Aujourd’hui plus que jamais l’urgence et l’ampleur des changements qui affectent notre environnement incitent à l’action. Le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, pour ne citer qu’eux se manifestent chaque jour un peu plus. Pour autant, est-il encore temps de se mobiliser et de devenir un acteur des changements que nous appelons de nos vœux ?
Chaque personne, individuellement peut par ses actions, limiter les effets de ces changements profonds de notre environnement. Et si parfois cela peut sembler dérisoire aux yeux de certains, la force de l’exemplarité, les petits gestes du quotidien, les débats avec les proches, toutes ces actions comptent, car chaque geste compte.
Oui mais comment passer à l’échelle ?
Bien sûr, lorsque l’on souhaite avoir un impact positif de plus grande échelle les petits gestes ne suffisent plus. Il convient alors d’entreprendre des changements plus profonds. L’engagement associatif peut être un puissant levier pour mobiliser et sensibiliser autour d’une cause. Nos comportements de consommation se révèlent aussi d’excellents moyens de pression auprès des marques et des entreprises.
Mais parfois ça ne suffit toujours pas, il reste comme un sentiment de pas assez. Vient alors le temps des changements plus profonds et plus radicaux. Il s’agira cette fois de changer d’entreprise pour aller vers une organisation plus vertueuse. On cherche alors à changer de métier, de secteur d’activité. C’est une aspiration de plus en plus fréquente des personnes engagées qui ne se retrouvent plus dans leur quotidien professionnel. Et cela a un effet important sur les entreprises qui doivent, pour conserver leurs collaborateurs évoluer et devenir plus respectueuses du vivant. Parfois enfin c’est tout un mode de vie qui est remis en cause.
Une formation à impact comme levier de changements !
Pour les plus jeunes, le choix de la formation peut s’avérer décisif. Quoi de plus naturel que de viser des cursus qui intègrent ces enjeux et préparent aux métiers de demain pour faire bouger les lignes ? Les jeunes diplômé·es nous le répètent à l’envi, ils ne veulent plus aller travailler pour des entreprises qui ne respectent pas les limites planétaires ou les humains. Et pour faire bouger les lignes, il est naturel de s’y préparer en développant les compétences adaptées aux métiers de demain.
Réveil tardif ou engagement de toute une vie, l’impact ne se mesure pas à l’ancienneté
L’écriture d’un futur souhaitable passe par l’ensemble de ces prises de conscience et d’actions. Pour certains c’est un réveil récent, pour d’autres l’engagement de toute une vie. Mais l’impact que l’on a sur nos sociétés ne se mesure pas seulement à l’ancienneté de nos actions, mais bel et bien à l’énergie que l’on est prêt à mettre, maintenant, pour ne plus contribuer à la dégradation de notre environnement. Chaque geste compte, chaque initiative aussi.
Je suis convaincue qu’une sensibilisation massive aux défis qui nous attendent permettront les prises de conscience nécessaires pour réussir à transformer nos modèles de société délétères. Nous avons fait la preuve de notre capacité à changer notre environnement en perturbant le climat, si nous sommes assez nombreux nous avons aussi le pouvoir de le rendre meilleur !
L’auteur est Nathalie Patrat Directrice de l’ESG Act
Nathalie Patrat est également l’auteur de « Comment une activté autrefois confidentielle est devenue un des métiers les plus en vue ? »