inexpliqués, ou tout au moins la conséquence de l’image qu’a la femme dans la société.

Leur lieu de travail

Où travaillent les diplômés des grandes écoles ?
Où travaillent les diplômés des grandes écoles ?

Pour la deuxième année consécutive, les diplômés confirment leur intérêt pour la France. Pour preuve, 16,7 % des managers travaillent actuellement à l’étranger contre 20,2 % l’an dernier. Pour les ingénieurs, la baisse est moins significative puisque le taux de travailleurs à l’international pour la promo 2018 est de 10 %, contre 10,3 % lors de la précédente enquête. Sur l’ensemble des écoles de la CGE, 87,2 % des diplômés préfèrent l’Hexagone, un chiffre en augmentation de 2 points par rapport à la promo 2017.

Pour ceux qui font le choix de l’international, les destinations préférées sont celles qui proposent le meilleur salaire. Ainsi, un manager touchera en moyenne 49 824 € / an au Royaume-Uni contre 37 348 € en France. Un ingénieur qui travaille en Suisse percevra 63 399 € / an en début de carrière, un salaire plus important de 26 K€ environ.

Si en Europe, les hommes sont très mobiles, ils sont plus frileux à l’international. Chez les managers, les femmes sont plus nombreuses en Suisse, aux États-Unis et surtout en Chine (11,9 % contre 8,6 % chez leurs homologues masculins).

Leurs secteurs d’activité préférés

Les secteurs plébiscités par les diplômés
Les secteurs plébiscités par les diplômés

Si les diplômés d’écoles d’ingénieurs et de business schools plébiscitent majoritairement le même secteur d’activité, ils semblent également en symbiose sur le type d’entreprise dans lequel ils souhaitent commencer leur carrière. Ainsi, les organisations de 249 salariés ou moins remportent 38,9 % des suffrages. Les ETI séduisent 29,8 % des diplômés contre 31,2 % pour les grands groupes de plus de 5 000 collaborateurs.

Le cheminement vers l’emploi

Comment accèdent-ils à l'emploi ?
Comment accèdent-ils à l’emploi ?

Près de 62,6 % des étudiants en business school et 67,1 % des élèves ingénieurs avaient déjà trouvé un emploi avant le diplôme. Dans les 4 mois qui ont suivi la sortie de l’école, ce sont près de 30,6 % de diplômés qui avaient trouvé un emploi.

Et pour les étudiants de business schools, comme pour ceux d’écoles d’ingénieurs, le premier critère dans le choix de l’emploi, ce sont les missions proposées, puis l’adéquation avec le projet professionnel. Le lieu géographique n’arrive qu’en 5eposition. Le salaire, lui, est en 8eposition.

Pour retrouver l’enquête dans son intégralité, c’est sur le site de la CGE !

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