Entrez dans les coulisses des Parisiennes en 2024

Entrez dans les coulisses des écoles Parisiennes en 2024
Entrez dans les coulisses des Parisiennes en 2024 - Crédit photo Unsplash

Elles occupent le devant de la scène depuis plus d’un siècle et offrent des carrières challenging à leurs diplômés. Mais, leur réputation, ce n’est pas du cinéma ! Les Parisiennes détectent depuis toujours les grandes transitions de l’époque, Elles s’y adaptent en twistant leurs scenarios afin de ne jamais couper aucun talent prometteur au montage. Cette année encore, les Parisiennes s’emparent du box-office des tendances académiques, pédagogiques, technologiques, sociales et sociétales en mettant leurs formations, travaux de recherche, innovations et initiatives étudiantes à l’affiche. Mais concrètement, comment comptent-elles sortir le grand jeu et se démarquer pour continuer à séduire des talents avides de sens et les former pour répondre aux besoins des entreprises ? Entrez dans leurs coulisses des Parisiennes en 2024 et découvrez les secrets de ces blockbusters de l’enseignement supérieur français et international pour rester sous les feux des projecteurs.

SOMMAIRE

Behind the scenes : les clés des Parisiennes pour toujours se renouveler
Retour vers le futur : l’innovation pédagogique au cœur des programmes
L’engagement, ce n’est pas du cinéma
Action ! Coup de projecteur sur la montée en puissance de l’entrepreneuriat
Champ-contrechamp : quand les Parisiennes boostent les innovations étudiantes

Behind the scenes : les clés des Parisiennes pour toujours se renouveler

Nouvelle direction et construction d’un nouveau campus pour l’ESCP, rénovations historiques pour l’ESSEC, plan stratégique 100 % DD&RS pour HEC Paris… Coup de projecteur sur les projets de grande ampleur entrepris par les Parisiennes en 2024 pour être toujours à la pointe des attentes des entreprises d’aujourd’hui et des leaders de demain. Découvrez les Parisiennes behind the scene.

Pour les Parisiennes en 2024, le renouvellement se conjugue d’abord au niveau des programmes. C’est notamment le cas à HEC qui a annoncé en juin 2023la réforme du curriculum de la Grande Ecole, désormais axé sur la transition écologique et sociétale. « Ce n’est pas la première fois qu’HEC travaille sur l’amélioration de ses enseignements et ses formations. Depuis notre dernière grande réforme du PGE il y a 10 ans, nous avons lancé chaque année de nouveaux cours et expérimentations et nous avons capitalisé sur les meilleurs pour enclencher une réforme plus systémique en 2023. Une réforme qui a fait l’objet d’une réflexion collective durant un an pour définir de grands axes stratégiques et leurs déclinaisons concrètes » explique Yann Algan, doyen associé des programmes pré-expérience d’HEC. Une réforme qui va de pair avec une nouvelle perception des business schools, à l’aune d’un « grand tournant pour le monde, dans lequel ces écoles ne se définissent plus comme des écoles préparant juste leurs étudiants au business, mais comme des écoles de management des sciences sociales et des sciences des données. Dans cette vision, nous avons clarifié l’organisation de notre scolarité en misant, entre autres, sur un prémaster très pluridisciplinaire qui acculture les étudiants aux enjeux planétaires, grâce notamment à un cours dédié mené par François Gemène et un éclairage de notre corps professoral sur de nombreuses disciplines. 40 % de nos enseignants chercheurs publient sur des problématiques de RSE » détaille-t-il.  

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : BNP Paribas : une forte ambition de renouveau pour l’épargne et retraite entreprises – Dans l’univers de l’épargne salariale en perpétuelle évolution, BNP Paribas Épargne & Retraite Entreprises se distingue avec nombre de projets audacieux. Son directeur Nicolas Villet (HEC Paris 06) vous présente cette institution où la personnalisation des offres et l’accompagnement des clients se mélange à une vision avant-gardiste et innovante. Découvrez aussi son interview en vidéo.

Pas de ravalement de façade !

Le ton est donc donné, il ne s’agit pas de faire du ravalement de façade en intégrant un slide DD&RS à la fin du cours, mais bien de voir pourquoi et comment les grands enjeux de la sustainability changent en profondeur les paradigmes. « Nous n’en sommes qu’au début de l’histoire mais nous saisissons ces enjeux à bras le corps et collectivement, pour trouver les réponses systémiques à la hauteur de ces enjeux. » Un parti-pris partagé par l’ESCP, « la première école à avoir créé un département d’enseignement dédié à la sustainability réunissant des professeurs prêts à s’investir dans ces thématiques dans tous les départements (marketing, finance, entrepreneuriat etc.). Nous disposons aussi de connecteurs, des professeurs relais, qui, au sein de leur département d’origine, accompagnent ce mouvement pour transmettre les bonnes pratiques et faire ruisseler ces enjeux dans tous les cours » ajoute Cécile Kharoubi, directrice scientifique du Master in Management (MiM) et directrice du campus de Paris de l’ESCP.

La refonte des programmes est en route chez les Parisiennes en 2024

Pour être toujours à la pointe, les Parisiennes misent donc sur l’intelligence collective et une fine observation des attentes et des besoins des apprenants et des entreprises friandes des jeunes talents issus de ces institutions. C’est d’ailleurs dans cette optique que l’ESSEC a annoncé la refonte de son Global MBA pour septembre 2024. L’occasion d’opérer trois changements majeurs. « D’abord, une plus grande personnalisation du cursus via un programme unique plus souple que le système de filières préexistant. Ensuite, des contenus étoffés autour de nos trois piliers stratégiques et des cours électifs associés (fintechs, sustainable market, cleantechs etc.). Et enfin, un accompagnement carrière marqué, notamment, par le déploiement de learning labs (ateliers gérés par des professionnels) dédiés au luxe, à la finance, au conseil ou à la gestion de produits, qui donneront lieu à des certifications » indiquait Kentia Gallet, directrice des MBA de l’ESSEC lors d’une conférence de presse organisée par l’école en septembre dernier. De même, l’ESSEC a annoncé le lancement d’une filière Master in Management (MiM) intensive sur un an, qu’elle considère comme un « véritable catalyseur vers le marché du travail ».  Une filière dédiée aux étudiants admis sur titre détenteurs d’un bachelor international d’au moins trois ans, ou titulaire d’un M1 universitaire français, ayant validé au moins un an d’expérience professionnelle et d’une expérience internationale d’au moins six mois. L’objectif ? « Répondre aux besoins exprimés par nos étudiants et leur proposer un programme d’études exigeant qui les propulse rapidement sur le marché du travail. Ce master d’une durée d’un an permettra d’actualiser et d’adapter le programme en fonction des besoins du marché du travail au niveau mondial. »

©ESCP

Le MiM marche haut 

Le MiM s’illustre d’ailleurs comme un levier d’innovation de taille pour les Parisiennes. La grande réforme du MiM impulsée par l’ESCP en 2020 continue ainsi d’être implémentée autour d’un parti-pris particulièrement attractif pour les étudiants et les entreprises : l’hybridation des compétences. « Nos étudiants ont des aspirations de plus en plus variées auxquelles nous voulons répondre, sans les formater : nous ne sommes pas là pour les driver ou les forcer vers un emploi » rappelle Cécile Kharoubi. Si le MiM de l’ESCP propose déjà 70 spécialisations aux étudiants, l’école poursuit sa dynamique d’hybridation et de multi expertise avec la création d’une filière sur trois continents à travers laquelle une trentaine d’étudiants pourront apprendre dans deux universités partenaires en Asie et en Amérique du Nord. A cela s’ajoutent, entre autres, le lancement d’un nouveau MSc in Luxury Management sur les campus de Paris et de Turin et la création d’un partenariat – totalement inédit pour une business school française – avec un établissement de formation en santé. « Si nous mettons toutes les alternatives bout à bout, nous sommes en capacité de proposer une centaine de millions de trajectoires possibles ! Chacun de nos étudiants peut avoir un parcours différent de celui de son voisin : c’est ça la force de l’ESCP aujourd’hui » affirme Cécile Kharoubi.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Rejoignez le lab de la finance du futur chez L’Oréal Beauty Tech – C’est The place to be ! Les équipes L’Oréal Beauty Tech Finance sont à l’avant-garde de la gestion de la performance et de la transformation des pratiques financières chez L’Oréal. Participez à cette émulation aux côtés d’un leader inspirant, Edgar Ochoa (HEC Paris 20), Chief Performance Officer Online+Offline

Ça déménage du côté des campus des Parisiennes en 2024 !

Au-delà des volets académiques et pédagogiques, les Parisiennes se doivent aussi d’être à la pointe en termes d’expérience et d’expérience étudiante au premier chef. Le campus s’avère donc être un point de réflexion collective et d’innovation des plus cruciaux. Côté HEC, quatre consortiums proposeront leurs projets de nouveau campus fin 2024. A l’ESSEC, les travaux battent leur plein (et devraient s’achever d’ici la fin de cette année académique) pour réinventer un campus plus respectueux de l’environnement, mais aussi plus ouvert vers son territoire. Parmi ses nouveaux espaces : le Sports & Recreation Center inauguré en avril dernier, le Centre du Leadership responsable et la Research Green tower (une tour éco-responsable et éco-suffisante). L’ESCP a quant à elle déjà opéré le grand déménagement de son campus parisien historique de l’Avenue de la République vers le nouveau campus de Champerret. Un challenge de taille, comme l’explique la directrice du campus parisien. « Les attentes étaient énormes : nous devions créer quelque chose de nouveau sans sacrifier les fondamentaux pour ne pas devenir un campus fantôme, où les étudiants viennent suivre les cours sans y rester ensuite. Nous avons recréé une vie associative et étudiante digne de ce nom en reprenant nos incontournables (le couloir des associations et un extérieur notamment) tout en développant de nouveaux espaces autour de l’idée d’hybridation : meet up rooms, espaces cowork & food et lounges. Forts de leur succès, ces derniers devraient d’ailleurs être intégrés au projet du nouveau campus de République. » Parallèlement, l’école poursuit la rénovation de ses autres campus européens, comme à Turin. « Au même titre que les campus de Berlin, Londres, Madrid, Paris ou Varsovie, le campus de Turin participe à la renommée de l’ESCP et à la formidable possibilité d’une mobilité pan-européenne pour les étudiants. L’ancrage à Turin est très attractif pour les étudiants italiens, qui représentent la deuxième nationalité au sein de ESCP. Parmi les grands rendez-vous des prochains mois : l’inauguration de notre nouveau campus au cœur de la ville de Turin, mais aussi l’ouverture de notre master spécialisé en Luxury management. Celui-ci vise à former les futurs leaders de l’industrie du luxe en combinant l’excellence du savoir-faire français et italien avec l’innovation numérique et un engagement concret en faveur de la durabilité » précise Francesco Rattalino, VP exécutif, dean for academic affairs & students et ancien directeur du campus de Turin. Au total, 300 millions d’euros seront investis pour les projets immobiliers de l’ESCP, dont 150 millions pour le campus de République.

L’ESSEC, première business school à être labellisée HR Excellence in Research

Cet état d’esprit novateur et collectif, les Parisiennes le diffusent aussi bien sûr dans leurs politiques de recherche, y compris dans une dimension RH. L’ESSEC est ainsi la première école de management française à être labellisée HR Excellence in Research par la Commission Européenne. Ce label obtenu en février 2023 récompense les institutions de recherche pour la qualité de leur pratiques RH vis-à-vis de leurs chercheurs. « Il confirme l’attractivité de l’ESSEC en termes de recherche à l’échelle européenne et l’ancre dans une démarche d’excellence et d’amélioration continue. Elle place les chercheurs au centre de notre politique de capital humain » rappelle Vincenzo Vinzi, directeur de l’école de Cergy.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : La finance éco responsable, le fil conducteur de Rexel – Le leader mondial de la distribution professionnelle multicanale de produits et services pour le monde de l’énergie présente aux jeunes diplômés une vaste gamme de postes dans la sphère financière. Rencontre avec Grégoire Bertrand (ESSEC BS 93), Directeur Financier Europe et Directeur du cluster Grande-Bretagne Irlande chez Rexel.

Retour vers le futur : l’innovation pédagogique au cœur des programmes des Parisiennes en 2024

Parce que certains enjeux de demain ressemblent à des films de science-fiction mais sont pourtant bien réels, les Parisiennes se doivent d’intégrer les innovations pédagogiques et les nouvelles technologies dans leurs cursus. IA, numérique, mais aussi slow innovation s’installent dans les programmes. Entre digitalisation extrême et revalorisation de l’expérience humaine, lumière sur les cours et dispositifs les plus futuristes des trois écoles.

Le Klab de l'ESSEC
Le Klab de l’ESSEC – © Nicolas Launay

Impossible aujourd’hui de parler innovation sans aborder la question de ChatGPT. Grâce à ses 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels, cette IA générative s’illustre en effet comme l’outil ayant la croissance la plus rapide de tous les temps. En mars 2023 il a même atteint un total de 186 millions de comptes ayant utilisé le service au moins une fois dans le mois. Et parmi ces centaines de millions de comptes, les étudiants français ne sont pas en reste, nombre d’entre eux n’hésitant pas à l’utiliser en cours ou pour rédiger des devoirs… sans forcément avoir pleinement conscience des biais et limites de l’outil. Pour aider ses apprenants à aller plus loin dans leurs connaissances tout en mobilisant leur esprit critique, l’ESCP annonce la création de son ChatGPT interne. Une « bibliothèque de données vérifiées visant à développer un outil d’intelligence collective, agrégeant les connaissances au sein de l’école (mémoires de PGE, thèses d’étudiants, articles de recherche) et le matériel de classe pour soutenir l’enseignement et l’apprentissage » explique l’école.

ChatGPT, c’est tricher ?

A HEC, Brian Hill, professeur de stratégie et de sciences de la décision a quant à lui publié une étude réalisée dans le cadre d’un cours de M1 en économie comportementale, qui va à contre-courant de la majorité des prises de positions actuelles sur l’utilisation de ChatGPT en salle de cours et sur son impact sur les méthodes d’évaluation des étudiants. Celle-ci révèle en effet une réduction des performances lorsque les étudiants utilisent une IA générative pour les aider dans leurs travaux. Ce qui laisse à penser que les professionnels de demain pourraient faire un travail nettement moins bon lorsqu’ils sont aidés par une IA que lorsqu’ils travaillent seuls. Pour preuve, les étudiants ont obtenu une note supérieure de 28 % en moyenne lorsqu’ils ont répondu par eux-mêmes, par rapport à ceux qui partaient d’une réponse générée par ChatGPT. Une différence qui pourrait s’expliquer par le biais de confirmation. « Les personnes qui ont une croyance initiale ont tendance à se focaliser sur les raisons pour laquelle cette position peut être correcte en négligeant un peu trop les faiblesses. Finalement, les étudiants ont passé plus de temps à expliquer pourquoi ChatGPT avait raison qu’à identifier les faiblesses de ses réponses. Finalement, cette recherche plaide en faveur d’un plus grand nombre de chatbots dans les salles de classe. Une des compétences clés de l’avenir que nous devons apprendre à enseigner aujourd’hui, est en effet de savoir comment les chabots peuvent réellement nous aider, comment l’agent humain et l’agent informatique peuvent collaborer » analyse l’enseignant-chercheur.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Développez l’immobilier solidaire avec Batigère – Rejoindre une entreprise à mission qui travaille main dans la main avec les associations et les collectivités pour incarner l’habitat citoyen : c’est ce que vous propose Michel Ciesla (ESSEC BS 13), Président de Batigère Rhône-Alpes. Rencontre.

« La réponse, c’est toujours l’humain ! »

Il est en effet crucial que le développement de l’innovation pédagogique par la technologie ne soit pas antinomique de l’expérience humaine. « La réponse, c’est toujours l’humain ! estime d’ailleurs Julien Malaurent codirecteur académique du Metalab. Oui on peut avoir de la technologie qui intermédie nos rapports mais il faut s’assurer que l’humain soit toujours au cœur. A l’ESSEC, nous développons de nouveaux métiers dédiés à s’assurer de cette continuité, à construire et maintenir ce lien avec nos apprenants. Et ça marche ! Les apprenants de nos formations en ligne affirment partager un sentiment de communauté aussi fort que nos apprenants sur nos campus. A l’ESSEC, on n’est pas dans un monde de bots et c’est un vrai facteur d’expérience réussie. » Preuve en est avec le Metalab for Data, Technology & Society. Constituant un des trois axes majeurs de la stratégie RISE de l’ESSEC, ce centre d’expertise et d’influence vise à positionner l’école au premier rang européen de la recherche et de l’enseignement sur la data et l’IA, ainsi que du débat public sur l’impact de ces technologies pour l’entreprise et la société. « On ne peut pas dire non ou stop à ces technologies, il faut les accompagner de manière éthique et responsable. Il est donc nécessaire de fournir un cadre analytique et règlementaire : ce n’est qu’avec un regard critique aiguisé que l’on peut implémenter ces technologies en se posant les bonnes questions. C’est dans cette optique que nous avons développé PLEXIA, une plateforme d’expérimentation d’IA à l’état de l’art, à disposition de la faculté et des étudiants pour mettre les mains dedans et comprendre les modèles statistiques sous-jacents au développement de l’IA » précise l’expert de l’ESSEC.

Les nouveaux LIGHTS éclaireront l’ESCP en 2024

Il n’y a pas donc pas que la technologie pour booster le futur des formations au sein des Parisiennes, il y a le collectif aussi ! Un exemple avec l’ESCP. « L’école accompagne les grandes transformations de la société depuis plus de 200 ans et nous allons continuer à le faire en capitalisant sur notre expertise, notre excellence académique dans tous les domaines du management, mais aussi sur notre identité européenne, multicampus et multi perspective. Pour ce faire, nous allons renforcer la recherche et la création de connaissances pour un plus grand impact à travers les nouveaux LIGHTS, visant à éclairer les transformations du monde. Ceux-ci vont concerner des thématiques répondant à l’acronyme : L pour Leadership, I pour Innovation & Entrepreneurship, G pour Geopolitics & Business, H pour Humanisme, T pour Tech & Deep tech et S pour Sustainability. Avec le concours de sa fondation, cinq millions d’euros seront mobilisés pour créer cinq accélérateurs de recherche d’impact – qui s’illustreront « plus comme des écoles de pensée que des think tanks » – et développer des projets correspondant aux domaines d’intérêt de ces nouveaux LIGHTS » détaillait Léon Laulusa, doyen et directeur exécutif de l’école lors d’une conférence de presse en novembre 2023. « Cette stratégie s’appuie autant sur la formation académique et la recherche que sur l’expérience étudiante pour l’épanouissement des futurs leaders responsables qui, demain, seront les acteurs du changement positif dans nos sociétés » précise Francesco Rattalino.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Chez LFB, mettez votre savoir-faire au profit du made in France – Nouvelle usine de production, nouveaux médicaments, refonte de la politique RSE… Le LFB ne manque pas de projets stimulants pour les jeunes diplômés qui rejoindront prochainement le groupe biopharmaceutique français. Et ce avec une mission pleine de sens : sauver la vie des patients. Interview croisée du Dr. Patrick Delavault (ESSEC BS 02), VP Exécutif, Affaires scientifiques, médicales et réglementaires et Membre Titulaire de l’Académie nationale de pharmacie et Virginie Scanu (KEDGE BS 94), VP Exécutif Ressources Humaines au LFB.

L’engagement, ce n’est pas du cinéma

Sustainability érigée en boussole stratégique, dispositifs d’ouverture sociale, formation et recherche répondant aux grandes transitions : l’engagement environnemental, social et sociétal sont promus au quotidien au sein des Parisiennes en 2024. De plus en plus de leurs étudiants profitent même de leur cursus pour s’engager dans des causes solidaires (écologie, ESS, diversité etc.). Mais comment ces écoles intègrent-elles concrètement la durabilité, la RSE et le business éthique dans leurs programmes et comment l’insufflent-elles au cœur de leurs campus et de leur vie étudiante ? Eléments de réponse.

L'engagement c'est pas du cinéma pour les Parisiennes en 2024
© Aurélia Blanc

Si les Parisiennes ont fait des enjeux de sustainability des piliers de leur formation initiale, ceux-ci irriguent aussi pleinement la formation continue. C’est notamment le cas à HEC, qui décline les thématiques du développement durable et de la transition écologique au sein de ses programmes d’executive education. « Notre rôle est d’aider nos partenaires entreprises et les participants à nos programmes exécutifs à complètement repenser leurs business models. Nous avons affaire à des décideurs qui sont convaincus de l’importance d’intégrer les enjeux de sustainability à leur stratégie, mais qui ne comprennent pas toujours comment faire » explique Cécile Arragon, directrice executive du business développement de l’Executive education d’HEC Paris. Et c’est justement sur le comment qu’elle estime que l’école a le plus de valeur ajoutée, par rapport aux cabinets de conseil par exemple. « Ces derniers se positionnent tous sur le sujet, ils vendent des solutions toutes pensées là où nous nous vendons des solutions construites sur les fruits de notre recherche, couplées à des modèles et modes de gouvernance éprouvés, avec un potentiel d’impact incomparable. Suivre un de nos programmes, c’est tourner le dos au prêt à penser, s’inscrire dans un écosystème sans tabou, être au contact d’enseignements chercheurs indépendants et d’un corpus de résultats académiques éprouvés, c’est remettre à jours ses croyances et ses compétences au regard de concepts et de méthodologies et ce afin de revoir sa stratégie dans un mode life long learning. Ce qui est fondamental dans le monde d’aujourd’hui, particulièrement sur les sujets de sustainability qui bougent très vite » détaille-t-elle. 

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Découvrir et soigner pour une vie meilleure avec Lilly – Faire partie d’une entreprise qui fait de l’innovation sa priorité et contribuer chaque jour à soulager les souffrances : c’est le quotidien de Susan Betito Vandewalle (ESSEC BS 03), Business Unit Director Biomedicines and Chief Marketing Officer de Lilly.

Le levier de la formation continue

La formation continue s’illustre aussi comme un levier de développement soutenable à l’ESCP. En novembre 2023, l’école a en effet annoncé vouloir pousser son engagement pour l’égalité des chances à travers tous les pans de la formation, y compris au niveau de la formation continue. La business school lancera ainsi cette année une Extension School « destinée à offrir des possibilités de perfectionnement et de reconversion aux cadres intermédiaires qui s’engagent dans une transformation de carrière. » Celle-ci proposera des formations et des certifications à temps partiel et principalement en ligne pour une flexibilité maximale, avec un accent initial sur les transformations technologiques et environnementales qui modifient le monde professionnel. « Notre devoir est de permettre aux leaders responsables de réussir la transformation de leur organisation face à ces défis majeurs. Qu’il s’agisse de nos programmes Executive MBA et Global Executive PhD de renommée mondiale, de nos offres personnalisées ou de l’Extension School, nous fournissons aux dirigeants non seulement les outils nécessaires pour réussir, mais aussi l’état d’esprit et les compétences en matière de pensée critique qui feront la différence » expliquait le professeur Véronique Tran, Vice-President and Dean of Executive Education en novembre 2023. Parallèlement, l’ESCP pousse une politique de mobilité verte alignée sur le plan de comptabilité carbone et de réduction de l’empreinte de l’école.

Egalité des chances et inclusion au cœur des enjeux des Parisiennes en 2024

Cet engagement pour l’égalité des chances fait donc partie des piliers stratégiques des Parisiennes, en tête desquelles figure l’ESSEC, pionnière du genre avec le lancement, il y a 20 ans, de son premier programme d’égalité des chances dans l’accès à l’Enseignement supérieur de collégiens et lycéens issus de zones populaires. « Chaque jeune doit pouvoir trouver sa voie et aller au plus loin de ses capacités, quels que soient son origine sociale, territoriale, qu’il soit ou non en situation de handicap. A l’évidence ces talents-là n’étaient pas et ne sont toujours pas assez nombreux à aller jusqu’aux grandes écoles et nous passions à côté de quelque chose, la suite nous l’a prouvée. En 20 ans beaucoup de choses se sont passées. Nous avons commencé avec le dispositif Une Grande Ecole Pourquoi Pas Moi – devenu Cordées de la réussite – et nous avons réussi à augmenter le vivier de jeunes issu des classes populaires. Mais cet engagement était nécessaire mais pas suffisant, il fallait aussi revoir les modalités d’admission – toujours sélectives – pour les rendre les plus justes possible. C’est ce que nous avons fait avec CAP ESSEC ou le double appel à l’oral par exemple. Mais une fois entré dans l’école, l’histoire continue et il est nécessaire de mettre en place des actions complémentaire pour permettre à ces étudiants de trouver pleinement leur place, d’enrichir leur parcours tout en changeant le regard de toute notre communauté sur la diversité. C’est dans cette démarche que nous avons développé la Fresque de la diversité, pour que chacun ai conscience que des (dys)fonctionnements de la société qui laissent trop de monde sur le bord de la route. Nous en sommes convaincus : comprendre comment ces discriminations s’installent dans société permet à nos étudiants de les déconstruire et de devenir des managers de la diversité, des managers inclusifs capables d’aller chercher les meilleurs talents. Car oui, la diversité, ça s’apprend » explique Chantal Dardelet, directrice du Centre Egalité Diversité et Inclusion de l’ESSEC.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : L’innovation est en flux constant chez Enedis – Faites une brillante carrière au sein d’une entreprise de service public, leader de la distribution d’électricité dans le Monde, qui rend possible la transition énergétique. Thierry Pages (HEC Paris 11, Arts et Métiers 93, CentraleSupélec 96), Directeur des Achats d’Enedis, vous invite à relever les défis industriels des quinze prochaines années.

Quel rôle les Fondations jouent-elles dans le financement et la mise en œuvre de ces actions durables et solidaires ? L’exemple d’HEC.

La campagne de levée de fonds lancée en 2019 par la Fondation HEC bat son plein, et même plus encore puisqu’elle est en bonne voie pour atteindre son objectif de réunir 200 millions d’euros d’ici la fin 2024 ! Delphine Colson, sa Déléguée Générale nous en dit plus sur le rôle de la Fondation.

Delphine Colson, Déléguée générale de la Fondation HEC
Delphine Colson – © G. Maimone

Le pitch de la Fondation HEC ?

Notre Fondation, reconnue d’utilité publique, a deux missions principales : encourager la création et la diffusion de nouvelles connaissances pour le bien commun, et permettre que cette école d’excellence soit accessible au plus grand nombre. De fait, si près de 60 % des fonds viennent des alumni d’HEC, nous recevons de plus en plus de dons de la part personnalités a priori plus éloignées de l’Ecole, conscients de la formidable plateforme d’impact que notre institution représente.

Qui peut participer à vos actions ?

L’école exprime des besoins auxquels nous répondons en sollicitant des dons auprès d’Alumni, d’entreprises, de fondations et fonds de dotation, désireux de soutenir la recherche, l’innovation pédagogique, les dispositifs de bourses, parfois et de plus en plus, un projet particulier. La philanthropie vers l’enseignement supérieur est très développée à travers le monde, c’est plus récent en France. Notre premier objectif est de faire prendre conscience aux HEC du rôle qu’ils ont à jouer pour façonner le futur de cette Ecole, leader en Europe. Il est important de rappeler, contrairement à des idées reçues, qu’HEC n’est pas une école riche. C’est une école non profit au service de l’intérêt général, qui, par exemple, ne pourrait pas offrir de bourses sur critères sociaux sans l’appui de la Fondation HEC.

Des dispositifs qui n’auraient pas pu voir le jour sans l’action de la Fondation ?

Le recrutement d’un professeur, le lancement d’un nouveau programme, la création d’un fonds de bourses spécifiques, d’un programme d’Egalités des Chances en Afrique, le stage de première année à Chamonix : la Fondation est là pour accompagner l’école dans tous ces projets qu’elle ne pourrait pas financer seule. Je citerais deux exemples. D’abord, le programme HEC Imagine Fellows dont le but est de promouvoir la diversité, la compréhension interculturelle et la tolérance, non seulement sur le campus de l’école, mais aussi dans la société. 11 étudiants issus de pays en conflits sont en ce moment accueillis sur le campus dans notre programme Master, et bénéficient de bourses et d’un accompagnement très particulier. S’ajoute un programme académique sur le thème Business& Peace qui connait un engouement fort auprès des étudiants. Ensuite, le concours Eloquentia@HEC. Depuis quatre ans, les jeunes passés par ce programme en sortent complètement transformés. Une occasion unique de prouver à des jeunes éloignés de l’enseignement supérieur qu’une Grande Ecole c’est aussi possible pour eux, et de bénéficier d’une formation sur des soft skills qu’ils garderont toute leur vie. Cette année, la finale du concours a eu lieu hors des murs de l’école, à La Cigale et c’était un moment extrêmement émouvant et enthousiasmant ! Tout cela n’aurait pas pu se faire sans l’action de la Fondation et donc, sans le soutien des mécènes.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : France Boissons, pour les talents qui ont soif de challenges – France Boissons est le leader de la distribution de boissons et de services aux professionnels de la consommation hors domicile en France. Partenaire historique des cafés, hôtels et restaurants, l’entreprise contribue à faire vivre le cœur des villes et des territoires avec toujours un objectif en ligne de mire : offrir une expérience unique aux consommateurs. Plongez avec son président, Laurent Théodore (HEC Paris 97) dans les coulisses d’une entreprise qui conjugue innovation et émotions. Découvrez aussi son interview en vidéo.

Action ! Coup de projecteur sur la montée en puissance de l’entrepreneuriat au sein des Parisiennes en 2024

L’entrepreneuriat est sous les feux de la rampe. Que ce soit dans leurs formations ou via les incubateurs, les étudiants des Parisiennes en 2024 ont toutes les ressources possibles pour entreprendre. Exemple à l’ESSEC avec Nicolas Landrin, directeur exécutif du Centre d’entrepreneuriat et d’innovation de l’école.

Quoi de neuf à l'ESSEC un des trois  Parisiennes en 2024 ?
© Nicolas Launay

« Les enjeux climatiques, énergétiques et leurs conséquences sociales et sociétales nous mettent face à un monde à réinventer complètement, c’est vertigineux ! Mais ce mur qui est devant nous est aussi un océan d’opportunités, nourri par les développements du digital et des IA et dans lequel il faut savoir avancer par essai / erreur, en terre inconnue. Et quel est l’outil le plus important dans la boite à outils du leader qui veut réinventer le monde ? L’esprit entrepreneurial bien sûr ! C’est pour cela que nous formons 100 % de nos étudiants et participants en formation continue – qu’ils soient déjà ceinture noire d’entrepreneuriat ou juste curieux face au champ des possibles – à l’entrepreneuriat. Dans cette optique, nous organisons au niveau de la Grande Ecole le Startup Shaker, un des plus grands bootcamp de France (une trentaine d’heures pour aller le plus loin possible dans la création d’une entreprise parmi une dizaine de thématiques données), nous accompagnons tous nos étudiants qui veulent se lancer dans la création d’entreprise dès la première année. 145 projets ont ainsi été accompagnés l’année dernière sur tous les domaines possibles et mettant systématiquement la sustainability en premier ou second driver. Nos élèves ont envie de changer le monde à travers la création de leur entreprise ! » estime Nicolas Landrin. Parallèlement, l’ESSEC – qui a ouvert un incubateur à Station F – s’illustre comme la première école à avoir lancé une chaire sur les scale up, des entreprises en hyper croissance qui visent le leadership de leur domaine et qui doivent donc constamment se réinventer.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : SNCF Voyageurs – Lignes Normandes se lance à grande vitesse sur la voie de la décarbonation – Dans une époque où la durabilité et l’écologie sont les clés de l’innovation, SNCF Voyageurs se positionne en leader de la course vers un avenir ferroviaire plus respectueux de l’environnement. Rencontre avec Juliette de Beaupuis-Daumas (ESCP 16) Directrice des Relations Territoriales Communication et RSE de SNCF Voyageurs en Normandie pour une immersion au cœur des lignes normandes.

Ce n’est pas parce qu’on ne crée pas son entreprise qu’on n’a pas un esprit d’entrepreneur !

Nicolas Landrin en est donc convaincu, il est important, voire essentiel aujourd’hui, de planter la graine de l’entrepreneuriat dans l’esprit de tous les étudiants, quelles que soient leurs aspirations. « Les entreprises ont besoin de digital natives, d’entrepreneurs, de change makers. Et nous voulons justement permettre à nos étudiants de ne pas devenir des exécutants mais de challenger l’ordre établi, que ce soit en créant leur propre entreprise ou en mettant en œuvre cet esprit entrepreneurial au sein d’une organisation. A eux de décider là où ils veulent placer le curseur. Notre rôle est de les équiper pour devenir ces change makers, pour se différencier et être acteurs du changement. »

Entrepreneuriat : les Parisiennes à tout prix !

Un parti-pris partagé par l’ESCP, dont le campus berlinois a reçu le prix du Meilleur programme d’éducation à l’entrepreneuriat décerné par French Tech Berlin. Un prix qui « souligne l’engagement de l’école pour promouvoir l’esprit d’entreprise européen et l’excellence dans ses programmes. » Un esprit entrepreneurial qui constitue d’ailleurs un des trois piliers de l’expérience étudiante proposée par la business school. « L’expérience étudiante Made in ESCP c’est promouvoir l’entrepreneuriat à travers la Blue Factory. C’est-à-dire encourager l’entrepreneuriat et fournir des ressources aux étudiants pour qu’ils explorent des idées novatrices et s’engagent dans des projets entrepreneuriaux » explique Francesco Rattalino. Une expérience étudiante à travers laquelle l’école entend aussi « favoriser le sentiment de communauté ESCP en organisant par exemple des programmes de mentorat pour étudiants et alumni afin de les soutenir dans leurs aspirations professionnelles, des événements sociaux. Mais également créer des opportunités professionnelles uniques avant l’obtention du diplôme, en permettant à nos étudiants de nouer des contacts avec l’entreprise, de participer à des visites privées de leurs bureaux, d’accéder à des stages que seul le réseau ESCP peut leur offrir grâce à nos entreprises partenaires et à la force de notre réseau alumni fort de plus de 80 000 anciens étudiants » précise-t-il.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Vivez la révolution numérique avec TDF – Rejoindre un groupe innovant au croisement des infrastructures et des télécoms, reconnu pour son contrat social, c’est ce que vous propose Antoine-Paul Savelli (ESCP 16, HEC Paris 02 et ICAM 01), Directeur des Infrastructures, du Patrimoine et de l’Energie de TDF.

Champ-contrechamp : quand les Parisiennes boostent les innovations étudiantes

Un des secrets des Parisiennes ? Responsabiliser leurs talents et encourager leurs étudiants à s’engager. Pour cela, un grand nombre de ressources sont mises à leur disposition pour travailler main dans la main. Champ-contrechamp des actions mises en place par l’intelligence collective des Parisiennes en 2024.

Quoi de neuf dans les Parisiennes en 2024 ?
© Ciprian Olteanu

A l’ESSEC, le ton est vite donné en la matière. L’école plonge en effet ses étudiants dans le grand bain de l’engagement dès la première année. « Depuis 2007, tous les étudiants de 1A du MiM – Grande Ecole (soit 420 étudiants tout juste sortis de prépa) sont envoyés quatre semaines pour une Expérience terrain. Ils travaillent à temps plein en usine, en supermarché, dans la restauration rapide mais aussi dans le domaine de la solidarité sociale et sanitaire (accueil des réfugiés, insertion, vieillesse, toxicomanie ou handicap mental). L’objectif de ce stage ouvrier ou à vocation sociale : les faire sortir du cadre en les immergeant dans un milieu professionnel et socioculturel contrasté » explique Anne Stalmach, Directrice des services carrières. L’Expérience Terrain existe également pour les étudiants du programme BBA qui réalisent un stage de quatre semaines uniquement dans le domaine social ou sanitaire en fin de 2A. De quoi nourrir la volonté de plus en plus croissante chez les étudiants de l’ESSEC d’avoir de l’impact. Le Forum des Métiers à impact en est un exemple particulièrement parlant. Les entreprises présentes sur ce forum sont sélectionnées par l’association le NOISE et le Service carrière. Avec un mot d’ordre : pas de bullshit, elles doivent proposer de vrais jobs à impact. Un cahier des charges exigeants pour des étudiants qui le sont tout autant, mais dans une dynamique véritablement constructive.  « Nos étudiants ne sont pas des candidats poil à gratter. Ce sont des profils qui posent les bonnes questions mais surtout, qui veulent s’engager et s’investir pour apporter des solutions. »

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Sanofi met les talents en culture – Tourné vers la recherche et le développement de médicaments innovants, le groupe pharmaceutique Sanofi met les collaborateurs au cœur de sa réussite et les fait grandir. Le management se vit plus fort dans les équipes de Petri-Jukka Solon (HEC Paris 19), Head of Senior Executives Talent Management.

Des étudiants engagés personnellement et collectivement

« Lors de la rentrée en septembre j’ai insisté sur la notion d’action. L’engagement des étudiants eux-mêmes est essentiel. C’est pourquoi nous encourageons la participation des étudiants à des activités complémentaires en soutenant les associations étudiantes, les clubs et les organisations d’étudiants. Nous poussons les étudiants à s’engager au service de la communauté, à participer à des concours et à des conférences d’entreprises. Pour l’équipe académique cela signifie être présent à chaque étape du parcours de l’étudiant, du candidat au diplômé. Enfin, à ESCP nous pensons qu’il est crucial d’impliquer les étudiants dans les décisions concernant l’école, leur école. C’est pourquoi l’association AGORA qui représente les étudiants participe à certains comités exécutifs comme celui de janvier où se sont formés des groupes de travail pour relever ensemble des défis liés à l’expérience étudiante » explique Francesco Rattalino VP exécutif & Dean for Academic Affairs and Student de l’ESCP.

Le foot marseillais et les grandes écoles se passent la balle grâce au Protis Club

Jules Sitruk, étudiant à HEC et fondateur du Protis Club
© Brice Portolano

Membre du Noyau des South Winners (mouvement de supporters de l’OM au Stade vélodrome), Jules Sitruk, étudiant à HEC, s’est distingué cette année dans le classement Forbes 30 Under 30 pour son engagement pour le Protis Club. Une initiative aussi originale que porteuse de sens, mêlant sport, esprit de camaraderie, ambition et enseignement supérieur.

« Les South Winners ont une grosse influence à Marseille. Dans notre virage au Stade, on trouve des jeunes venus de partout, de milieux favorisés et des quartiers Nord, ce qui nous donne un véritable rôle d’action sociale. En créant le Protis Club, nous voulions rassembler la jeunesse marseillaise autour du sport et ainsi casser la fracture entre les quartiers » explique-t-il. Etudiant dans une des plus grandes business schools françaises et internationales, Jules voit dans ce projet un moyen unique de préparer gratuitement les lycéens marseillais issus de tous les milieux sociaux à intégrer les grandes écoles. L’école parisienne a d’ailleurs été tout de suite séduite par le projet drivé par Jules, accompagné de membres de haute volée, dont, excusez du peu, l’ancien gouverneur militaire de Marseille, Pascal Facon qui n’a pas hésité à entrainer les jeunes du Protis Club aux colles de géopolitique. « C’est vraiment très motivant et engageant d’être accompagné par des personnalités aussi impliquées. Les jeunes du Protis bénéficient également par exemple de séances de tutorat individuel assurées par une trentaine d’étudiants d’HEC et même d’une formation à l’éloquence avec Bertrand Périer. Des membres de la direction de l’école viennent aussi régulièrement à leur rencontre et nous soutenir dans nos différentes initiatives. J’ai toujours voulu développer de beaux projets pour Marseille et j’ai très vite eu conscience que la puissance de la marque HEC et que l’amplitude de son réseau pourraient m’y aider » assure-t-il.

>>>> Envie d’en savoir plus sur les carrières des diplômés des Parisiennes en 2024 ? Les alumni témoignent et partagent avec vous leurs parcours, leurs conseils carrière et leurs meilleurs souvenirs de leur école ! Découvrez cette interview : Les patients au cœur de la stratégie d’Ipsen – Grâce à une stratégie d’entreprise forte et à l’implication de ses équipes au quotidien, Ipsen innove au bénéfice des patients et de leurs aidants. Stéphane Brocker (ESCP 08) VP, Head of Strategic Business Excellence – Global chez Ipsen, nous en dit plus.

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