Vous cherchez un emploi en 2021 ? Bonne nouvelle : 11 secteurs à la pointe de l’innovation recrutent cette année ! On vous donne toutes les clés pour décrocher le job de vos rêves dans les secteurs qui buzzent.
SOMMAIRE
Assurance & Mutuelles
Agroalimentaire & Grande distribution
Transport & Logistique
Luxe
Santé & Pharma
Télécoms
BTP & Construction
Energie
Défense
Banque & Finance
Industrie
Les recrutements reprennent dans le secteur de l’assurance !
En 2019, la France était, pour la deuxième année consécutive, le premier marché de l’assurance en Europe continentale, devançant l’Allemagne et le UK. Quelle place les jeunes diplômés ont-ils pour l’aider à repenser l’assurance à l’heure d’un changement de paradigme planétaire ? Où en sont les recrutements dans le secteur de l’assurance en 2021 ? Eléments de réponse.
En 2019 le chiffre d’affaires du secteur de l’assurance en France a progressé de 2,5 % pour atteindre 296 milliards d’euros. Une hausse du volume d’activité portée par l’assurance de personnes et par l’assurance de biens et responsabilités, qui devraient être confirmée pour 2020, poussant ainsi le secteur à recruter. L’Association des assureurs mutualistes (rassemblant 114 sociétés du secteur des assurances) a d’ailleurs annoncé en janvier dernier prévoir 12 600 embauches en 2021 (dont 2 000 réservés aux jeunes en apprentissage).
L’assurance, ce n’est pas le grand méchant loup !
Des besoins accrus de recrutements donc, pour un secteur ancré dans la vie réelle. « Les polémiques qui ont pu naitre lors de la crise Covid ne doivent pas occulter le rôle sociétal de l’assurance en France, assure Laurent Imbert, enseignant et responsable de la majeure Actuariat à l’ESILV (Pôle Léonard de Vinci). Au-delà de sa fonction réparatrice et indemnisatrice des sinistres, elle revêt aussi une fonction d’amortisseur des crises grâce à des placements sur des branches longues. Elle joue également un rôle de prévention important, notamment en termes de risques industriels, climatiques ou de santé. Elle a enfin un rôle crucial dans la garantie des investissements au plus haut niveau. Par exemple, impossible pour la France de vendre des Rafales à l’étranger, sans la garantie du montage financier par des acteurs de l’assurance ».
>>>> « Du scooter au char d’assaut, le scope de l’assurance est très large. Les métiers de l’assurance et de l’investissement offrent un poste d’observation extraordinaire des tendances de la société et de ses évolutions » affirme Philippe Donnet (X 80), CEO Groupe Generali. Envie de rejoindre un des plus grands groupes internationaux d’assurance et de gestion d’actifs, c’est par ici !
On recrute dans le secteur de l’assurance en 2021… mais à quels postes ?
Si les enjeux de l’assurance sont nombreux, les métiers proposés par le secteur le sont tout autant, que ce soit dans les sociétés d’assurance, mutuelles, institutions de prévoyance, réassureurs ou cabinets de conseil. Côté nouveaux métiers, on observe une croissance très forte des besoins d’assurance dans l’économie du partage. De même, la multiplication des normes et l’augmentation des risques induisent une montée en puissance de l’actuariat. « Que ce soit dans la banque d’investissement ou chez les grands assureurs, on retrouve aussi de belles opportunités en gestion d’actifs et une dynamique vers les investissements long terme et socialement responsables, avec un fort besoin en profils juniors pour renforcer les équipes » précise Jérôme Troïano, directeur carrière à l’EDHEC.
>>>> Harmonie Mutuelle, c’est the place to be : 1 000 métiers différents (commercial, chargés d’affaires, experts de la relation clients, conseillers en agence, métiers de la gestion via des plateformes, fonctions support…) et de multiples parcours transversaux. « Chez nous, vous être maître de votre parcours professionnel ! » affirme Emeric Lozé, directeur du Développement et de l’Accompagnement d’Harmonie Mutuelle
Conseils de pro
« Dans la bancassurance, la passion du métier et du secteur sont centrales. Les compétences techniques et les soft skills ne suffisent plus : le point de vue global, la compréhension et l’anticipation des mutations du secteur, la prise de recul et la capacité d’adaptation face aux répercussions immédiates des crises sur les marchés sont devenues plus que jamais essentielles aujourd’hui. Les postes sont là mais faut aller les chercher, savoir être convaincant et surtout, bien préparé ! » conseille Jérôme Troïano.
>>>> Le saviez-vous ? Dans l’assurance, 6 salariés sur 10 sont des femmes et elles sont de plus en plus nombreuses à s’imposer dans les instances dirigeantes du secteur. La preuve dans l’interview croisée de Virginie Le Mée et Françoise Louarn, respectivement DG et DGA de l’Union Mutualiste Retraite.
L’actuariat a le vent en poupe
Dans une période de crises comme celles que nous traversons aujourd’hui, on a besoin d’experts du risque. Et qui de mieux formé pour ça que les pros de l’actuariat ? Car mieux encore qu’un data scientist maîtrisant les méthodes mathématiques complexes, l’actuaire est doté d’une double-compétence précieuse entre analyse des données et connaissance parfaite des variables d’ajustement. De fait, il est à l’aise partout et peut vite évoluer : comptabilité, audit interne (un poste tremplin car proche de la direction), audit externe, réassurance… « L’actuaire est dans le BtoB, jamais le BtoC. Il travaille sur les mêmes modèles qu’un financier mais avec un vrai supplément d’âme. En lien étroit avec l’économie réelle, il voit et comprend ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Sans compter que c’est un métier qui ne connaît pas le chômage et qui compte parmi les plus rémunérateurs ! » insiste Laurent Imbert.
>>>> Ageas recherche des jeunes actuaires qui en veulent ! La preuve dans l’interview de Bertrand Hau (Université de Lille DECF 89), Directeur Général Délégué d’Ageas France.
Envie de faire partie des prochains recrutements dans l’assurance ?
Futur actuaire ? Et si vous tentiez la majeure de l’ESILV ? » Très peu d’écoles d’ingénieurs proposent un double diplôme permettant aux étudiants d’obtenir le titre d’actuaire. L’ESILV est la seule école en France à disposer de plusieurs doubles diplômes avec des formations labelisées par l’Institut des Actuaires (avec une quinzaine de places au total) sans parler de la possibilité de faire un triple diplôme avec l’EMLV afin devenir Ingénieur Actuaire Manager. « Notre formation en actuariat majeure actuariat propose une formation pratico-pratique où les cours sont dispensés en majorité par des actuaires. Nos étudiants se distinguent par leurs bonnes compétences en informatique et leur grande facilité d’adaptation au monde professionnel grâce aux cours orientés métiers » tient à rappeler Laurent Imbert.
Agroalimentaire & grande distribution : les recrutements en tête de gondole
Nourrir 9 milliards de personnes dans le monde en 2050. Tel est le défi vertigineux que doivent relever les professionnels de l’agroalimentaire et de la grande distribution, des secteurs dont le caractère « essentiel » a été exacerbé par la crise de la Covid. Mais quels sont les secrets de la filière française pour atteindre cet objectif et quels sont ses besoins de recrutements ? Eléments de réponse.
De la fourche à la fourchette, la crise sanitaire a profondément marqué toute la filière de l’agroalimentaire. En amont bien sûr, avec des impacts sur la main d’œuvre, la demande des marchés internationaux et la chaine logistique notamment. Mais aussi en aval, avec de fortes évolutions des modes de consommation faisant le grand écart entre le duo proximité / saisonnalité et un recours sans précédent au e-commerce. Pour preuve, alors que la demande de produits Made In France et de « fait-maison » n’a jamais été aussi importante, Amazon a vu ses ventes de paquets de farine augmenter de 18 000 % entre le 22 et le 23 avril 2020… #FrenchParadoxe.
Nouvelles habitudes, nouveaux métiers : ça recrute dans le secteur de l’agroalimentaire en 2021
De nouveaux réflexes de consommation qui font tourner les usines agroalimentaires et la grande distribution à plein régime. D’où un besoin accru de recrutements y compris, si ce n’est surtout, sur des profils qualifiés : responsable de production, responsable qualité, ingénieur ou directeur de maintenance, expert de la supply chain, ingénieur R&D, commercial, chef de produit, spécialistes du packaging, mais aussi data scientist et pro de la donnée pour gérer l’explosion du e-commerce.
>>>> Envie de croquer la vie professionnelle à pleines dents ? Les Biscuits Delacre pourraient bien vous faire craquer ! Xavier Danthine, Directeur de Delacre, nous révèle les secrets de fabrication d’un leader mondial.
Les tendances à suivre de près
Des profils qui doivent répondre cette année à de nombreux enjeux. Face à des consommateurs en demande de healthy, de local, de bien-être animal, de sauvegarde de la planète, d’éthique, de sécurité alimentaire, mais aussi de rapidité et d’efficacité, l’innovation sera leur deuxième prénom en 2021 ! Parmi les innovations produits, le développement de protéines alternatives ou « viandes végétales » et l’alimentation santé / beauté (fibres, prébiotiques, probiotiques) tiennent le haut du panier. Du côté techno, place à la food-tech qui vise à introduire une contribution numérique au service de l’alimentation sur toute la chaine de valeur, de l’agri-tech (culture assistée par le numérique) à la livraison de plats à domicile.
>>>> Envie de découvrir les nouveaux métiers de la grande distribution ? Lisez l’interview de Michael Gonzalez directeur Marketplace d’ADEO. Vous y retrouverez aussi toutes les opportunités de recrutements que propose le 1er acteur international de l’amélioration positive de l’habitat.
L’agroalimentaire de demain sera responsable ou ne sera pas
Secteurs « essentiels », l’agroalimentaire et la grande distribution sont aussi particulièrement challengés par les consommateurs qui leur disent « on a besoin de vous, mais impossible de continuer ensemble sans davantage de garanties. A ce titre, l’explosion d’applications de type Yuka est encourageante car elle montre l’intérêt du consommateur sur ce sujet, mais doit aussi alerter les industriels sur la nécessité d’être plus clairs et transparents, prévient David Garbous, co-fondateur du MSc Communication et Marketing Responsable de l’ISC Paris et ancien Directeur commercial de Lesieur et Fleury Michon. Car l’agroalimentaire est un des seuls secteurs ou un alignement entre exigences personnelles et environnementales des consommateurs est possible à très faible coût. Choisir un produit, c’est comme voter pour un système et ainsi monter de façon incroyable le niveau d’exigences vis-à-vis des marques. »
Et pour cela, rien de mieux qu’un marketeur… mais responsable lui aussi ! « Un marketeur en 3D, capable de comprendre les attentes des consommateurs et de les corréler aux savoir-faire de sa marque en intégrant, toujours, une dimension sociétale. Son rôle : questionner les décisions pour savoir si elles sont pertinentes à 10 ans. Avec une boussole dans la main : la sincérité. Aujourd’hui, raconter une belle histoire ne suffit plus. Pour avoir de l’impact, il faut raconter toute l’histoire » insiste David Garbous.
Logistique et transport : des secteurs qui recrutent des jeunes en 2021
Véritable poids lourd de l’économie française, le secteur de la logistique représente 10 % du PIB de notre pays et près de 150 000 entreprises. Et pas de logistique sans transports… et inversement ! Ensemble, ils constituent un véritable vivier d’emplois pour les jeunes dip’.
Production, stockage, distribution, traitement des commandes, puis transport… On ne chôme pas dans l’industrie du transport et de la logistique !
La logistique passe au vert
A l’image du secteur de l’industrie en général, que ce soit dans la logistique ou le transport, les enjeux environnementaux et de développement durable sont de plus en plus pris en compte. « Alors qu’avant on pensait surtout en termes de performance, aujourd’hui, on se tourne de plus en plus vers les questions environnementales. En réfléchissant à la manière d’optimiser la supply chain notamment, afin de diminuer l’impact carbone », explique Benjamin Cabanes, Responsable académique du Département Génie Industriel à l’Ecole des Ponts ParisTech.
Logistique et transport en France en 5 chiffres clés
La logistique c’est 2 millions d’emplois / 150 000 entreprises / 6e marché mondial
En 2018, 368,5 milliards de tonnes-kilomètres de marchandises ont été transportées sur le territoire français métropolitain / La dépense totale de transport s’élève à 425,1 milliards d’euros soit 18,1% du PIB.
« Il y en a pour tous les profils » dans ce secteur qui recrute en 2021
Patrice Pourchet, directeur exécutif du Master spécialisé Gestion des achats internationaux et supply chain à l’ESSEC, a d’ailleurs observé un intérêt grandissant des étudiants pour ce secteur avec la crise sanitaire. « Cela a éveillé chez eux un autre regard sur ces métiers. Pour les jeunes qui ont envie d’être dans la réalisation et l’action, de faire un métier qui a du sens, c’est idéal », assure Patrice Pourchet.
Et ça tombe bien puisque le secteur de la logistique est un gros pourvoyeur d’emplois pour les jeunes diplômés. Selon Supply Chain Info, près d’un cinquième des travailleurs ont moins de 25 ans (jusqu’à 20 % en Ile-de-France) ! Et aujourd’hui, ce sont notamment les fonctions autour de la supply chain et des achats qui sont recherchées par les entreprises. « On demande même aux étudiants de développer des compétences alliant ces deux fonctions », estime Patrice Pourchet.
>>>> Raphaël Blanchard Directeur Technique et Industriel de RATP Infrastructures (toute nouvelle BU du Groupe RATP) vous donne ses trois bonnes raisons de se tourner vers les secteurs du transport et de la logistique en 2021.
Dans les transports, les entreprises ont besoin de personnel bien formé
Autre exemple, celui des transports. « Les entreprises ont à la fois besoin de jeunes gens bien formés avec des compétences doubles (techniques et spécialisées) mais aussi des universitaires et des personnes avec un niveau de formation moins élevé. Il y en a pour tous les profils, aussi bien les hommes que les femmes », explique Patrice Pourchet. Et pour lui, faire connaître et attirer les jeunes vers les métiers de la logistique est également un vrai enjeu. « Ce sont des métiers extrêmement importants, sous tension, mais qui sont peu connus car le secteur communique très peu ».
Vers un transport vert ?
Les transports couvrent un champ des possibles très vaste : du fret au transport de personnes avec de grandes entreprises privées ou aux missions de service public. Quel que soit leur champ d’action, les professionnels des transports partagent un défi plus que jamais central : concilier demande croissante de mobilité et réduction de l’impact environnemental des déplacements. Dès 2016, le ministère chargé des Transports et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), ont mis en place le programme « Objectif CO2 ». Son ambition ? Fournir aux entreprises de transport routier de marchandises et de voyageurs, des outils permettant d’améliorer leur performance environnementale, en privilégiant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la consommation de carburant.
Vers quels métiers se tourner dans la logistique et le transport ?
Le conseil : assistance technique, stratégie, supply chain, SI…
L’ingénierie des opérations. Pour développer et concevoir des procédés et des solutions visant à augmenter le rendement de machines, de chaînes de productions et de systèmes.
R&D, qualité, marketing, commercial, maîtrise d’ouvrage, ingénieur, ingénieur structure, ingénieur essais, chef de projet…
Luxe, la tradition de l’innovation
Les maisons françaises de luxe sont exportatrices à plus de 90 %. Premiers défis post-Covid : le marché asiatique, la reconquête des clients locaux et internationaux, l’accélération du digital… Le point avec Bénédicte Epinay, Déléguée Générale du Comité Colbert, et Thibaut de La Rivière, Directeur de Sup de Luxe.
Le secteur du luxe, bien que fragilisé par la crise, revient plus fort. « A chaque crise, le luxe sort la tête de l’eau plus vite que d’autres secteurs et prouve une fois de plus sa résilience », tient à faire remarquer Bénédicte Epinay. « Les marques traversent les générations. Le luxe c’est ce qui reste quand le produit est passé. Il existe depuis que le monde est monde et il continuera d’exister jusqu’à ce que le monde ne soit plus ! » assure Thibaut de La Rivière.
>>>> Moët Hennessy (division Vins et Spiritueux de LVMH : une bulle de vie, d’élégance et d’excellence que même la crise sanitaire et économique ne saurait faire éclater. « L’année a été compliquée pour le luxe mais le secteur n’a pas tant souffert. En l’occurrence, les collaborateurs de Moët Hennessy se sont adaptés en avec résilience et agilité à ces nouveaux défis, notamment en dynamisant notre site d’e-commerce Clos19″, affirme Jonas Tahlin President Spirits Brands, dans son interview.
Un secteur qui recrute aux quatre coins du globe en 2021
L’expansion des grands groupes dans le monde s’est révélée être la stratégie gagnante en période de crise. « S’il était au ralenti, le business est déjà bien reparti dans les pays d’Asie, notamment en Chine. Il va même rebondir de façon exceptionnelle comme il l’a toujours fait, créant par la même occasion des opportunités intéressantes pour les jeunes diplômés du monde entier. » D’après l’expert, développer une approche multiculturelle est désormais nécessaire pour travail dans le milieu.
La vague du digital déferle même dans le luxe
Les plateformes en ligne ont aussi permis de toucher un public plus international pendant le confinement. La Covid a joué un rôle d’accélérateur phénoménal côté digital. La maturité numérique des entreprises du luxe a en effet pesé dans la balance. « On a gagné 10 ans en quelques mois ! » Les grandes maisons se posaient des questions sur leur positionnement en ligne. 2020 leur a permis d’y répondre.
>>>> Comment réenchanter l’expérience client dans un secteur du luxe qui a accéléré sa digitalisation ? Vente à distance, click & collect, site e-commerce : découvrez toutes les best practices de Boucheron dans l’interview de sa CEO Hélène Poulit-Duquesne.
Quid de la vente en magasin ?
Parmi ces questions : le digital cannibalise-t-il la vente en magasin ? « Après réflexion, les acteurs du luxe valorisent toujours autant le rôle des vendeurs en magasin. Ils sont des « touchpoints », un premier contact avec le client pour établir le dialogue et booster les ventes en magasin comme sur le digital », explique Bénédicte Epinay. « Autrefois réservés à une certaine élite financière, les produits luxueux sont désormais très prisés par d’autres tranches de la société grâce aux réseaux sociaux qui les ont en quelque sorte démocratisés. Elles se rendent ensuite en magasin pour vivre cette fameuse « expérience du luxe », ajoute le directeur de Sup de Luxe.
>>>> « Pour qu’en 2021 le secteur de la joaillerie continue de tirer son épingle du jeu, il faut que les marques restent fidèles à leurs valeurs et soient authentiques, qu’elles continuent de se réinventer pour apporter (toujours) plus de service à leurs clients(es) ». Découvrez le regard d’experte de Valérie Samuel Vice-Présidente et Directrice Artistique de FRED (et petite-fille du fondateur de la Maison) sur le secteur de la joaillerie.
La RSE, c’est in
Le luxe tourne déjà la page de 2020 et en écrit une nouvelle sur les grands changements à venir. Parmi ceux-ci, l’engagement et la mise en place d’une politique RSE : impact environnemental, diversité, inclusion, emploi local…
>>>> A la recherche du beau, du rare et du précieux. Le luxe et ses évolutions racontés par Cyrille Vigneron, Président et CEO de Cartier International.
On recrute dans le secteur du luxe en 2021 !
Cette inclination vers la RSE contribue d’ailleurs à l’attractivité de certains jobs. « Un jeune ingénieur climatique postait sur LinkedIn qu’aucune des entreprises dans l’énergie à qui il avait envoyé son CV ne lui avaient répondu. Je lui ai dit « pourquoi ne pas postuler dans le luxe ? » Son expertise est très recherchée dans les maisons de vins confrontées aux problématiques du réchauffement climatique pour la culture de leurs vignes », cite pour exemple la Déléguée Générale du Comité Colbert qui voudrait que la jeune génération ait plus le « réflexe luxe ». La tendance du digital conduit aussi à la recherche de profils experts comme data scientist ou ingénieur Cloud. En tout cas, le luxe continue de faire rêver la jeune génération. « C’est un secteur prospère, pilier de l’économie française, qui offre des emplois durables. » Pour preuve : 16 maisons du Comité Colbert ont des écoles en interne qui permettent à leurs salariés d’être formés tout au long de leur carrière. « Ce savoir-faire d’excellence est exigeant », veut cependant faire savoir Thibaut de La Rivière. « Mais c’est toute la beauté de ce secteur. C’est gratifiant de participer au rayonnement de la France à l’étranger et à son dynamisme économique. »
4 chiffres à retenir
1,3 trillion d’euros : c’est la valeur que le marché global du luxe devrait atteindre en 2025
35 % des consommateurs du luxe sont chinois
50 % du total des consommateurs du luxe seront des milléniaux d’ici 2025
30 % du CAC 40 est représenté par l’industrie du luxe
Santé – Pharma : l’industrie française au chevet du monde
Comptant parmi les premiers producteurs européens de médicaments, la France place son industrie pharmaceutique à la troisième place de ses secteurs exportateurs avec un CA dépassant les 50 milliards d’euros et plus de 100 000 emplois. Quels sont les atouts de l’industrie française pour soigner le monde ?
Traitements contre la Covid-19, course aux vaccins, vieillissement de la population, évolutions technologiques… Au regard de ses enjeux déterminants, le secteur de la santé et de la pharmaceutique voit ses besoins en recrutement grimper.
La France mise sur son système de santé
Le plan de relance de l’économie 2020-2022, baptisé France Relance et présenté le 3 septembre 2020, prévoit de débloquer 6 milliards d’euros dans le cadre du Ségur de la santé. Parmi les investissements majeurs, la restructuration de l’offre de soins et la modernisation des outils numériques en santé étaient annoncés. La France booste l’avenir de ce pilier de l’économie. Et pour cause, le contexte sanitaire a révélé l’importance de son développement. Les soignants ont assuré la prise en charge des malades, l’industrie pharmaceutique a été vivement mobilisée pour trouver un vaccin et les professionnels du dispositif médical ont proposés des équipements innovants et adaptés. Ils étaient en première ligne !
>>>> « Réinventer la médecine de demain ! ». Telle est la mission aussi ambitieuse que porteuse de sens que Novartis s’est fixé. Envie d’entrer dans l’aventure dans cette entreprise complètement « patient centric » ? Suivez le guide avec Jean Bourhis, son Directeur des Opérations Institutionnelles et Economiques.
Le secteur santé / pharma recrute en 2021… et les compteurs explosent !
Dans le cadre de ce développement, une belle dynamique, des opportunités d’innovation et des perspectives de recrutement sont donc à prévoir. Ce secteur était déjà un des plus gros pourvoyeurs d’emplois dans l’Hexagone depuis plusieurs années. Au cœur des enjeux sanitaires, ses offres d’emplois sont en passe de devenir les plus prolifiques sur les job boards. Selon la dernière étude de Pôle emploi, les offres publiées sur les métiers de la santé ont bondi de près de 37 % au troisième trimestre 2020 par rapport à la même période en 2019.
>>>> Aspen Pharma, the place to be pour les jeunes dip ! « Présent dans 150 pays, Aspen fabrique et commercialise des produits pharmaceutiques matures (des médicaments originaux tombés dans le domaine public). C’est une petite structure dynamique et agile, possédant une forte expérience sur ses domaines thérapeutiques. Or, dans cette organisme de type startup, la vision 360° sur le business, la forte autonomie et la polyvalence qu’elle implique sont fortement appréciées par nos nouvelles recrues, avides de progresser » vous rappelle avec Frank Bouisset, Directeur Général France d’Aspen Pharma.
Le top 3 des métiers du secteur les plus recherchés en 2021
#1 Pharmacien Contrôle Qualité
#2 Ingénieur technico-commercial
#3 Analyste en bio-informatique
Dispositifs médicaux et e-santé
Les métiers de la santé et de la pharma se développent et se diversifient. Parmi les émergents, ceux autour du cycle de vie du dispositif médical se distinguent. Cardiologie, robotique, imagerie, textile médical… Encore peu connus du grand public, ces domaines d’expertise sont remis au goût du jour par l’avènement de l’e-santé, des nanotechnologies et de l’analyse des données. Ces métiers sont de plus en plus porteurs de sens pour les jeunes talents. En particulier pour les scientifiques et les élèves-ingénieurs qui rêvent de créer des outils innovants pour inventer la médecine de demain.
Et les MedTech ?
Pour combler cette ambition, ils peuvent d’ailleurs rejoindre la MedTech (Medical Technology). Cette filière met le progrès technologique au service du monde médical : objets médicaux connectés, diagnostics facilités, prothèses et implants optimisés, exosquelette… Des avancées spectaculaires dont la plupart sont issues de startups pointues et foisonnantes en France. Dans cette course à l’innovation, de plus en plus de jeunes chercheurs et entrepreneurs se lancent en effet dans la recherche de la médecine du futur. A leurs côtés, participez à une des causes les plus nobles !
Les chiffres qui comptent
2 000 milliards de dollars seront consacrés aux médicaments d’ici 2025
500 milliards de dollars : le montant estimé du marché des dispositifs IoT dans le secteur médical d’ici 2030
76 % des Français se disent favorables au développement de l’e-santé
Télécoms, les talents au bout du fil
Dans ce secteur dynamique, les défis technologiques restent aussi nombreux que challengeants : 5G, fibre, objets connectés, accessibilité universelle, recyclage… Hervé Debar, Directeur de la Recherche de Télécom SudParis, nous dévoile les opportunités et métiers du secteur des télécoms.
Les télécoms sont tous les systèmes qui permettent la transmission d’informations à distance par l’utilisation de technologies. Autant dire… tous les appareils que nous utilisons aujourd’hui au quotidien ! D’où l’importante expansion du secteur et son besoin grandissant de recruter de nouveaux talents.
Coup de boost
Hervé Debar, qui définit de son côté les télécoms comme « tout ce qui a trait à l’informatique, au numérique et aux réseaux », confirme la santé florissante de cette industrie responsable et innovante. « Certains secteurs du numérique ont explosé ces dernières années. Surtout pendant le premier confinement en mars 2020. Avec le télétravail par exemple, l’utilisation des technologies pour communiquer entre collègues a donné un coup de boost considérable à la montée en puissance des télécoms », fait-il remarquer. Rien qu’à la croissance des entreprises de services du numérique (ESN), spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, ses propos se prouvent. Au total : 3,1 % de taux de croissance, 57,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 200 000 employés en 2019.
>>>> Altitude Infra fait partie de ces pépites françaises de la high-tech en hyper-croissance. Le secret de sa réussite ? « Sens du collectif+ Audace + Agilité »répond sans hésiter Ilham Djehaïch-Mezouar, DG d’une entreprise bienveillante avec laquelle elle s’est construite et a relevé tous les défis.
On recrute à fond dans le secteur des télécoms en 2021 !
« Une source d’opportunités pour le jeunes diplômés », souligne le Directeur de la recherche de Télécom SudParis, dont 80 % de la promo 2019 ont trouvé un job avant même la fin de leur formation. Car ce qui fait le succès du secteur des télécoms c’est aussi les compétences techniques de ses collaborateurs. Les pros du numérique, capables d’innover et de mettre en place des outils digitaux en réponse à des besoins précis, sont des profils extrêmement recherchés. Leur rareté fait de leur recrutement et de leur fidélisation un enjeu-clé.
>>>> Relier tous les êtres humains entre eux en tirant des milliers de kilomètres de câbles sous les océans : voilà le défi que vous lance Patricia Fornet Vice-président Industrial Operations chez Alcatel Submarine Networks. Vous aussi venez rejoindre l’aventure !
Top 3 des soft skills du jeune talent dans les télécoms
#1 Esprit synthétique et bonne expression orale
#2 Capacité à comprendre un problème et à appréhender la complexité
#3 Maîtrise de l’anglais
La guerre des talents : un enjeu des télécoms
Parmi les métiers chouchous des pros des télécoms : le data scientist et l’expert en cybersécurité. « Ces spécialisations sont incontournables aujourd’hui. Et pourtant, la pénurie de talents est bien présente », constate Hervé Debar qui invite la jeune génération à considérer ces filières « pour leur garantir un avenir professionnel solide et enrichissant et garantir le bel avenir promis au secteur des télécoms. » Il rappelle que ces domaines de compétences ont l’avantage d’être applicables dans plusieurs secteurs : environnement, santé, énergie, assurance… « Les avancées des télécoms sont indissociables des progrès sociétaux. »
Vous voulez faire carrière dans les télécoms ?
« C’est le meilleur choix que vous puissiez faire pour viser une carrière à long terme. Les sujets du numérique font partie des grands défis du monde de demain. Vous serez donc sûrs d’y trouver du travail, d’évoluer à l’international si vous le souhaitez, et d’occuper plusieurs fonctions dans le secteur de votre choix. »
Les chiffres à retenir
9,8 milliards d’euros : c’est le montant total d’investissements des opérateurs pour développer les réseaux fixes et mobiles en France en 2018
54 333 d’antennes 4G autorisées par l’ANFR au 1er novembre 2020
90 % de la population est couverte en 4G
+ 442 % de hausse de la consommation des données 4G en France entre 2016 et 2019
Pour construire demain, le secteur du BTP recrute déjà en 2021 !
Avec 1,3 million de salariés et 628 000 entreprises, le secteur du BTP se place dans le peloton de tête en nombre d’entreprises et de salariés en France. De la conception, à la rénovation, en passant bien évidemment par la construction, c’est un secteur dans lequel les opportunités d’emplois, métiers et expériences professionnelles se multiplient.
« Entreprises artisanales, PME, grands groupes… Le BTP se prête à toutes les tailles d’entreprises », introduit Jérôme Lebrun, directeur de l’ESITC Caen. Cocorico ! Les entreprises françaises se placent pour la majorité leaders mondiales dans ce secteur d’activité. « Il n’y a pas un grand projet réalisé dans le monde de la construction sans qu’au moins une entreprises soit française. Le BTP est une vraie force de notre économie », poursuit-il. « A l’international, le BTP porte l’image du savoir-faire français », confirme Claire-Marie Chaffin, directrice du développement et des relations entreprises à l’ESTP Paris. Autre atout non négligeable : les métiers sont locaux et non délocalisables. Et en même temps, le BTP ouvre la possibilité d’exercer aux quatre coins de la France ou à l’étranger.
Les ingénieurs au secours des transformations
Dans le secteur du BTP, impossible de s’ennuyer. Les défis et évolutions sont nombreux. « La mutation du secteur est profonde et le besoin d’ingénieurs dans le bâtiment et les travaux publics est croissant et durable », affirme Jérôme Lebrun. Mais alors, quels sont les défis de demain ?
La transition énergétique et durable. « Beaucoup de questions se posent autour de l’empreinte carbone émise dans le secteur. En cause notamment : le recours aux camions, mais également la gestion des déchets et la réutilisation des matériaux, nombreux dans la construction et la déconstruction d’ouvrages », liste Claire-Marie Chaffin.
La digitalisation à toutes les étapes des projets. « Il y a un questionnement au niveau de la préparation du suivi, de l’accompagnement des équipes, de la facilitation des tâches lourdes et répétitives, du renforcement de la sécurité… », poursuit-elle.
L’évolution des normes. « Elles traduisent les attentes des usagers qui attendent de la performance technique, environnementale, sanitaire… Ces normes rendent plus complexes les opérations de construction, leur application passe par des solutions techniques, innovantes et le recours au numérique est encore plus présent qu’avant. »
>>>> Le Groupe Lorillard ouvre un plan d’investissement de 32 millions d’euros sur 5 ans. De quoi « accélérer l’automatisation et la robotisation de nos usines et donc, créer des opportunités métiers au niveau de la maintenance, de la programmation. Nous avons aussi besoin de compétences complémentaires pour processer nos méthodes et intégrer de cette façon les entreprises rachetées tout en restant agiles » annonce Pierre Lorillard Directeur Général Délégué au Commerce, au Marketing et à la Communication du Groupe Lorillard.
>>>> Parmi les plus belles réussites des Nouveaux Constructeurs, son Président-Directeur Général Fabrice Desrez cite One à Nanterre, qui se situe entre la Grande Arche et l’U Arena de La Défense. « C’est un travail remarquable d’intégration urbaine et architecturale sur un site unique. » Le dirigeant évoque aussi un autre projet en phase de montage : une opération mixte de 100 000 m² de logements et de bureaux au cœur du 13e arrondissement de Paris. Cet aménagement du territoire, innovant et écologique, fera de Bruneseau le premier quartier décarboné de France. Découvrez comment y participer !
Un métier à la Une
L’ingénieur travaux. C’est à lui que l’on confie le projet dans sa totalité. Avec les équipes, il œuvre pour satisfaire le client, respecter les budgets, la qualité, le planning… « C’est un chef d’entreprise en puissance qui ne fait jamais deux fois la même chose », assure Jérôme Lebrun.
>>>> Le job idéal pour démarrer sa carrière dans le BTP selon Damien Vanoverschelde, Directeur Général de Hauts-de-Seine Habitat ? « On peut commencer par des fonctions d’experts du type chargés d’opération et de travaux et ensuite, aller vers des expériences terrain pour faire de l’encadrement de techniciens et occuper des fonctions managériales. Les parcours sont multiples et la polyvalence prime. Il n’y a pas de limites théoriques à l’évolution interne. »
Jeunes dip’ : 4 bonnes raisons de choisir le BTP
C’est un secteur très innovant. Le BTP offre l’opportunité de voir de nombreuses manières de faire. C’est d’ailleurs un secteur dans lequel beaucoup de startups se créent et où la recherche d’innovation est permanente.
Qui offre énormément de possibilité. Petite ou moyenne entreprise, dans le Nord ou dans le Sud de la France, dans l’Hexagone ou à l’international. Vous aurez l’embarras du choix et une grande marge de mobilité.
Qui permet d’exercer un métier qui a du sens. Le BTP revêt tout un aspect social et évolution du milieu urbain. Les ingénieurs de la construction réfléchissent aux usages de la ville et à ses évolutions.
Et un métier ancré dans le concret. Réalisation d’un pont, d’un immeuble, d’une tour… Les résultats de son travail sont tout de suite visibles.
>>>> Job Board – Spie batignolles valérian est en tension sur son métier de base : ingénieur en charge de la réalisation des travaux. « Un métier extraordinaire et formidable par l’aspect de management de projet déjà évoqué. Toutefois il n’attire pas forcément les jeunes car il est exercé en extérieur. Et pourtant, il apporte beaucoup plus d’autonomie sur le terrain que lorsqu’on travaille au chaud dans un bureau… avec un patron sur le dos ! Nous recherchons aussi des ingénieurs topo » insiste Eric de Balincourt Directeur général de Spie batignolles valérian et Directeur Général de Spie batignolles international dans son interview.
Le secteur des énergies renouvelables a le vent en poupe
A l’heure des grands problématiques sur le développement durable, les énergies renouvelables sont en passe de devenir les incontournables du mix énergétique de demain. Elles sont également un beau pourvoyeur d’emplois pour les jeunes qui cherchent du sens à leur métier.
Doucement mais sûrement ! Les énergies renouvelables (EnR) représentaient 11,7 % de la consommation d’énergie primaire et 17,2 % de la consommation finale brute d’énergie en France en 2019. « Cela reste marginal mais elles se développent rapidement », observe le Dr Philippe Haïk, responsable de département « Energie & Environnement » à l’ECE. En France en effet, la part des EnR dans la consommation finale brute a progressé de 67 % depuis 1990.
Une prise de conscience en cours… et un secteur qui recrute en 2021 !
« La France est plutôt en retard, précise François-Pascal Neirac, professeur en mastère spécialisé en énergie et option machines et énergie du cycle ingénieur civil à MINES ParisTech. Mais les coûts ont diminué et les projets se développent beaucoup. Pour les investisseurs c’est attirant. Ils n’hésitent donc pas à se lancer car ce sont des projets qui coûtent moins cher que de grosses centrales électriques. » Cette accélération s’explique aussi par une vraie prise de conscience, notamment chez les particuliers. « Et de grands projets sont en cours : en 2011, 2012, 2013, il y a eu beaucoup d’aides de l’Etat », note Philippe Haïk.
Les énergies renouvelables, c’est quoi exactement ?
Une énergie est dite renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence (bois-énergie, hydraulique, éolien, biocarburant, biogaz, solaire PV, géothermie, solaire thermique, énergies marines), par opposition à une énergie non renouvelable, dont les stocks s’épuisent.
Le secteur des énergies renouvelables en mode recrutement après la crise
Et la crise sanitaire a plutôt encouragé le développement de ces énergies. « Si des chantiers ont pris du retard lors du premier confinement comme dans tous les secteurs, la crise a plutôt permis une prise de conscience du fait qu’on avait besoin d’organisations résilientes. Et les énergies renouvelables sont source de résilience : quand on a ses propres panneaux solaires et qu’on peut s’alimenter soi-même c’est un moyen d’être indépendant et d’être moins impacté lors d’une crise majeure », expose le Dr Haïk. Mais pour se développer davantage, le secteur doit faire face à plusieurs défis, selon lui : la réduction des coûts du MWH pour être compétitif, la prédictibilité du productible et la manière de stocker l’énergie. Et pour s’imposer, les énergies renouvelables pourraient bénéficier d’une baisse de popularité du nucléaire. « Les EnR commencent à venir concurrencer le nucléaire, expose François-Pascal Neirac. Les investisseurs privés ne sont pas friands de nucléaire qui représente de gros investissements sur au moins 10 ans. Sans compter qu’aujourd’hui il y a un vrai problème d’acceptabilité de la population. »
>>>> Job Board – Plus de 800 personnes sont recrutées chaque année chez Enedis, à tous les niveaux, dans tous les domaines, sur tous les territoires. Des postes sont également proposés en alternance (env. 2 000 alternants) et en stage. « Il y a de la place pour tout le monde » insiste Hervé Champenois Directeur du programme performance, simplification et coordination Linky et membre du directoire d’Enedis.
Alors on postule ?
Le secteur des énergies renouvelables recrute ! L’IRENA, (Agence internationale des énergies renouvelables) estime à 330 000, le nombre d’emplois dans ce secteur d’ici à 2030. « A l’ECE, au sein du département « Energie & Environnement » les effectifs n’ont cessé de croitre entre 2011 et 2018, avec un pic à 130 étudiants par promo, se souvient Philippe Haïk. Aujourd’hui, on est autour de 90 étudiants par an et on remarque un vrai intérêt pour ces problématiques. Les jeunes sont plutôt à la recherche de sens lorsqu’ils se projettent dans une insertion professionnelle ». 95 % de ses élèves sont embauchés avant la fin de leurs études.
>>>> On recrute chez EDF ! « Nous recrutons cette année plus de 600 jeunes diplômés à l’échelle d’EDF SA, dont près de 40 % viendront de nos alternants et stagiaires. Le Groupe compte en effet accueillir 6 800 alternants et 3 500 stagiaires en 2021, dont 350 seront formés à la Direction de l’Ingénierie et du Nouveau Nucléaire ». Découvrez toutes les opportunités dans l’interview de Xavier Ursat, directeur exécutif Groupe en charge de la direction Ingénierie et Projets Nouveau Nucléaire (DIPNN) d’EDF.
Vers quels métiers se tourner ?
Des métiers liés à la recherche et au développement : chercheur, ingénieur en bureau d’étude, ingénieur développement.
Dans l’opérationnel, l’étude et la mise en place de projets : chef de projet, chargé d’étude, conducteur de travail.
Les métiers liés à des activités de conseil ou d’animation de réseau.
Les métiers techniques d’exploitation et de maintenance.
Des postes en lien avec le commerce : ingénieur d’affaire, négociateur foncier, vendeurs en nouvelles technologies
La Défense, un secteur à l’attaque des recrutements !
Compétitive et pérenne, l’industrie française de la Défense est capable de concevoir et de produire la quasi-totalité des équipements nécessaires aux forces armées. C’est même un des rares secteurs à contribuer positivement à la balance commerciale de la France. Mais qui sont les pépites de la Défense nationale qui partent à l’assaut des commandes et des recrutements en 2021 ?
Composée d’une dizaine de grands groupes et plus de 4 000 PME (dont 350 considérées comme stratégiques), l’industrie française de la Défense représente plus de 200 000 emplois de haute technicité, non délocalisables. Si bien que dans certaines régions, le secteur représente plus de 7 % des emplois industriels.
Prêts au combat !
Preuve de la volonté de l’Etat de soutenir cette filière stratégique, la part allouée au ministère des Armées a augmenté de 1.7 milliard d’euros dans le budget 2021 (soit + 4.5 % par rapport au budget 2020). Parmi les grands axes de ce budget : la montée en puissance des équipements majeurs (157 blindés Griffon et 20 Jaguar pour l’armée de Terre, une nouvelle Frégate multi-missions pour la Marine nationale et trois nouveaux avions MRTT Phénix pour l’armée de l’Air et de l’Espace). Autre enjeu majeur : le soutien à l’économie française et au dynamisme des territoires, avec une attention particulière aux PME et aux startups, ainsi qu’un gros effort d’investissements en matière d’innovation. 27 000 recrutements sont ainsi par exemple prévus, dans le renseignement et la cyberdéfense.
La Défense, un secteur qui recrute fort en 2021
Ce qui pousse de plus en plus de jeunes diplômés à se diriger vers le secteur de la Défense. Des ingénieurs bien sûr, mais aussi beaucoup d’autres profils. Ainsi, Philippe Cattelat, directeur du pôle Sciences Politiques INSEEC U – HEIP constate-t-il depuis 4 ans une hausse historique des effectifs du Master Etudes stratégiques, Sécurité et Politiques de défense, proposé par l’école depuis 20 ans. « En raison du contexte géopolitique et international, les aspects sécurité et défense sont devenus plus prégnants chez les jeunes diplômés. Beaucoup de candidats ont d’ailleurs déjà un lien avec le secteur (officiers de réserve, pompiers volontaires…). »
La Défense, ce n’est pas réservé aux militaires
Des jeunes plutôt engagés donc, mais aussi conscients que le secteur est en train de changer de paradigme. Sécurité intérieure et extérieure, terrorisme, cyberattaques, relations internationales et même guerre de l’information : les contours de la Défense se sont considérablement élargis ces dernières années. « Si beaucoup de diplômés débutent leur carrière en embrassant un engagement militaire en France (ou dans leur pays d’origine pour nos étudiants internationaux), d’autres s’orientent vers le ministère de l’Intérieur ou vers des fonctions liées à la sécurité publique (comme responsable de la sécurité d’une préfecture par exemple), à la sécurité des ONG à l’international, ou vers le privé, en cabinet de conseils notamment, afin d’accompagner les entreprises à gérer leurs aspects sécuritaires.
Cyber-défense et cyber-guerre : armez vos claviers !
En France, le nombre des cyberattaques contre les entreprises et les administrations les plus sensibles a été multiplié par quatre en 2020. Afin de renforcer la cyber-sécurité du pays, Emmanuel Macron a annoncé en février 2021 un plan d’1 milliard d’euros à horizon 2025, financé à 50/50 par l’Etat et les acteurs privés du secteur. Un enjeu plus que jamais stratégique que prennent à bras le corps les écoles françaises. Ainsi, dans le cadre de la convention sur les problématiques de cyber-sécurité signée par plusieurs entités du territoire nancéen, « des élèves de Mines Nancy et de Polytech Nancy se sont affrontés en février 2021 lors du premier exercice de cyberguerre Capture The Flag. Un exercice organisé sur la base de défense de Nancy en association avec Lorraine INP, à l’occasion de l’inauguration du cyber range mobile de la caserne Verneau Blandan de Nancy » rappelle Eric Richard, expert en cyber-sécurité et co-animateur du MS Cyber-sécurité de Mines Nancy.
Banque – finance, un secteur qui a du coffre
Néobanques, finance verte, cybersécurité, renouvellement de la relation client… Nouveaux usages, nouveaux enjeux, le secteur de la banque – finance recrute en conséquence. Confirmations d’Eric Depond, Directeur Général de l’Ecole supérieure de la banque, et Jérôme Troiano, directeur du Career Center de l’EDHEC Business School.
La crise de 2020 a touché tous les secteurs et celui de la banque et de la finance n’a pas échappé à la règle. Mais il s’est aussi révélé à travers ses transformations digitales et RH, opérées depuis déjà quelques années et boostées par le contexte sanitaire et économique.
La banque « phygitale »
« La banque est désormais « phygitale ». Elle marche sur deux jambes : un réseau de distribution et de proximité sur le territoire et un modèle de banque en ligne », explique Eric Depond. La banque de demain sera omnicanale. « Il y a du digital dans la banque physique et inversement, la banque en ligne ne peut se passer de contacts humains », atteste le Directeur Général de l’Ecole supérieure de la banque, qui forme d’ailleurs ses étudiants aux nouveaux outils digitaux.
Le secteur banque – finance recrute sur les nouvelles technologies en 2021
Parmi les grands enjeux des agences bancaires et des centres d’affaires : la data. Elle permet d’analyser et de comprendre les habitudes de consommation des clients pour leur prodiguer les meilleurs conseils. Des données qui nécessitent d’être protégées. La cybersécurité est en effet un gros sujet, notamment depuis l’explosion des cyberattaques en période de confinement. Si les fonctions classiques comme le métier de conseiller, « la voie royale pour commencer sa carrière dans le milieu bancaire » selon Eric Depond, restent très recherchées, « ces nouvelles tendances contribuent à l’émergence de nouveaux métiers en lien avec les nouvelles technologies (IA, blockchain, cryptomonnaie…) et l’environnement (finance verte, trading de matière première…) », complète Jérôme Troiano.
>>>> Breaking news : les tendances en finance pour 2021
Hybridation des compétences et soft skills : le duo gagnant
En réponse à ces besoins d’expertises, l’hybridation des compétences devient un véritable atout : finance / environnement, finance / programmation… « EDHEC Business School prévoit par exemple d’ouvrir un nouveau MSc en finance verte et responsable à la rentrée », illustre le responsable carrière de l’école. Travailler ses soft skills est aussi indispensable. « Développer son relationnel permet d’entretenir une relation client basée sur la confiance et l’échange, une dimension très importante dans notre métier », recommande Eric Depond.
>>>> Job Board – En plus de nombreuses opportunités en CDI et CDD, Euronext propose un programme « Early Careers » à destination des étudiants et jeunes diplômés avec plus de 130 offres en stage, en alternance ou en V.I.E (Volontariat International en Entreprise) chaque année. Certaines de ces missions incluent plusieurs rotations géographiques dans différents pays du groupe. Tous les détails dans l’interview de Nicholas Kennedy (INSEAD 16), Head of Commodities du groupe boursier européen.
La banque – finance vous recrute !
Vous l’aurez compris : en pleine transformation, attractif et en bonne santé, ce secteur historique est un de ceux qui recrutent le plus. « C’est un métier vieux comme le monde, qui se renouvelle et s’adapte au fil des siècles. » Intéressant pour les jeunes diplômés qui veulent être au cœur de l’action, dans un environnement stimulant, dynamique et durable. « Les recrutements de juniors n’ont pas cessé, notamment dans les banques d’investissement, où il y a même plus d’offres qu’avant » remarque Jérôme Troiano. A la clé : de nombreuses perspectives d’évolution.
Le bon plan : l’alternance
Le secteur bancaire compte parmi les 10 secteurs qui recrutent le plus en alternance avec plus de 11 000 alternants tous métiers confondus. « C’est la meilleure porte d’entrée au monde de la banque » est convaincu Eric Depond.
Les chiffres à retenir
340 banques en France et 35 837 agences (BCE – 2019)
1,8 % de l’emploi privé avec 360 000 collaborateurs (FBF – 2019)
44 000 recrutements en 2019 (Périmètre FBF – 2019)
Budget formation des banques à 4,6 % de la masse salariale en 2019 (FBF – 2019)
L’industrie 4.0 recherche des ingénieurs
Prêts pour la 4e révolution industrielle ? Transition numérique et environnementale, réindustrialisation… Les enjeux ne manquent pas pour les industriels qui partent à la conquête de l’industrie du futur. Un bon point pour le recrutement des ingénieurs !
Entrer dans le secteur de l’industrie à l’heure actuelle, c’est participer à la 4e révolution industrielle. Cette révolution, c’est le passage à l’industrie 4.0 dont les principaux moteurs et enjeux sont la transition numérique et digitale des entreprises et la transition environnementale.
L’industrie 4.0 sera digitale…
Des enjeux pour lesquels l’expertise des ingénieurs est très recherchée. « Nous avons besoin d’une montée en compétences des ingénieurs sur des questions liées au numérique comme la réalité augmentée ou l’impression 3D notamment, expose Samir Yahiaoui, responsable du département Sciences de l’ingénieur à l’ESILV. Ils doivent aussi réfléchir aux processus de fabrication : comment optimiser une chaine de production pour produire en qualité et en quantité dans les plus brefs délais ». La transition numérique, c’est aussi l’utilisation des données. « Derrière la transition numérique, il y a une économie de l’information. Les données deviennent alors elles-mêmes une richesse capitale, développe François Rousseau, directeur général des Mines Nancy. Et le Big Data, voir l’IA sont essentiels pour traiter les données ». Et parmi les enjeux liés à la transition numérique, on ne peut plus passer à côté de la cyber-sécurité. « L’industrie va devoir s’assurer que son système est fiable pour s’appuyer sur le numérique. Des investissements massifs sont donc nécessaires. »
… et environnementale
Concernant la transition énergétique, des questions se posent sur la manière de produire de l’énergie, de la stocker et de la gérer de manière systémique. « On change donc d’approche puisqu’on passe d’une approche où le court terme primait dans les sociétés occidentales, à la recherche de l’intérêt général. Il faut aussi renforcer l’éco-conception, c’est-à-dire penser la fin du cycle de vie du produit (recyclage), dès sa conception », poursuit François Rousseau.
« Rapatrier les tâches à forte valeur ajoutée »
Autre enjeu de taille : la réindustrialisation de l’Europe. Alors que les années 2000 ont été marquées par une délocalisation des industries vers les pays émergeants, l’industrie française tend aujourd’hui à faire l’inverse. « Avec l’évolution de l’industrie et la montée en compétences des gens qui travaillent sur les chaines de production ou dans les entreprises, l’industrie française rapatrie les tâches à forte valeur ajoutée », explique Samir Yahiaoui. Des questions qui touchent également à la souveraineté européenne dans l’industrie. « La Covid-19 a mis en lumière nos difficultés à produire des masques et créer un vaccin. Nous dépendons beaucoup de la Chine pour nos matières premières, le leadership européen passe donc aussi par des enjeux de réindustrialisation de l’Europe », affirme François Rousseau. Et si ces changements ont déjà été entamés depuis plusieurs années, la crise sanitaire a mis en lumière l’urgence de la situation. « On ne peut plus patienter sur toutes ces questions. Les solutions doivent aujourd’hui être imminentes », assure Samir Yahiaoui.
Ingénieur dans l’industrie 4.0, qui es-tu ?
« On a encore l’image de l’ingénieur en blouse bleu mais c’est plutôt aujourd’hui un ingénieur en blouse blanche : il passe beaucoup de temps devant son écran, pour essayer d’améliorer les process, créer des machines ou systèmes qui vont permettre d’améliorer une chaine de production », décrit Samir Yahiaoui.
L’industrie 4.0 recrute en 2021 : on prend le pouls du marché !
Au sein de sa majeure industrie 4.0 à l’ESILV, Samir Yahiaoui note un engouement des entreprises pour les compétences qui lui sont liées. « Beaucoup de stages sont proposés aux étudiants pour travailler sur la révolution industrielle, avec des contrats d’embauche avant même la fin des stages ! », confirme François Rousseau. Autres demandes fortes : la cybersécurité et l’intelligence artificielle.