En quoi un concours d’éloquence favorise-t-il l’égalité des chances ? – L’exemple d’Envie d’SUP à NEOMA BS

Tous les ans, Envie d’SUP, association de NEOMA BS qui lutte pour l’égalité des chances auprès de jeunes de la Quatrième à la Terminale en REP (Réseau d’Education Prioritaire), organise un concours d’éloquence pour les niveaux de Première et Terminale. Récit.

Pour le concours d’éloquence, nos tuteurés mobilisent leur esprit créatif et le dépassement de soi. Les sujets sont inventés par les membres de l’association, permettant ainsi aux jeunes de s’approprier les thèmes. Du mot à la phrase, d’une banale expression à la citation, chacun y prend son parti : à la négative ou à la positive. Après la pluie, vient le beau temps ? Que l’on y croie ou pas, cette citation est connue de tous. Manon, tuteurée, a décidé de nous raconter la fin d’une histoire d’amour tragique. Peut-on être libre ? Elyes nous prouve par un exercice de tromperie cartésienne que nous sommes libres. Et enfin, David, notre grand gagnant, a pris le parti de montrer de façon théâtrale que la politesse était une forme d’hypocrisie.

Avec Envie d’SUP, leur voix compte »

Sur notre cinquantaine d’élèves de Première et Terminale, 15 ont participé à la présentation finale après avoir eu quatre heures de formation sur deux semaines dispensées par des professionnels de l’éloquence. Certains se demandaient à quoi ça allait leur servir. La réponse se trouvait dans leur participation : ce concours leur a montré que leurs pensées et je dirais même, leur voix, comptent tout autant que celles d’un ou d’une autre. Elles nous auront même parfois charmés, choqués ou hypnotisés. Ceux qui n’ont pas participé ont pu voir que leur voix pouvait compter et ils participeront peut-être l’année prochaine. De plus, le gagnant aura la chance de participer au programme Eloquentia de HEC, offrant ainsi une opportunité supplémentaire de développer ses compétences oratoires et de se préparer à un avenir brillant.