Un jeune sur deux déclare ne pas avoir été bien accompagné par son établissement au sujet de l’orientation (Crédoc pour le Cnesco, 2018).
Choisir un Bachelor, c’est vivre une transition réussie entre la période lycée et le monde professionnel. Au programme : pratiques pédagogiques innovantes, développement personnel, dispositifs d’accompagnement adaptés et ouverture à l’international. Et ça marche!
Un format qui ouvre des perspectives à tous les bacheliers
Le succès grandissant du format « Bachelor » s’explique tout d’abord parce qu’il correspond au premier niveau d’études supérieures (BAC+3) du schéma européen LMD et devient alors plus visible à l’international. Cette notoriété s’explique aussi par son projet pédagogique qui sait répondre aux besoins des étudiants (confiance, études concrètes qui font sens, un diplôme reconnu, ouverture à l’international, expériences authentiques) et aux réalités de l’entreprise (recherche de profils polyvalents, adaptables et évolutifs). Un Bachelor ne prépare pas seulement les étudiants à des compétences « métiers » qui existent aujourd’hui dans la commercialisation, la gestion ou le marketing (la plupart d’ailleurs seront amenés à être complètement modifiés d’ici quelques années !) mais doit transmettre avant tout des capacités à savoir évoluer et à s’adapter dans le monde professionnel.
« Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends ! »
Benjamin Franklin résume bien le projet pédagogique qu’un BACHELOR promet à ses étudiants, des « makers » qui ont besoin de faire et de vivre une expérience authentique pour développer la rapidité d’apprentissage et ainsi améliorer ses performances individuelles grâce à un parcours adapté (pédagogie en mode « projet », pédagogie de la bienveillance à laquelle il ne faut pas oublier d’y associer l’exigence).
Offrir la qualité plutôt que la quantité
Certains Bachelors (c’est le cas du réseau des EGC des Chambres de Commerce et d’Industrie, réseau précurseur du véritable format écoles de commerce post-bac en 3 ans concept dans les années 80 si inspirant par la suite pour d’autres lorsque ce format s’est appelé « Bachelor ») , assument leur positionnement d’écoles de proximité à taille humaine et refusent de créer des stéréotypes pour permettre aux étudiants de s’épanouir pleinement à travers le développement la personnalité (l’ouverture d’esprit, la rapidité d’apprentissage, la confiance en l’avenir, l’esprit d’équipe pour créer de l’intelligence collective)
La qualité de la relation humaine doit rester la priorité
Aujourd’hui, les étudiants sont à la recherche d’une relation plus humaine que ce soit dans l’entreprise où ils se projettent ou bien dans leur école. Certains Bachelors de grandes écoles, sont aujourd’hui malheureusement victimes du succès de leur marque Grande Ecole et ne peuvent plus répondre à cette attente de proximité, de face à face pédagogique sur-mesure trop souvent substitués par des classes virtuelles ou en e-learning au nom du tout numérique.
Attention ! Tout ce qui est BACHELOR n’est pas OR !
Ainsi, aujourd’hui, un Bachelor n’est pas un diplôme national et n’importe quelle école peut créer son Bachelor. La qualité académique et d’insertion est reconnue officiellement par le visa : un label délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur pour une durée maximale de cinq ans. Le visa permet également de poursuivre en master à l’université ou dans une grande école de commerce. Si un bachelor n’a pas de visa, la formation peut être malgré tout certifiée par le ministère du Travail, avec un titre RNCP (Répertoire national de certification professionnelle) de niveau 6 (bac + 3-4).
L’auteur est Sandrine Lacombe, Responsable Communication du réseau EGC, Responsable du campus RODEZ- EGC d’OCCITANIE