Cinq verbes pour résumer les projets et la philosophie d’ESIEE Paris ? Jean Mairesse, son directeur général, relève le défi !
Célébrer
ESIEE Paris vient de fêter ses 120 ans. 120 ans durant lesquels cet établissement né sous le nom d’école Breguet a rejoint la CCI Paris Ile-de-France, s’est installé sur le campus de Marne-la-Vallée, est devenu membre fondateur de l’Université Gustave Eiffel et a fusionné avec l’ESIPE. 120 ans qui ont vu passer de grands diplômés, parmi lesquels Jean Bruller dit Vercors (nous avons baptisé notre learning center du nom de ce grand résistant), Yann LeCun (VP de Meta à qui nous avons remis notre 1er titre de Professeur Honoris Causa) ou encore, le serial entrepreneur Eric Larchevêque. Sans oublier que 120 ans, ce n’est pas un anniversaire anodin pour un scientifique : 120 c’est factoriel 5 (5x4x3x2x1=120 ndlr). Pour arriver à factoriel 6 il faudra atteindre 600 ans !
Se projeter
Mais à 120 ans, l’école ne s’endort pas sur ses lauriers. Grâce à son statut atypique (cotutelle de la CCI et de l’Université), elle entend proposer plus de passerelles et de doubles diplômes qui ont du sens et de l’impact. Mais aussi réfléchir au déploiement de ses formations sur les implantations de l’Université en régions. Nous refondons également la maquette de l’école autour d’un socle commun permettant à nos ingénieurs formés à des domaines de spécialités forts, de se doter des outils nécessaires pour répondre aux transitions numérique et environnementale. Autre transformation de taille pour l’avenir de l’école : son accessibilité en transports en commun. Les lignes 15 et 16 du Grand Paris vont se rejoindre à la gare de Noisy-Champs (à 200 m du campus) qui va ainsi devenir un hub pour toute la périphérie parisienne et renforcer l’attractivité de notre territoire.
Grandir
L’école grandit d’abord au sens littéral du terme : son regroupement avec l’ESIPE en 2023 lui permet aujourd’hui d’offrir une vingtaine de spécialités à ses 3 000 élèves. Des élèves que nous avons à cœur de faire grandir. J’insiste sur ce point : nous ne recrutons pas que des candidats premiers de la classe mais nous les accompagnons toutes et tous de façon personnalisée pour qu’ils deviennent d’excellents ingénieurs, très appréciés des entreprises. Mais si l’école grandit, elle n’a pas encore une visibilité à la hauteur de ses actions et de sa communauté. J’en profite pour rappeler que nous sommes la 1e école d’ingénieurs monosite sur l’apprentissage (11 filières ouvertes sur 21), que nous avons une plateforme exceptionnelle de 650 m² de salles blanches, que notre campus conçu par le célèbre Dominique Perrault a été classé Architecture contemporaine remarquable en 2024 et que nous somme 5e du classement Happy@School.
S’ouvrir
A la frontière de la Seine-Saint-Denis et de la Seine et Marne, ESIEE Paris veut jouer son rôle d’ouverture sociale sur ces territoires où les disparités sont fortes. De fait, nous développons l’apprentissage et nous consacrons une enveloppe de près d’un million d’euros aux bourses. Un élève qui cumule une bourse Crous et une bourse ESIEE Paris au taux maximal voit ses frais de scolarité couverts à hauteur de 120 % ! Nous souhaitons aussi ouvrir plus encore nos portes aux jeunes femmes, qui représentent aujourd’hui 20 % de nos élèves. Pour ce faire, nous déployons un plan d’action volontariste auprès des collégiennes et lycéennes pour les convaincre qu’être ingénieur, c’est faire un métier passionnant et épanouissant qui n’est évidemment pas réservé aux hommes.
Sortir des sentiers battus
ESIEE Paris encourage les initiatives de ses élèves. C’est d’ailleurs pour cela que nous comptons un grand nombre d’entrepreneurs chez nos diplômés. L’ESIEE est même la 1e école d’ingénieurs dont sont issus les entrepreneurs français du CES Las Vegas. Autre preuve de l’éclectisme de nos diplômés : en 2024 Xavier Beaunol a été sélectionné pour représenter la France au G20 des jeunes entrepreneurs tandis qu’un de nos étudiants faisait partie des finalistes d’un grand jeu d’aventure télévisé !
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