Entre EDF et les jeunes dip’, le courant passe ! – L’interview de Vincent Dufour

Interview Vincent Dufour EDF

De Paris à Tokyo, en passant par l’Europe, Sciences Po a ouvert les portes du monde à Vincent Dufour (Sciences Po 89), délégué général Japon & Corée d’EDF. Retour d’expérience.

EDF, l’entreprise idéale pour avoir un impact ?

Le service public a constitué ma porte d’entrée chez EDF. Très vite, l’énergie s’est imposée comme une vocation. D’un domaine de souveraineté, le sujet est devenu un enjeu majeur au regard des défis climatiques. Cette contribution à la décarbonation est aujourd’hui essentielle. EDF est leader mondial de la production d’électricité neutre en CO2 avec une électricité décarbonée à plus de 95 %. Enfin, la troisième dimension particulière à EDF repose sur la solidarité inhérente aux valeurs du secteur public. Pour un jeune talent, c’est la promesse de s’engager dans une entreprise au service d’enjeux planétaires qui se jouent aussi bien dans des actes simples, comme le fait de piloter les usages de de l’électricité dans notre quotidien, qu’à travers des projets d’envergure mondiale.

Interview Vincent Dufour EDF
crédits EDF

La solidarité hors les murs

Chez EDF, l’engagement se situe aussi en dehors de l’entreprise, à l’image de son partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le groupe est ainsi un des plus importants sponsors de sportifs de haut niveau et d’athlètes paralympiques en France. « Dans le cadre du programme Savoir Nager de la Fédération Française de Natation, nous accompagnons la formation de 100 000 jeunes à la natation. C’est un projet porteur d’inclusion et qui permet de sauver des vies. »

Quels défis attendent les jeunes dip’ chez EDF ?

C’est surtout la variété des défis liée à la diversité de nos missions qui est très motivante. Les portes d’entrée sont multiples : dans le nucléaire, les énergies renouvelables, l’hydrogène et les services innovants par le biais de nos filiales. Nous soutenons notamment de nombreuses startups pour nous permettre de réduire l’impact carbone de nos activités, mais aussi de celles de nos clients. Nous évoluons ainsi de notre métier historique de production d’électricité vers des métiers au service de nos clients intégrant les nouvelles technologies comme l’IA, les jumeaux numériques, la blockchain, le digital ou la mobilité électrique.

Les compétences clés recherchées ?

Cette transformation nécessite une forte agilité, une vraie capacité à comprendre les enjeux glocaux et à faire le lien entre nos diverses activités. Par leur adaptabilité, leur ouverture au monde, leur curiosité intellectuelle et leur rigueur, les jeunes Sciences Po ont toutes les compétences requises pour s’épanouir chez nous. Leur formation les dote également d’une aptitude certaine à convaincre, à créer des ponts solidement enracinés entre toutes nos activités. Mais ce qui fait la différence, c’est leur capacité à se mobiliser et à avoir des convictions fortes. Cette authenticité dans leur engagement fait partie intégrante de notre référentiel de leadership. On vient chez nous aussi pour des valeurs.

Souvenir de Sciences Po

Ce qui m’a le plus nourri à Sciences Po, c’est le contact avec de grands anciens, à l’image des conférences d’Alfred Grosser, véritable école de tolérance et de compréhension avec l’Allemagne, ou des cours très inspirants de Jean-Luc Domenach sur la Chine. Cette nourriture intellectuelle de premier plan n’a de cesse d’irriguer ma réflexion aujourd’hui. Cette touche distinctive de Sciences Po aide à créer des connexions riches et multiples dans les mondes complexes dans lesquels nous évoluons aujourd’hui. 

Un conseil pour de jeunes talents tournés vers l’international ?

Ce qui doit animer une carrière à l’étranger, c’est le goût pour la différence. Pour bien vivre l’expatriation, il faut savoir s’ouvrir aux autres cultures et façons de penser qui ne répondent pas à nos codes. Il faut trouver de l’intérêt bien sûr mais aussi de la joie et du plaisir d’être dans ce pays. Sans pour autant se renier. Ma plus-value réside aussi dans le fait que je suis Français à l’étranger. De façon plus générale, je dirais aux jeunes dip’ d’oser car tout ne se joue pas dans les premières années de leur carrière. Donc prenez le temps de donner du sens et allez là où vous vous sentirez le plus utile pour voir la réalité de près.

Contact : www.edf.fr/edf-recrute

Imprimer

Articles qui pourraient vous intéresser également

Inscrivez-vous à notre newsletter !

Vous pouvez vous inscrire à notre newsletter en cliquant sur le lien suivant :

inscription à la newsletter